« Élections Piège à con »?

« Élections Piège à con »?

« Élections Piège à con »? Le changement ? C’était maintenant !

Elections piège à con

Les démocraties condamnent un référendum ! Fallait le faire, ou sont-elles en train de nous mettre en évidence que les démocraties ne sont là que pour imposer au peuple les opinions de leurs leaders ? Pas très démocratique tout ça. Et que le peuple n’a le droit de s’exprimer qu’en fonction de critères décidés par d’autres que lui ? Un des slogans de mai 68 était : « Élections : pièges à cons ! » Il semblerait que la vérité du slogan n’ait pas été complètement vue. Les élections sont effectivement des pièges pour attraper les cons ! Et pas seulement pour que les électeurs se sentent cons quand ils s’aperçoivent qu’ils se sont fait rouler. Et elles en attrapent !

Il me souvient, dans un ascenseur à l’Europe à Bruxelles, d’avoir vu l’affiche suivante : « Si les élections pouvaient changer quelque chose, elles seraient hors la loi ! » Les afficheurs avaient pris soin d’utiliser une colle inexpugnable pour que leur papier puisse rester quelque temps. Mais ça montre que, même dans les refuges des « hautes sphères » de la communauté, certains ne sont pas aussi naïfs que les populations, ou aussi pourris que les dirigeants. Ce qui n’implique pas qu’ils puissent se faire entendre en dehors des cabines d’ascenseurs ! Faut-il rappeler que le seul talent nécessaire pour se faire élire est de savoir comment bourrer le mou à un auditoire et que ça ne préjuge de RIEN d’autre, et sûrement pas de savoir gérer un pays, ni de savoir ce que veut dire « responsabilité ».

Qui c’est le roi des cons ?; C’est l’élu ! Puisqu’il règne sur les cons qui ont participé à l’élection qui les a piégés… Pourtant, il suffirait que les peuples décident d’arrêter d’accepter d’être pris pour des cons pour que tout change, mais ce paradigme n’a pas l’air d’être pressé d’arriver… Mais il est vrai que les démocraties ont condamné un référendum qui n’avait pas lieu chez elles ce qui étend savoureusement la notion de peuple ! Ou la notion de la tentation du fascisme ?

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