Idriss Aberkane vous libère le cerveau : ça vaut pas un neuro !

Idriss Aberkane vous libère le cerveau : ça vaut pas un neuro !

Idriss Aberkane vous libère le cerveau : ça vaut pas un neuro !

C’est pas cher, mais ça ne risque de libérer votre intelligence que si elle est artificielle, la seule variété que connaisse et pratique Idriss ! Pourtant son origine algérienne lui fait citer des soufis, dont il a l’air bien loin, à moins qu’il ne les choisisse que pour leur matérialisme comme Richard Francis Burton, ce qui lui permet de se réclamer d’un peu d’exotisme dont ses pareils sont friands. Pour affirmer sa frime, il cite aussi Idriess Shah dont j’ai peur qu’il n’ait pas l’humour et dont j’espère que Shah n’a pas sa paranoïa hyper matérialiste…

Grand pourfendeur des curiosités du système scolaire, il n’a pas l’air de se douter malgré (ou à cause de !) ses trois doctorats qu’IL DOIT EN ÊTRE IMPRÉGNÉ jusqu’au trognon ! Ça serait donc bien qu’il s’en libère lui-même, avant de croire pouvoir en libérer les autres.

Va-t-il prendre ce risque, de découvrir que son intelligence est entièrement artificielle et qu’une fois son cerveau libéré, il ne reste plus rien d’Idriss lui-même ?

Il se présente comme un libertaire, mais l’objectif apparent d’Idriss est de vous convaincre d’être conforme à l’anticonformisme du siècle dernier (et des précédents), qui est manifestement le sien… en particulier avec la mythologie des localisations cérébrales : lui il arrive à 180 zones !

Ça fait plus de 40 ans que les neurochirurgiens savent que c’est du pipeau à force de retirer des lobes détruits par des tumeurs, sans que leurs amputés montrent un quelconque signe de déficience neurologique ! En fait, on le sait même depuis le moyen âge ou des blessés graves avaient perdu la moitié de leur cerveau à la suite d’une bataille amicale et vivaient pourtant normalement ensuite…

Alors faut-il s’étonner qu’Idriss soit un farouche partisan de la théorie de l’évolution dont son passage dans une école catholique a dû le persuader de la validité ! En bon ordinateur humain, il est capable de faire des flopées de citations, et de passer pour quelqu’un de très sérieux. Mais Hollande aussi a fait des études… Que prouvent-elles ?

Coincé dans ses histoires de quantité, il annonce que l’intelligence humaine double tous les 7 ans ! Et comment mesure-t-il ça ? Par le nombre de nouvelles conneries accessibles sur le Web ? (Comme tous les imbéciles qui se sont INDIGNÉS de voir Rayane Bensetti et Lucie Lucas tomber amoureux et se rouler des galoches dans Coup de foudre à Jaipur alors qu’ils les CROYAIENT VRAIMENT frangin et fangine à cause de leurs rôles dans Clem ! Twitter en a tremblé ; 92 sur Richter, brrrrrrrrr !!!) Ou par le volume de la littérature de gare ? Ou encore la multiplication des geeks qui jouent aux mêmes jeux vidéo que lui ?

Après une vingtaine d’années à entendre parler d’« Expériences de Mort Imminente », de « Sorties du Corps », j’imaginais naïvement qu’on soit forcé de prendre leurs conséquences logiques au sérieux concernant la nature de l’être humain et que les intellectuels du genre d’Idriss allaient remettre en cause leur obsessions mécanistes. Mais j’avais oublié la puissance des psychoses scolaires provoquées par leurs méthodes hypnotiques… Et que tous ceux qui parlent de ça sont forcément de doux illuminés, puisque ça n’existe pas pour les gens sérieux. Pas plus que les « coupeurs de feu » utilisés par les hôpitaux pour aider à distance leurs malades sous radiothérapies…

Donc, on est des cerveaux ! Et les neurosciences à la Idriss vont nous rendre infiniment plus intelligents ! Si notre intelligence peut doubler en une demi-heure, on aura bientôt un siècle d’avance sur les imbéciles qui en sont restés à croire qu’il faut voter tous les 5 ans pour des crapules qui deviendront présidents, à moins que la nouvelle et prodigieuse intelligence des foules ne leur permettre enfin de « gouverner » comme le leur font croire le promoteurs de la démocrassie !

Le nouveau livre d’Idriss « Libérez votre cerveau », célébré comme « étonnant » dans le n° 2299 du « Point » du 29 septembre 2016, un numéro qui jouit manifestement de croire échapper aux conventions bourgeoise en laissant tout un tas d’invités s’exprimer pour illustrer et appuyer l’article sur Idriss et que je vous laisserai découvrir… Y compris la prodigieuse « intelligence » d’un singe qui repère plus vite que des humains de trucs affichés sur un écran… ils ont juste oublié de programmer un ordinateur pour qu’il aille encore plus vite que le singe : on est dans l’intelligence artificielle ou pas ? Grands timides, va !

Seulement les loufoqueries d’Idriss n’ont rien d’amusant. Il évite de citer dans l’article, des expériences dont notre Pic de la Mirandole moderne doit avoir entendu parler, de pilotage de cerveaux à distance par des EMPs (Impulsions Électromagnétiques en français..). Parce qu’ils en sont là les copains d’Idriss : on vous colle dans une pièce vide, sans rien vous brancher dessus, et vous croyez être dans l’Himalaya en train de chasser le Yéti (le témoignage d’unjournaliste anglais qui s’est porté cobaye !) !

Le problème de ces apprentis-sorciers, c’est qu’ils croient avoir raison en tripotant les cerveaux à cause de la connexion entre ce viscère et notre conscience. Quand un appel téléphonique ne peut pas aboutir, en déduisez-vous que votre correspondant est mort ? De nos jours c’est le plus souvent le réseau qui n’est pas d’accord, et votre copain est toujours bien vivant et se demande pourquoi vous ne l’appelez pas ? Eh bien pour les neuro-geeks, ça s’arrête au réseau, ou au central : ils ne savent pas ce qui est derrière, ou même qu’il y a quelqu’un. Il faut dire qu’avec les progrès de l’école et des médias, il n’y a pas souvent quelqu’un « derrière » : habituellement il n’y a plus qu’un mental qui sert de logiciel à un corps animal à qui on peut toujours apprendre de nouveaux tours… c’est la conscience qui fait l’expérience d’une mort imminente ou qui « sort » du corps, pas le cerveau… Mais les ordinateurs d’Idriss doivent avoir une conscience, et j’aimerais bien les rencontrer…

La notion de l’intelligence chez Idriss n’est pas aussi intelligente que ça puisqu’il en attribue même une au système végétatif « capable de se souvenir de ses agressions » et à qui il suffirait d’apprendre qu’un virus apparemment nouveau n’est que l’évolution d’un virus qu’il connaît déjà pour éradiquer le cancer et le Sida !

Il n’y a rien d’étonnant à ce qu’Idriss associe mémoire et intelligence, puisque c’est à peu près à ça que se ramène la sienne… mais que fait-il de ce qui est nécessaire à l’organisme pour identifier et surtout reconnaître une agression en supposant qu’il s’agisse de ce genre de processus ? Le logiciel d’un ordinateur n’est pas fait que des données qui lui servent de point de départ…

Idriss est ses potes sont plus dangereux que tout ce qu’on a connu parce qu’ils savent nous reprogrammer (reprogrammer notre mental, mais c’est le principal outil de la conscience qui nous reste) sans avoir à nous demander notre avis ! Au moins, à l’école, vous êtes au courant que vous y avez été. Quand vous regardez la télé, vous savez que quelqu’un l’a allumée et que vous êtes devant ! Avec les neurobricolages modernes vous n’aurez même pas les repères dont se servent les trucs cognitifs du style EMDR !

Idriss sait probablement que nos corps sont des « systèmes asservis » puisque la première évidence d’un tel système c’est sa capacité à garder un paramètre constant quand tout change autour de lui. Comme votre température corporelle. Ou votre composition sanguine quel que soit ce que vous avez pris comme nourriture.

Sauf qu’il n’en tient pas compte.

La première caractéristique d’un système asservi c’est l’existence d’une boucle de feed-back pour pouvoir maintenir le système sur son objectif. L’oubli de ce bouclage provoque deux types d’erreurs chez les matérialistes.

La première est typique de l’allopathie : c’est de prétendre pouvoir agir LOCALEMENT, comme les drogues qui « ciblent la douleur ». C’est parfait pour guérir des éprouvettes qu’on a rendues malades, mais à côté de la plaque pour s’occuper d’un organisme biologique VIVANT. Votre drogue va bien faire son boulot du côté où on l’attend, mais elle va aller PARTOUT où elle pourra réagir avec des trucs pas prévus dans l’éprouvette ! Oubliez Hippocrate avec son : « D’abord ne pas nuire » ! Pour l’allopathe, c’est : « Éviter de tuer le malade pour ne pas perdre de clients bêtement ».

L’autre erreur est celle d’Idriss, croire qu’un élément d’un asservissement puisse être la cause de son comportement. Puisqu’il aime les jeux vidéos, il pourrait en profiter pour être plus futé. Ici l’asservissement est entre le joueur, qui tripote ses manettes, l’ordinateur qui réagit comme il a été programmé, l’écran qui va montrer le résultat avec retour au joueur pour fermer la boucle et lancer sa prochaine action ! Le cause de tout ce tintouin c’est le programmeur qui n’est pas là dans la boucle, pas l’action du joueur. Le programmeur est d’autant plus loin que pour passer du concept de son jeu à sa réalisation il a fallu passer par pas mal d’étapes. Il a du établir un organigramme décrivant logiquement son concept, mentalement si c’est assez simple, par écrit si c’est plus compliqué et/ou qu’il a une équipe. Puis on passera de l’organigramme à une description dans un langage informatique qui permet l’articulation logique détaillée entre les différents paramètres. Ce programme sera compilé, interprété ou assemblé pour le traduire dans un autre langage décrivant les successions d’actions logiques élémentaires réalisables par des mécanismes électroniques. Encore faudra-t-il « charger » le programme résultant dans une mémoire connectée à une « unité centrale de calcul » équipée elle-même d’un programme pour exécuter d’autres programmes (son système d’exploitation). Et brancher le biniou… Clairement la « cause » de ce qu’on va expérimenter n’a plus de rapports directs, matériels ou non, avec le programmeur et son équipe. Imaginer que le cerveau puisse être la cause des mouvements de la vie et, surtout de la part d’un geek, est pitoyable, atterrant d’imbécillité. D’autant qu’au simple niveau logique, chercher une cause dans le domaine de ses effets est une absurdité qui a été repérée depuis quelques millénaires. On l’a retrouvée récemment en s’apercevant que la relation de cause à effet n’est pas « rationnelle ». Autrement dit que LE RATIONALISME N’A RIEN DE LOGIQUE, contrairement à ce que croient des gens comme Idriss. Mais Idriss, comme ses complices est là pour vous vendre que la civilisation a fait un nouveau progrès et ça fait 25 siècles que l’on descend continuellement, et avec un acharnement méritoire, dans cette boue de la crétinisation prétentieuse !

En fait quand j’ai dit que le programmeur n’avait pas de rapport avec le jeu sur la console du mec, il en a bien un : c’est justement celui de cause à effet ! C’est d’autant plus fort que cette relation existe avec toutes les consoles sur lesquelles des joueurs jouent au même jeu ! Autrement dit, à nouveau, l’intelligence du programmeur cause de ce jeu n’a plus rien à voir avec ses utilisateurs, TOUS ses utilisateurs : donc elle ne peut pas « être » dans les consoles… puisqu’il « possède » toujours son concept chez lui, même si entre temps il est passé à autre chose ! Ce détail ferait immédiatement penser à quelque chose pour un Soufi, mais je n’ai pas le courage de l’expliquer à Idriss, je lui souhaite vraiment d’en rencontrer un qui aura la patience de lui jeter des perles…

Ce programmeur invisible de ses joueurs me rappelle que, dans ma description du feedback du jeu, j’avais un peu détaillé les mailles de la « partie console », mais pas du tout le joueur que j’avais considéré globalement. La beauté des asservissements, c’est qu’on peut les décomposer comme on veut TANT QU’ON N’OUBLIE PAS LA GLOBALITÉ du système qui est la raison d’être de tous ses éléments ! Et donc qu’on a conscience que ce qu’on considère individuellement n’est qu’un aspect hypothétique de l’asservissement total.

Une attitude intellectuelle devenue peu fréquente, puisque, depuis Aristote on parle d’analyse, c’est-à-dire qu’on considère tout comme un ensemble d’éléments individuels, ou en tout cas, individualisables. Ce qui nous interdit toute approche globale qui serait pourtant utile en biologie, mais pas seulement. Ça pourrait aussi servir aux matheux pour réaliser qu’une continuité n’est pas un de leurs « ensembles » et qu’elle ne peut pas plus se « décomposer » en « éléments » qu’un corps vivant en ses organes sans que le corps n’en meure…

Passons donc au découpage arbitraire de notre joueur. En utilisant celui qui en est fait depuis des millénaires, basé sur des éléments assez différentiables et identifiables. Le plus visible c’est que notre joueur a un corps ! La console aussi a une partie matérielle… Pour le joueur, relativement visible aussi, mais seulement par ses effets, il BOUGE, il est ANIMÉ : donc il a une ÂME. Le logiciel de la console aussi est « visible » par ses effets, encore qu’il ait l’avantage d’avoir un programme connu que l’on peut visualiser ou imprimer. Il s’agit pour le corps comme pour la console de leur fonctionnement automatique, de leur système réflexe, réactif. Et c’est là que la comparaison a du plomb dans l’aile ! Car le joueur a aussi une conscience, un truc capable de comprendre, de savoir où il est, ce qu’il fait, ce qui donne l’impression qu’il a une intelligence si son comportement est cohérent, qui est liée à son âme et à son corps, alors que celle de la console est « chez » son programmeur. Ce qui permet au joueur de comprendre ce qu’il fait en dehors des réflexes qu’il a programmé sur son âme, et au programmeur d’avoir pu concevoir son jeu en imaginant avoir affaire à des joueurs dont la conscience pourrait correspondre à la sienne pour en comprendre les finesses. J’espère qu’il y a des lecteurs à qui ce parachutage de l’intelligence rappellera quelque chose…En conclusion, la conscience du joueur est liée individuellement à son âme et à son corps alors que celle du programmeur, et l’intelligence qui en découle, est éparpillée chez tous ses utilisateurs sans autre relation qu’une relation de cause à effet, et qu’on remarquera indépendante du temps et des lieux, la seule condition au niveau du temps étant que le programmeur ait fini de programmer son jeu AVANT qu’un utilisateur puisse s’en servir…

On a vu que le logiciel, et la conscience, de la console était invisibles, sauf à en imprimer le listing, ou à aller bouffer avec le programmeur dont on NE VERRA malgré tout que le corps. Car le programmeur et ses joueurs ont en commun d’être des êtres humains chez qui on peut considérer les mêmes éléments…

Or un matérialiste a HORREUR de ce qu’il ne voit pas. Et un hyper matérialiste veut, contre toute évidence, qu’il n’y ait que CE QU’IL VOIT qui puisse être réel et agir ! (C’est ironique : le mot évidence voulant dire : « provenant d’une vision », et même si on voit qu’il n’y a rien de visible, c’est parfaitement « visible » qu’il n’y a rien : il y aurait donc des aveugles qui ne voient même pas quand il n’y a rien à voir !!!) Même Aristote avait compris que la cause du mouvement était immobile… Et pourtant il a raté bien d’autres marches dont nous avons bénéficié de l’héritage.

Autrement dit pour Idriss et ses troupes, l’âme et l’esprit (l’autre nom de la conscience) n’existent pas, et là, on va plus loin que les cathos qui ont programmé l’éducation de notre Idriss et qui acceptent au moins qu’un homme ait une âme : ils n’ont perdu que l’esprit lors d’un ancien concile (un jour de Grève de l’Esprit Saint qui ne leur a pas rappelé la description de Saint Paul, qu’il était d’ailleurs loin d’avoir « inventée »…)

Donc pour Idriss, les hommes ont leur esprit matérialisé dans leur cerveau, et on va pouvoir les reprogrammer avec des combines de neuro geeks, plus efficaces que celles hypnotiques de Wundt et Pavlov dont Idriss lui-même a constaté les dégâts dans l’éducation mondiale.

Petit oubli : toutes ces combines mécaniques, électroniques, électromagnétiques, et matérielles en général, ne sont que des transmissions d’information, sans intervention d’une conscience qui sache de quoi on parle… Au niveau physiologique et psychologique on parlera de perception en ce qui concerne la réception d’informations et de moteur en ce qui concerne leur envoi à l’extérieur.

La situation du programmeur en tant que cause de tous les jeux en service, sans rapport matériel avec ces derniers montre pourtant clairement la particularité de l’esprit et son indépendance de l’espace et du temps dans lesquels pataugent les composants matériels (physiques ET psychiques), mais comme je l’ai dit je ne le commenterai pas ici.

Or la conscience humaine peut être plus ou moins active : nous savons tous qu’elle se repose lorsque nous dormons profondément et que nous laissons l’âme faire son boulot d’animation du corps. Nous savons aussi que des choses nous échappent, que l’on peut être plus ou moins conscients : ce n’est pas du tout ou rien !

Comme je l’indiquais, même avec des techniques hypnotiques, il est possible de retrouver le point de départ et d’annuler la programmation correspondante parce que l’esprit a au moins un souvenir qu’il s’est passé « quelque chose ». Mais si on vous tripote le cerveau de l’extérieur sans connexions filaires, comme mon journaliste anglais, on va pouvoir faire de nous des robots parfaits, le rêve des gouvernant depuis 25 siècles ou plus… J’imagine que pour lui avoir fait croire qu’il était dans l’Himalaya, on a dû enregistrer les champs électromagnétiques du cerveau d’un  cobaye qui s’y trouvait vraiment et qu’on a trouvé un moyen de les faire rejouer dans une chambre de bonne londonienne à un cobaye, qui lui au moins a le souvenir d’avoir servi à l’expérience…Rêvons un peu : vu sa grande familiarité avec le Soufisme, je n’imagine même pas que l’histoire de l’esprit du programmeur dont l’intelligence a provoqué la naissance de ces milliers d’univers, puisse évoquer à Idriss plus que ce qu’il a compris de ses sSoufis ! Or tous ces petits univers sont animés, et ont donc une âme, en l’occurrence le logiciel de l’auteur, qui agit sur un corps, en l’occurrence la console produite par son fabricant. Croyez-vous que ça suffira à ce qu’il comprenne où chercher l’intelligence qu’il croit avoir trouvé dans le « cerveau », et qu’il décide d’arrêter son neuro-hacking du sabotage de l’asservissement vital des être humains, en court-circuitant leur esprit, même si c’est plus élégant et moins détectable que tout ce qu’on a connu jusqu’ici (Rappelez-vous le scandale des images subliminales !).

Rêvons encore un peu : d’ici une vingtaine d’années, il est probable que toutes les voitures seront des robots sans chauffeur, qui véhiculeront des êtres humains sans esprits devenus aussi des robots, sans qu’on puisse savoir pour l’instant si on programmera les passagers pour leur apprendre à conduire… En revanche, au plan physiologique, il est à souhaiter qu’on ne va pas inventer des godemichets robotisés avec une tête chercheuse, à l’image de celles des robots aspirateurs d’aujourd’hui qui vont chercher tout seuls les trous de leur prise de courant pour avoir du jus !

Excitantes visions d’avenir, ne trouvez-vous pas ? Mais n’ayez pas peur, même si Idriss y comprenait quelque chose et décidait d’arrêter, il serait remplacé par des légions chargées du même but qu’il croit pourtant personnel, et qui pilote l’humanité depuis des lustres !…

Regardez bien le visage de prédateur de notre copain ! Et on parlait d’apprentis sorciers ? Eh bien il serait temps de voir un peu plus loin, ou d’un peu plus haut…

Idriss Aberkane

Exorcistes de tous les pays, à vos goupillons !!!

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