Conscience : mode d’emploi! (18/22)

Conscience : mode d’emploi! (18/22)

La logique de la logique : et où il est l’OU ?

Les interactions sociales fonctionnent en rapport avec la résultante des considérations des participants. De nos jours, les gens qui ont été pris pour des nases sont légion, et tout le monde est donc prêt à être pris pour un idiot, pour peu qu’il rencontre quelqu’un qui soit d’accord pour le considérer comme tel. C’est ce qui fait la force des racistes… N’avez-vous jamais remarqué qu’en présence de personnes particulières vous aviez tendance à ne faire que des bêtises ?

En fait il y a deux façons de voir la condition « OU » suivant qu’il s´agit de vos propres considérations, ou de celles de deux personnes différentes.

Vous avez probablement constaté (je l’espère…) qu’il pouvait faire jour OU nuit ! Du coup la combinaison de ces deux constatations vous construit à accepter comme possible, et indifférent, le fait qu’il fasse jour ou qu’il fasse nuit, et au fond, vous vous en fichez ! Il y a des tas de considérations du même genre : il peut faire beau OU moche, on peut rouler OU être dans un embouteillage… une façon de récupérer un peu de votre liberté en n’ayant pas à choisir entre deux opposés, et aussi la solution dont je ne voulais pas vous parler à propos de la météo…

Mais s’il s’agit de deux constatations (postulats) de deux personnes différentes, le OU aussi va être très différent ! Oublions la parapsychologie trois secondes… Deux personnes ont envie de s’asseoir sur la même chaise ! Ça peut donner lieu a une négociation ou à une bagarre. Si à la fin de l’échange, la chaise n’est plus utilisable et qu’un des protagonistes est mort, le survivant éventuel n’aura même pas gagné ! Mais si tous les éléments du drame sont en bon état, un seul sera assis sur la chaise, et même si l’autre s’assoit sur ses « genoux » (comme on dit !), il ne sera assis que sur les cuisses de son ennemi, pas directement sur la chaise.

On vient de parler de l’aspect matériel d’un désaccord. Mais au niveau spirituel, le jeu reste le même, un des postulats peut être plus « efficace » que l’autre. En pratique au niveau social, si vous voulez que vos postulats fonctionnent, ne les claironnez pas ! Il y aura souvent un spectateur de votre environnement (ou plusieurs) qui ne sera pas d’accord s’il est mis au courant. Et ce conflit risque fort d’être à votre désavantage.

On a souvent observé que des individus « psy », réputés pour leurs facultés hors du commun, n’arrivaient plus à rien en présence d’un physicien venu tester leurs capacités avec la ferme intention de prouver leur charlatanerie… ce qui est en fait, une amusante démonstration de la réalité de l’efficacité des postulats, que les physiciens ne sont pas près de remarquer… puisqu’ils pensent que ce résultat négatif leur prouve qu’ils ont raison : puisque le sujet est forcément un charlatan, en dépit de tous les témoignages du contraire. Alors que le physicien noyé dans son paradigme matérialiste ne risque pas d’observer un jour un phénomène qui contredise son paradigme, et c’est donc LUI qui fait rater l’expérience en en pipant les dés…

C’est aussi pour ça que les individus doués de ce genre d’aptitudes en parlent fort peu. J’imagine que la première fois qu’ils ont raconté à leur maman ce qu’ils voyaient à travers un mur ils ont dû se faire rembarrer, ce qui les a rendu prudents. Une de mes clientes, agente immobilière, a été obligée de révéler à son époux qu’elle le voyait pendant ses voyages de VRP et ses passages dans des hôtels lointains, je me demande bien pourquoi…

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