2017 le Noël de l’humour !

2017 le Noël de l’humour !

Tout a commencé par Hollande et le Press Club qui lui a décerné son prix de l’humour « pour l’ensemble de sa carrière ». Ce qui prouve surtout que le Press Club en a, lui, de l’humour. C’était quand la dernière fois que Hollande vous a fait rigoler, si ça a eu lieu ? Sauf peut-être quand Hollande a éructé : « Il était temps » quand il a reçu son prix ?

Hollande roi des cons

Puis ce fut Jean d’Ormesson dont la dernière phrase qu’il a écrite fut « Mais que je sois passé sur et dans ce monde où vous avez vécu est une vérité et une beauté pour toujours et la mort elle-même ne peut rien contre moi ». Ça n’est pas la première fois que je vois le Jean d’O aligner des mots pour se faire plaisir sans s’apercevoir des énormités qu’il profère. Depuis son décès on a eu droit à suffisamment d’interviews pour que j’ai le temps de changer d’avis à son sujet ! Jusqu’ici, c’était un mec brillant avec des remarques spirituelles (au sens moderne du mot esprit…) et qui forçaient assez facilement le sourire. Depuis que je l’ai vu parler de la psychanalyse, parce qu’il croit en avoir vécu une sur le divan de Fogiel, et de ses idées sur le mariage et l’éternité, dont la phrase que je viens de citer est une excellent illustration, il n’est plus qu’un bavard, à la culture, certes immense (mais le Net fait beaucoup mieux sans y comprendre davantage), et avec suffisamment de vocabulaire pour tisser des formules ronflantes qu’il ne faut pas trop creuser… Macron a dit de lui qu’il démontrait que la « Légèreté n’excluait pas la profondeur », deux domaines où il a une certaine expertise, du moins le croit-il, mais qui ne s’est jamais vue ! Chercherait-il à prouver que le dernier des crétins peut croire voir de l’intelligence chez un autre ? C’est vrai que la vaste « culture », qu’ils sont fiers d’avoir en commun, d’après la définition de ce mot, leur fait croire qu’ils se sont « hissées au-dessus de leur misérable condition d’êtres humains », mais ça n’est que l’opinion de deux pissenlits bien entretenus, et leurs fleurs ne sont toujours que des fleurs de pissenlits, pas des orchidées. Quant à leur érudition ils feraient bien de ne pas en être trop fiers non plus, puisque le mot exclut expressément « les sciences naturelles et exactes » (source CNRTL = Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales) ! Autrement dit juste des gens capables de bavarder indéfiniment, sans chercher à faire attention au sens de leurs propos… Et l’intelligence dans tout ça ? Demandez-leur ce qu’ils s’en font comme idée, ça vous ramènera à l’humour…

Le troisième événement préparatoire de ce Noël 2017 est évidemment le décès de Johnny. Et figurez-vous que ce chanteur dont les médias nous ont obligé à porter le deuil une semaine entière, puisque rien d’autre ne s’est produit dans le monde, même pas les incendies de Californie ou la gaffe de Trump avec la Palestine, ce chanteur disais-je, me fait beaucoup penser à Saint Pierre. Ne quittez pas, je vous explique ! Saint Pierre a accumulé les gaffes –souvenez-vous du « Vade retro Satanas » et de son plongeon dans le lac de Tibériade après s’être rhabillé, pour rejoindre sur la rive le Christ ressuscité qu’il n’avait pas reconnu, entre autres…– et pourtant il a toujours rebondi jusqu’à venir se faire crucifier à Rome, la tête en bas, pour qu’on ne l’imagine pas se comparer au Christ ! Johnny, de son côté, a accumulé les conneries graves, drogues variées, conduite dangereuse, etc. Mais il insistait toujours, quand ses interviewers lui en donnaient l’occasion, sur le fait qu’il était catholique depuis son baptême ! Or il n’était pas sans savoir non plus que le BLUES, la « seule musique qu’il aime » est la musique du diable, le petit diable bleu, le « blue djinn », dont les théophanies étaient les fumées des cigarettes dans les bars des boxons de New Orleans, le petit démon qui attendait les guitaristes en mal de notoriété sur la route 66. Puis il est passé au Rock ‘n Roll dont il ne pouvait pas non plus ignorer que ce Rocher qui roule en entraînant tout dans sa chute vers l’enfer, était une provocation à l’encontre du Rocher inamovible sur lequel le Christ a bâti son église ! Et pourtant, ce rocker a offert à l’Église catholique sa cérémonie la plus gigantesque, avec un million de participants pendant deux heures, à peine gâchée par Patrick Bruel qui n’a pas pu s’empêcher de frimer : la seule fausse note du concert ! Combien dans ce public ont pu entendre les paroles du Christ pour la première fois de leur vie, car Mgr Benoist de Sinety a été exemplaire ! Tout ça parce que le « renégat », idole d’une jeunesse plutôt athée, était catholique et ne voulait pas s’en cacher.

Johnny catholique

Et pendant que d’Ormesson frimait avec des discours maniérés dont il ne comprenait pas grand chose, en laissant à penser que lui aussi était disciple du Christ, d’après les nombreux témoignages, Johnny en donnait la preuve, par son humilité en privé, et son amour pour les gens, et ce qu’ils ressentaient. Pourquoi a-t-il fallu qu’il passe par ces différents enfers ? Pour pouvoir montrer qu’on peut s’en sortir ? Serait-ce une nouvelle démonstration que l’Esprit souffle où il veut, et que Lucifer n’est pas aussi puissant qu’il le croit ? Et dire que Macron, le champion de la laïcité a été obligé de rendre hommages à deux idoles cathos !!! Dont l’une a fait se déplacer l’équivalent de 10% de son score au premier tour de la présidentielle, pour entendre une messe !

Au fond ne serait-ce pas Dieu qui aurait dû avoir le prix de l’humour 2017 ?

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