LES ÉVANGILES INVISIBLES (09/15)

LES ÉVANGILES INVISIBLES (09/15)

LES ÉVANGILES INVISIBLES (09/15)

Et moi, émoi, aime moi ! Va donc eh Dutronc !

On a vu que, fondamentalement, l’être humain est une conscience baladée par un corps mû par une âme.

Pour les Hindous, cette « conscience du JE » ou du MOI s’appelle ahankara ! C’est précisément le sens de ce mot. Dans nos pays, on va parler d’« esprit », d’entité spirituelle, ou pneumatique comme on disait au Moyen Âge en faisant référence au souffle, donc à la respiration et à sa localisation dans la poitrine. En effet, le mot « esprit » indique « la partie la plus légère d’un composé », et l’air de nos poumons est bien plus léger que nos liquides corporels ou nos organes charnels et osseux. Et notre esprit « est » au cœur de notre être, mais aussi de notre corps. Avec la « résidence de Brahma ! Une façon de parler, bien sûr ! Au centre de notre poitrine, comme le figurent les icônes du Sacré Cœur, et non pas décalé à gauche comme notre cœur physique, victime des conditions de sa manifestation matérielle comme le reste, on l’a vu. (La preuve expérimentale dans trois minutes…)

C’est cette localisation qui permet de parler de l’« intelligence du cœur », qui n’a donc rien à voir avec la sentimentalité ! Elle se rapporte au contact avec l’Esprit Saint, l’Intellect Universel, l’outil qui nous donne notre « intelligence », car c’est de là qu’elle provient, et le fait de l’ignorer explique bien des choses quant au développement de l’imbécillité depuis 25 siècles, la date où Aristote a cru pouvoir placer le nous, l’intellect, quelque part dans l’être humain ! Mais bon : logique de l’absurde… Si on ignore le Principe comme l’a fait Aristote en parlant de multiples « causes premières », on n’aura plus rien pour manifester l’Intellect Universel et il faudra bien inventer d’où peut venir notre « intelligence » apparente ! Un rêve exacerbé par Darwin et Teilhard !

Alors ! Pourquoi ne pas situer le domaine de l’esprit humain entre ceux des idées de Dieu et des idées humaines ? Même sans l’intermédiaire d’un prof, on sait compter : il ne nous apprend que les noms des nombres, et on sait faire tout seuls la différence entre un cercle et un carré. Autrement dit, on a l’évidence qu’on peut être conscient de com–prendre, con–naître, et jouer avec les idées mathématiques de Dieu, lesquelles sont suffisamment proches du Principe pour en hériter la caractéristique d’immutabilité et d’éternité, puisque le temps ne va se manifester que comme un des aspects substantiels de l’univers physique, loin en dessous. Autrement dit, ce que nous comprenons de la Mathématique Sacrée restera vrai indéfiniment, et souvenez-vous qu’un être est ce qu’il connaît…

Restons un peu sur cet « esprit » même si ça doit nous éloigner un chouïa du strict examen de la notion de Principe.

C’est donc ce que nous sommes fondamentalement ! Or les textes nous disent avoir été fabriqués à l’« image de Dieu », et avoir pour mission ultime de s’identifier avec Ce dont nous sommes l’image. C’est la DIVINISATION pour les Chrétiens, l’Identité Suprême pour l’Islam, Moksha pour les Hindous et la Perfection pour les Taoïstes.

On l’a vu, Dieu, c’est Ce qui ordonne le Principe dont Il connaît TOUT puisqu’Il est « dedans », une autre façon de dire qu’Il en est comme un aspect. Son omniscience Lui permet de sélectionner les possibilités (ordonner le Chaos) qui produiront un monde cohérent (un Cosmos) à tous les niveaux de manifestation, subtils et grossier, à faire réaliser par son Logos. Cette omniscience est équivalente à dire que Son paradigme (Sa vision du monde) est complet (ou parfait : il n’y manque rien, per–fectio).

À notre niveau d’esprits humains, même si nous ne sommes pas « loin » du Principe, nous en sommes « séparés » (ou « reliés !) par l’Esprit Saint et les idées manifestées par Dieu pour notre enseignement, et nous ne connaissons pas l’intégralité de ce Principe.

Avec notre manie de faire des considérations arbitraires et définissantes, nous pouvons néanmoins progresser au coup par coup vers cette connaissance de ce Principe, qui nous rendra « identique » à Dieu.

L’histoire biblique de notre passage par le Paradis est généralement fort mal comprise. Ce mot indique un « parc clos », où donc nous étions protégés (ou en prison ?). Mais Dieu, qui connaît tout, connaît le Principe du mal et de ses dérivés, et sait où il se trouve réalisé. Pour que nous puissions en connaître autant que Lui, nous devons aller dans cette « vallée de larmes » pour y faire notre éducation. Mais comme Dieu sait que nous n’y connaissons rien, Il nous prévient de certains inconvénients qui nous guettent sur notre voyage exploratoire, et peuvent nous handicaper sur la route de notre Divinisation !

Ce sera d’abord en nous prévenant, au Paradis, donc avant même de « descendre », de ce que nous expérimenterons et connaîtrons : la mort, la souffrance, le travail à la sueur de notre front, etc. Il ne nous prévient pas que nous connaîtrons la connerie, parce que ça va nous sauter aux yeux ! Puis, une fois en bas, Il nous fera un rappel avec Son Décalogue.

Tout ça n’a rien de « moral » : Il ne « cherche » qu’à nous donner une feuille de route sur notre Divinisation ! C’est pour nous aider, pas pour nous punir si on est « vilains », ou nous récompenser si on est « adorables »…

Étant fabriqués « à Son image », nous sommes LIBRES, un peu comme Lui, sauf que Lui sait TOUT et qu’Il peut éviter de Se tromper dans Ses choix, un sport que nous apprécions et pratiquons avec une ferveur remarquable ! L’erreur est humaine ! C’est notre caractéristique… mais on n’est pas obligé de persévérer !

Donc nous construisons notre paradigme au fur et à mesure de nos explorations, et nous en expérimentons ses possibilités en indiquant des ordres au Logos, comme le fait Dieu !

Blasphème !!!?

Que non point !

Jésus, l’incarnation du Logos, a expliqué à Saint Pierre qui refusait de se faire laver les pieds, qu’en tant que Son Seigneur, le Logos dont il était l’incarnation, était À SON SERVICE. Ce qu’Il confirme ailleurs en indiquant que : « Sans Moi, vous ne pouvez rien faire ! », et que : « Tout a été fait par le Logos ! ». Il faudrait prendre ces déclarations À LA LETTRE ! En particulier ça rendrait les gauchistes un peu intelligents : un patron est au service de ses ouvriers, pas leur ennemi (j’ai entendu une fois François Hollande bredouiller à la télé qu’une entreprise a besoin de son patron… mais comme il avait l’air piteux en avouant ça !) !!!…

Le Logos est à notre service comme Il est au service de Dieu. Si nous voulons lever un bras, c’est Lui qui va accomplir notre désir, puisque c’est Lui qui FAIT TOUT ! Il suffit que ça soit possible (donc logique) en fonction de NOTRE paradigme. Parce qu’on a l’impression qu’Il « obéit » à nos désirs, alors qu’il ne fait que manifester ce que nous choisissons dans notre paradigme limité, comme Dieu le fait du Sien, le Principe illimité, sauf par la contrainte de n’être pas manifesté !

Voilà pourquoi les gens capables de psychokinèse ou de télékinésie (le déplacement d’objets par l’esprit !) sont plus souvent ceux à qui on n’a pas expliqué que c’était impossible sur les bases de nos « vastes connaissance scientifiques », ou qui n’y ont pas cru, et sont donc capables de faire que le Logos déplace les objets comme ils le veulent. En fait, la psychokinèse est très commune. Quand le Logos accepte de lever votre bras, c’est bien un bout de viande et des os qui viennent de bouger à l’instigation d’un pur esprit ! Heureusement que les impossibilités du paradigme courant ne portent que sur les objets extérieurs au corps, ce qui permet d’ailleurs de les bouger … si on se sert de notre corps…

Je conseille de vous exercer à la psychokinèse sur la météo. Je la pratique souvent et j’ai vu tout un tas de gens en faire autant. Décidez qu’il pleut pour arroser vos salades sans vous servir d’un tuyau, ou qu’il fait beau parce que vous voulez aller vous promener… Les possibilités sont impressionnantes, j’ai même connu des gens qui jouaient avec ça sans le faire exprès.

Une de mes clientes avait le chic pour déclencher un orage chaque fois qu’elle nous visitait pour avoir un entretien, et elle avait le bon goût de l’arrêter un peu avant de nous quitter ! Ça marchait comme ça : Gabrielle arrivait sous un beau ciel bleu. Cinq minutes plus tard, le ciel était noir et on se faisait saucer, souvent au milieu d’éclairs. Quand le soleil revenait, nous savions que Gabrielle allait partir. Ça a duré un mois : elle arrivait chaque jour à des heures variables car elle dépendait de la disponibilité d’un voisin et de sa voiture. Il nous a fallu quelques jours pour comprendre la coïncidence entre ses visites et les orages, car, comme le temps de ce mois de Mai était généralement beau, nous travaillions dehors, et nous devions donc rentrer en courant lors des premières gouttes !

De toute façon, vous ne risquez rien : si vos décisions n’agissent pas sur le temps qu’il fait, ça se passera comme vous en avez l’habitude depuis votre naissance. Mais si ça ne marche JAMAIS, passez-moi un mail pour que j’aie ENFIN la trace d’un échec avec quelqu’un !

Revenons à notre divinisation. Le fait d’expérimenter le mal ne veut pas dire qu’on doive en être l’auteur (Maudit soit celui par qui le scandale arrive !) ! Le meurtre n’est pas recommandé dans le Décalogue et pourtant de plus en plus de gens pratiquent des avortements, depuis que cette pratique est devenue « légale » ! Or le fœtus n’a pas le même ADN que sa mère : c’est donc un nouvel être qui se retrouve dans la poubelle, et pas l’équivalent d’une appendicectomie ou de l’arrachage d’une dent, pas un morceau du corps de sa mère dont elle peut disposer librement ! Et c’est donc un meurtre légal, commis, à la base, par le « législateur » lui-même, qui a donc le sang d’un paquet de milliers de gosses sur les mains.

Et Simone Veil et son complice Jaques Chirac ne sont probablement pas près d’être divinisés !

À noter que ce n’est pas le fait de tuer qui est mal vu, parce qu’il y a des circonstances où ça peut être licite, mais c’est le crime ou le meurtre, sans considération de l’espèce de la victime, puisque nous tuons sans arrêt des animaux pour nous nourrir : la vie corporelle se propage par des morts qui servent de nourriture pour faire vivre d’autres organismes !

Et Abel a été félicité pour le sacrifice de son agneau alors que Caïn était plus ou moins maudit avec son offrande végétale. Donc la fermière qui tue ses poulets n’est pas concernée par l’article du Décalogue !

L’âme est plus difficile à situer que l’esprit parce qu’elle a de nombreuses caractéristiques.

Fondamentalement c’est un « ordinateur subtil », avec les algorithmes de ses automatismes et sa mémoire. Nous en connaissons déjà un aspect, c’est là où se stockent les images mentales, qu’elles viennent d’un souvenir ou d’un sursaut d’imagination. Mais on y trouve aussi des émotions, des sentiments, moins subtils, et qui peuvent d’ailleurs faire aussi l’objet d’images.

L’esprit n’a pas besoin de mémoire : il peut localiser son point de vue où il veut et même à plusieurs endroits à la fois, et dans l’espace comme dans le temps. Ce que les Hindous appellent la « mémoire akashique », originaire de l’Éther (Akasha).

Par exemple, lors d’une sortie du corps il prend un point de vue « extérieur » (au lieu et à la date où son corps se situe) d’où il peut être conscient de ce qui s’y passe, s’il le veut, sans pour autant abandonner forcément son point de vue habituel derrière la racine de son nez, et les deux images vont se superposer ! Pour éviter les interférences, il vaut mieux fermer les yeux, comme ça, l’image transmise par le corps est toute grise, et elle atténue à peine l’image vue à l’extérieur.

C’est d’ailleurs ce qui se passe lors des NDE (Near Death Experiences) où le cobaye est généralement anesthésié sur sa table d’opération, et voit très bien depuis le plafond que les yeux de son corps sont fermés (on l’a évoqué !). Les circonstances de ce genre d’expérience font que le cobaye s’intéresse très peu à son environnement physique, pour aller voir ce que son paradigme personnel lui indique sur les idées qu’il se fait de la mort qui lui paraît si proche. Au bout d’un tunnel, le Chrétien verra une image du Christ, un Bouddhiste une de Bouddha, un Musulman une de Mohammed, un socialiste, une de Jules Ferry et, s’il est vraiment atteint et désespéré, une de François Hollande…

Je me souviens avoir vécu une sortie du corps très désagréable : j’étais parti un quart d’heure dans le futur dans un endroit que je ne connaissais pas, mais d’où je voyais un rectangle blanc très lumineux qui masquait terriblement la vision transmise par mes yeux, ce qui n’est pas idéal pour conduire… Je ne pouvais pas reconnaître ce dont j’avais une conscience directe, jusqu’au moment où je suis arrivé dans cette pizzeria pour la première fois, et été m’asseoir au fond. Le rectangle blanc était devant moi : c’était la fenêtre !

Et j’étais donc là depuis un quart d’heure avant que mon corps y arrive… sans pouvoir le savoir ! Les images coïncidaient maintenant, et mon extériorisation n’avait plus lieu d’être, et tout est rentré dans l’ordre. Et j’avais réussi à n’écraser personne sur mon chemin ! Et juste parce que je me suis demandé ce que j’allais voir dans cette pizzeria inconnue !

Cette localisation habituelle du point de vue à la racine du nez se trouve au point de vue virtuel correspondant à l’image que fabrique notre âme à partir de la vision de nos deux yeux (mais je radote !). Sachant que des gens peuvent voir les yeux fermés, il est donc délicat de déterminer quelle est la part de la perception corporelle et celle de la conscience directe à moins que votre interlocuteur commence à vous raconter ce qui se passe derrière un mur en béton !

Ou quand un borgne voit en relief !

Je vous sens tout chose ! On disait tout à l’heure que l’esprit était dans la poitrine et voilà maintenant qu’il est dans le front !!! Ce qui provoque la confusion qui fait penser que l’esprit est dans le cerveau… Alors que cette viscère n’est que le central de communication entre l’âme et le corps !

Faites un peu attention ! Ce qui se « localise » dans la poitrine c’est l’esprit lui-même. Ce qu’il localise derrière le nez de son corps, c’est son point de vue, pour qu’il soit compatible avec l’image fabriquée par son âme à partir des perceptions de ses yeux…

Il vous sera pardonné parce que c’est généralement très mal compris ! Par exemple, la dernière expérience de la vidéo LivingMatrix sur le Web, où les expérimentateurs démontrent, aussi, qu’ils ne comprennent rien à ce qui se passe.

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