La thérapie du 21ème siècle sera-t-elle quantique, métaphysique ou simplement logique? (N°4 Descartes)

La thérapie du 21ème siècle sera-t-elle quantique, métaphysique ou simplement logique? (N°4 Descartes)

La thérapie du 21ème siècle sera-t-elle quantique, métaphysique ou simplement logique? (N°4 Descartes)

On a découvert deux difficultés chez notre Dr Robert Anthony. Il fait des confusions, comme lorsqu’il parle de probabilités au lieu de possibilités, et il oublie des choses importantes, comme la Possibilité qu’il puisse simplement y avoir des choses possibles. Ses probabilités ne sont en fait que la probabilité pour qu’une possibilité se manifeste, ce qui concerne finalement davantage l’univers que sa physique quantique ! Quant à son oubli d’une possibilité initiale que quoi que ce soit puisse être possible, il implique que pour lui, rien ne peut exister, ni en étant manifesté ni sous forme de simple possibilité. Comme ce n’est pas la seule chose qu’il ait oublié, nous allons le quitter un moment pour s’occuper de quelques unes des choses dont il aurait dû parler, puis nous examinerons quelques-unes de ses confusions à l’occasion.

Anthony a eu des précurseurs célèbres, parlons un peu du « Je pense, donc je suis ! » de René Descartes !

Vous n’allez pas me croire, pourtant je ne suis pas le seul ni le premier à avoir remarqué ce que je vais en dire.

Certains ont remarqué qu’il fallait déjà être pour penser, donc la déclaration et la « démonstration » sont à l’envers.

D’autres ont proposé de remplacer cette déduction discutable par « Je pense, donc il y a quelque chose ! », sans nécessairement dire quoi.

J’ai envie de partir de cette formule en élaborant un chouia…

« Si je peux dire que je pense, c’est que je suis conscient, je suis même conscient d’être conscient, et même plus : je sais que je suis conscient ! »

« Je suis un être qui sait qu’il est conscient ! »

Si vous avez l’impression que je tourne en rond, c’est qu’il va falloir examiner quelques uns des mots que j’utilise. Et il n’y en a pas beaucoup : un, être, conscient, savoir !

Conscient est un mot amusant ! Il est formé de « con-«  (avec) et « -scient » (coupé, séparé).

Il s’agirait donc de réunir ce qui est séparé, ce qui est précisément la fonction officielle d’un Maître de la Franc-maçonnerie ! Autrement dit sa fonction serait simplement d’être ce qu’il est !

Mais laissons tomber Descartes qui a de nombreux autres inconvénients et souvenons-nous de l’intervention de Socrate racontée par son copain Platon dans son « Banquet », une réunion de potes venus parler de trucs philosophiques à propos de l’amour.

Après avoir laissé se défouler leurs Descartes et leurs Anthonys, ils se tournent vers Socrate qui minaude : « Je ne suis pas aussi expert que vous ! ». « Mais je me pose une question », ajoute-t-il, « L’amour est-il simplement l’Amour, ou l’amour-de-quelque-chose ? ». Les Descartes et les Anthonys en restent comme deux ronds de flan : ils n’avaient pas pensé à ça !

Or le mot « conscient » induit beaucoup plus directement la question : La conscience n’implique-t-elle pas un objet dont elle soit conscient ? Et même trois éléments comme pour l’amour : quelqu’un qui aime, l’amour lui-même et ce qui est aimé ?

Autrement dit, nous mettons en jeu sans le dire les mots « un », « deux » et « trois » !

Or apparemment la première chose dont la conscience est consciente, c’est d’elle-même ! Et dans ce cas les trois choses ne sont plus qu’une seule !

Examinons maintenant ce que veut dire savoir !

Le mot vient du latin sapere qui veut dire goûter. Or, mettre quelque chose dans sa bouche, n’est-il pas une autre façon de réunir deux choses séparées ? C’est même le début d’un processus plus profond : la digestion, ou l’assimilation de ce qui est ingéré par le mangeur.

C’est donc tout le problème de la Vie elle même !

Quand un lapin mange une carotte, la réunion des deux fait que la carotte devient du lapin et des crottes de lapin. Si maintenant un renard mange le lapin, le lapin va mourir pour que sa chair devienne de la chair de renard et des crottes de renard ! Si c’est un être humain qui mange le lapin, la chair du lapin tué va devenir de la chair humaine et du caca humain !

La carotte aussi a été tuée mais tout le monde s’en fiche, ça n’est que de la cellulose…

Mais la chair de la carotte elle même provient de la digestion d’un peu de terre, de pluie, d’air et de soleil.

Et l’univers lui-même va se recomposer des déchets de ce processus universel d’assimilation.

Notre corps n’est que l’apparence prise par ce qu’il a assimilé de solide, de liquide, de gazeux et d’énergie. La preuve, c’est qu’il meurt généralement si on le prive de nourriture pendant plus de quelques semaines, de boisson pendant plus de quelques jours, d’air pendant plus de quelques minutes et d’énergie instantanément si sa température passe au zéro absolu !

Donc ces corps qui nous paraissent aller de soi, ne sont que l’apparence prise localement par un gigantesque processus d’assimilation à l’échelle de l’univers ! Les corps des êtres vivants ne sont que le résultat de ce qu’ils assimilent…

Et ce que nous savons en tant qu’êtres est ce que nous assimilons comme concepts.

Du coup on a une petite idée de ce que veut dire être ! En partant de notre exemple : être conscient, ou être une conscience. C’est l’apparence prise par ce qu’on sait ! Or cette assimilation de ce dont on est conscient porte un certain nombre de noms : la connaissance, la compréhension, la considération, le discernement ! « Compréhension » est un mot constitué comme conscience, c’est prendre avec soi. On notera qu’« apprendre » ne consiste qu’à garder à côté de soi, il n’y a pas d’assimilation. Connaître pourrait se lire comme « naître avec » ! « Considérer », l’opération de base de la conscience est encore plus vertigineux : c’est contempler (être dans le temple avec) les astres (sidéraux !), autrement dit assimiler la lumière qui vient des confins de l’univers ! Enfin le discernement est nécessaire pour pouvoir considérer les choses en particulier. L’absence de discernement est la confusion.

Autrement dit nous sommes UN être, discernable comme nous le constatons (cette fois c’est le toucher qui est mis à contribution) et notre « définition », notre « espèce d’être » est d’être conscient, capable de connaissance, de compréhension et de savoir, toutes choses qui ne sont que les synonymes de ce que nous sommes.

Rendez-vous dans le N°5 pour savoir quoi faire de nos considérations…

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