Des valeurs à avaler : La Liberté est un Serial Killer et la Tolérance est sa complice !

Des valeurs à avaler : La Liberté est un Serial Killer et la Tolérance est sa complice !

La connerie nuit gravement à la santé

Des valeurs à avaler : La Liberté est un Serial Killer et la Tolérance est sa complice !

En a-t-on entendu des idioties depuis le 7 janvier ? Une des plus fréquentes : « On ne peut pas tuer des gens pour des dessins ! » Surprenant, fillette ! Et pour quoi peut-on donc tuer des gens ? Est-ce si difficile d’imaginer qu’un tueur qui veut tuer sache qu’il n’en a pas le droit et se foute des prétextes moraux ou infantiles ? Bon enfin, on nous parle sur les radios, les TVs, les journaux, dans la rue, dans les bistrots et peut-être aussi dans les bureaux et les ateliers, mais je suis retraité donc pas très au courant, de fabuleuses histoires à propos des Principes et des Valeurs de la Civilisation, en particulier ceux de la république, qu’il est prévu de faire apprendre aux générations montantes, dès la rentrée prochaine. Je m’en voudrais de ne pas apporter ma pierre à cet important ouvrage, même si j’ai l’impression de ne pas devoir être d’accord avec la version qui va prévaloir…

Ça va faire un tabac !

Combien de millions de non-fumeurs sont morts après les tortures d’un cancer long et douloureux, pour avoir fréquenté des fumeurs ?

Et depuis quand sait-on que le tabac tue aussi les non-fumeurs ?

Qui, chez les législateurs ou les politiciens n’a pas eu les couilles d’interdire cette arme, pour arrêter le massacre ?

Sous prétexte d’une atteinte à la liberté ?

Tout au plus les législateurs ou les politiciens ont-ils pensé à faire placarder sur les paquets « Fumer Tue ! ». Ça c’est un scoop, les fumeurs ne le savaient pas ! Et ça ne les empêchait pas de s’intoxiquer et de tuer leurs contemporains…

S’ils voulaient vraiment responsabiliser les suicidaires, les législateurs ou les politiciens auraient pu faire afficher « Fumer Tue les Autres… ».

N’y ont-ils pas pensé, ou d’autres paramètres sont-ils intervenus, comme l’impopularité vu le nombre d’assassins qui couraient les rues, ou, plus sordidement, les législateurs ou les politiciens n’ont-ils pas voulu se priver de la manne des taxes apportée par ces junkies politiquement corrects ? Parce que les premières réactions des législateurs ou des politiciens pour stopper le fléau ont été d’augmenter les taxes sur le poison, comme si un fumeur ne préférerait pas se priver d’un bout de jambon que de sa cigarette. En plus nos législateurs et nos politiciens n’ont manifestement pas les idées très claires en psychologie…

Parce qu’un cancer des éponges ou des boyaux est bien plus pénible et plus long qu’une balle d’AK-47, et même au Moyen Âge, aucune torture ne durait des mois. Ce qui montre bien le progrès apporté par notre chère civilisation, où tout le monde a le droit d’être un bourreau.

Si les législateurs ou les politiciens n’étaient pas au courant de l’hécatombe tabagique chez les non–fumeurs, peut-être devraient-ils lire la presse ! Mais s’ils étaient au courant ça signifie que les législateurs ou les politiciens sont coupables de massacres contre l’humanité avec préméditation !

Au Nom de la Liberté.

Est-ce parce qu’ils en étaient vaguement conscients que les législateurs ou les politiciens ont abrogé la peine de mort pour ne pas avoir à la subir eux-mêmes ?

Doit-on penser que si personne ne s’en est aperçu, c’est aussi à cause du fait que le tabac est une drogue crétinisante dont il serait mal venu de priver les peuples ? Peut-être d’ailleurs les législateurs ou les politiciens en ont-ils profité ?

Peut-on aussi y voir un lien avec l’enthousiasme populaire pour honorer les suicidaires de Charlie, qui ont eu, eux aussi, des pépins collatéraux, et qu’il fallait absolument ne pas faire le rapprochement avec un holocauste gouvernemental (mondial) qui dure depuis des années et dont les victimes ne bénéficieront pas de cérémonies du souvenir comme celles qui ont eu « la chance » de devoir leur supplice aux nazis ? Lesquels nazis sont battus à plate couture en ce qui concerne le nombre de morts !

Si les fumeurs ont envie de se tuer, ça les regarde, mais ils ne fument que parce qu’ils en ont la liberté, et ce n’est pas eux qui se la sont attribuée.

Autrement dit, si, avant de chanter à tue-tête la gloire de cette liberté, on pouvait un peu examiner de quoi on parle, parce que depuis les quelques siècles qu’on nous la vante, personne n’a l’air d’avoir mesuré les conséquences. Où est passé le « Principe de précaution » qu’on n’applique toujours pas pour virer les politiciens qui font des gaffes ?

Le promoteur de notre devise nationale avait expliqué à ses co-conspirateurs (voir mon texte sur les gens qui ne se croient pas manipulables) que les plus géniaux des goyim de son époque seraient trop cons pour s’apercevoir des arnaques de la réunion des trois mots. Eh bien il semblerait que la situation ne se soit pas améliorée…

On ne peut pas faire grand chose avec les législateurs qui comme les politiciens doivent leur job à nos votes, mais quoi d’étonnant à ce qu’on bénéficie d’une qualité de gouvernement comme le nôtre s’ils sont élus par des lobotomisés ?

Pourtant, il y a d’autres preuves intéressantes du génie des législateurs et des politiciens.

Pas si vite…

Il est un secteur où les législateurs et les politiciens se foutent de la Liberté parce qu’ils ont compris le danger de laisser faire n’importe quoi… à moins que ce soit parce que, cette fois, ce n’est pas la liberté qui rapporte des sous, mais ses restrictions : je veux parler du code de la route.

Au pays de la Liberté il n’y a qu’à se promener dans une rue pour voir à quel point cette liberté providentielle est malmenée : les interdictions sont partout : interdiction de stationner, limites de vitesse, voies réservées, panneaux Stop, j’en passe…

Pourquoi n’a-t-on pas laissé les gens libres de rouler à n’importe quelle vitesse et a-t-on pu croire qu’il suffisait d’un panneau pour intimider les aspirants à la conduite de rallye ?

Parce que cette fois, les morts se voyaient, pas comme les pauvres cancéreux au fond de leur lit…

Je pense que les flics ou les gendarmes qui ont l’expérience du terrain sont intervenus pour expliquer aux législateurs ou aux politiciens dans leur plérôme que, pour qu’une vitesse puisse être respectée encore faudrait-il que les instruments qui la mesurent dans les véhicules aient une précision convaincante. Ce « détail » explique que quand on est verbalisé, on a la vitesse « mesurée » et la vitesse « retenue » : la différence entre les deux vitesses est à découvrir au moment du PV puisque rien n’indique la tolérance dont on bénéficie…

Les législateurs ou les politiciens ont donc découvert (ce que ne veut pas dire compris !) que cet univers avait des aspects plus subtils qu’une signature au bas d’un décret. Cette histoire de tolérance à laquelle j’imagine, vues les productions du restant du nombre de leurs neurones (Sarko se contente de deux…) ils n’avaient pas pensé, alors que le sujet est omniprésent dans l’industrie ! Mais rappelons-nous que les législateurs ou les politiciens ne sont que des glandeurs, ils n’ont produit le plus souvent que des entraves pour les producteurs réels, ce que ces derniers commencent à réaliser…

En mécanique par exemple, on sait depuis longtemps que, pour qu’un axe tourne dans ses paliers, bien que les cotes nominales soient les mêmes pour les deux éléments, l’axe doit être usiné légèrement plus mince et le pallier légèrement plus large, mais pas n’importe comment. Et il y a depuis des décades des normes internationales pour définir les dimensions des ajustements suivant qu’ils doivent être tournants, glissants ou fixes.

Ce qui garantit le fonctionnement est donc la limitation de la tolérance qui est une nécessité liée à cet univers imparfait, ou du moins dont on ne peut mesurer les éléments qu’imparfaitement. Il n’y a donc aucune raison de présenter la tolérance tous azimuts (ce qui reviendrait simplement à proclamer la Liberté en faisant disparaître cette fichue tolérance) comme une valeur de la civilisation, puisque c’est sa limitation qui est nécessaire et qui est la VRAIE valeur.

Dire qu’on puisse rouler aussi vite que l’on veut reviendrait à parler d’une tolérance infinie, c’est à dire à supprimer la limitation de la vitesse. Mais encore faut-il que les limites que l’on fixe à la tolérance aient un sens pratique. Et la fameuse « tolérance zéro » dont ils ont plein la bouche est une autre connerie qui obligerait à avoir un flic tous les centimètres pour que toutes les infractions soient constatables, parce que malheureusement après avoir édicté une loi, encore faut-il se donner les moyens de l’appliquer ! En ce qui concerne les limitations de vitesse, il faudrait que les compteurs des voitures aient une précision diabolique et un truc sonore ou visuel pour alerter le conducteur, ou imposer les limiteurs. Mais les législateurs ou les politiciens ne sont-ils pas le Dieu de la Religion Laïque dont j’ai déjà parlé ?

Je ne tiens pas plus que ça à mes opinions sur ces valeurs fondamentales de la Liberté ou de la Tolérance, et je me tiens à la disposition de tous ceux qui veulent me montrer mes erreurs sans me casser la gueule ou me mettre en tôle, ce qui serait mal venu dans un pays aussi démocratique et dont ce sont les valeurs fondamentales.

En attendant, je maintiens que depuis bientôt trois siècles on a un système politique dont la base est la fabrication de crétins et dont la preuve de la réussite est donnée par les gouvernements successifs de nos législateurs et de nos politiciens, censés en être l’élite. L’individu courant aujourd’hui est très loin de l’idée que je me fais d’un homme intelligent, c’est-à-dire capable d’examiner les choses en profondeur et non pas d’avoir un QI de 200 parce qu’il peut faire des combinatoires échevelées d’éléments auxquels il ne comprend rien.

Et j’en profite pour remercier le petit malin rencontré dimanche dernier qui m’a donné l’idée de ce texte, en se faisant l’avocat de la libéralisation du cannabis pour éviter les émeutes en banlieue !

Donc examinez les autres « valeurs » et « principes » de nos démocraties calmement, en évitant de le faire devant des instits ou des profs, et décidez PAR VOUS MÊME, pour une fois, de ce que vous en pensez ! C’est votre occasion de découvrir que la plupart de vos opinions sont basées sur votre crédulité et non sur des examens même bâclés. Mais n’ayez pas peur de remonter très loin dans le passé de notre « culture », je propose même 25 siècles, et j’ai écrit « Soyons logiques ! … nom de Dieu ! » pour vous y aider.

Et pour commencer, laissez les « analyses » à Descartes et tournez vous vers les « examens » que Saint Paul a fauché à la Bible. Pour analyser quelque chose il faut le démonter en éléments réputés plus « simples », donc dès le début de votre « analyse », vous bousillez ce que vous analysez (en biologie, une lyse est la destruction de la membrane des cellules…).

Un examen au contraire consiste à « faire sortir » la signification d’une observation, le préfixe « ex- » évoquant la complétion de l’action. « Examiner » est fortement connoté à une pesée exacte qui n’implique manifestement aucun démontage.

J’ai eu l’occasion de booster le niveau scolaire de nombreux étudiants ou élèves redoublants en leur faisant examiner des mots courants comme « un » « être »… et en quelques quarts d’heure mes clients sont devenus uniformément premiers dans toutes les matières au trimestre suivant. Donc se rendre compte de toutes les âneries qu’on a gobées n’est pas du temps de perdu et c’est un bon moyen de montrer aux manipulateurs que leurs magouilles ne tiennent pas…

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