La fabuleuse histoire de la mentalité républicaine

La fabuleuse histoire de la mentalité républicaine

La fabuleuse histoire de la mentalité républicaine

Ce petit opuscule de René Sédillot disponible en pdf est un must read si vous voulez arrêter de vous faire arnaquer par les républicains bien pensants. Cette page fait suite à la précédente où j’évoquais le jihad républicain qui avait suivi la révolution de 1789. Le plus gros de la présente page est un florilège du premier chapitre de Sédillot…

Le cout de la Révolution Française

« Comment, de la Révolution, pourrait-on dissocier l’Empire? »

Sédillot commence par nous donner son point de vue, mais le fait confirmer par Napoléon soi-même !

« Les deux épisodes s’enchaînent, sur un espace de temps qui n’excède pas la moitié ou le tiers d’une vie humaine. Ils ne font qu’un, et ce sont le plus souvent les mêmes personnages qui les ont animés. Le lieutenant Bonaparte, jacobin militant, trouve son prolongement naturel dans le général Bonaparte, pourfendeur des royalistes sur les marches de Saint-Roch, et dans le Premier Consul, qui fait enlever, juger, exécuter le duc d’Enghien, avant d’en finir avec Cadoudal. « Je ne suis, dit Napoléon à Sainte-Hélène, qu’un signet dans le livre de la Révolution. » »

Fort de cette considération il offre une première mention du coût de la révolution : Deux millions de morts

Et il commente

« Tel semble être, aux seuls dépens de la France, le coût des guerres de la Révolution et de l’Empire. Deux millions: c’est à peu près autant que ce que coûteront ensemble à la France les deux conflits les plus meurtriers de l’histoire, ceux de 1914 et de 1940. Mais le sacrifice est plus lourd quand il frappe un peuple de quelque 27 millions d’âmes, que s’il se rapporte à 40 millions de citoyens.

C’est pour aider les autres pays à bénéficier de l’égalitarisme que Napoléon aurait été guerroyer !

« Mais c’est bien sur les champs de bataille que les pertes sont les plus lourdes. Sur les champs de bataille, ou plus exactement à cause d’eux: car les pertes majeures se situent après le combat, dans les hôpitaux où les blessés agonisent faute de soins, souvent emportés par la gangrène ou le typhus. »

Le génie des Républicains : le DROIT à la décapitation !!! On avait déjà DES TAS DE DROITS à c’t’époque !

« Avec la Terreur, l’élimination des indésirables revêt des formes légales pour devenir un moyen de gouvernement. Robespierre oublie qu’à la Constituante il a proposé d’abolir la peine de mort. Mais l’assemblée a préféré, en octobre 1789, DÉCRÉTER LE DROIT ÉGAL DES CITOYENS À LA DÉCAPITATION, JUSQU’ALORS PRIVILÈGE DE LA NOBLESSE. »

Comme quoi la république est une idée trop intelligente pour la laisser aux républicains ! (comme la guerre, trop sérieuse pour la confier aux militaires !)

Une efficacité perdue si on en juge par les résultats d’aujourd’hui ! Probablement ce qui les rend nostalgiques…

« La guillotine travaille en série, place de Grève, puis place de la Révolution et à la Barrière du Trône renversé, par charretées de 50 à 60 victimes quotidiennes aux plus beaux jours: soit 1862, à Paris, de mars 1793, date de l’entrée en action du Tribunal révolutionnaire, à juillet 1794, date de la chute de Robespierre; et finalement, compte tenu des exécutions postérieures à Thermidor, 2639 » : partout où les contre-révolutionnaires ont tenté leur chance, les délégués du Comité de salut public rivalisent dans l’extermination. À Toulon, devenu Port-de-Ia-Montagne, Fréron se vante de faire tomber 200 têtes par jour. « Il y a déjà 800 Toulonnais fusillés, déclare-t-il allègrement. La République est vengée d’une manière digne d’elle. » « Ni l’âge, ni le sexe n’ont été épargnés », commente fièrement « Brutus Bonaparte, citoyen sans culottes». Il n’existe évidemment pas de statistique globale des exécutions révolutionnaires: à défaut des contemporains, les historiens chercheront à tenir cette macabre comptabilité. La plupart opinent pour 17 000 condamnations à mort sous la Terreur (après octobre 1793), et pour 35 000 victimes en tenant compte des décès en prison et des exécutions sommaires. »

Vendez-les tous, la république y reconnaîtra les siens…

« Il n’y a plus de Vendée! Elle est morte sous notre SABRE LIBRE, avec ses femmes et ses enfants. Je viens de l’enterrer dans les marais de Savenay. J’ai écrasé les enfants sous les pieds de mes chevaux, massacré les femmes qui n’enfanteront plus de brigands. »

« Je n’ai PAS UN PRISONNIER À ME REPROCHER. J’ai tout exterminé … Les routes sont semées de cadavres. Il y en a tant que sur plusieurs points ils font des pyramides. »

« Ainsi le général François Westermann rend compte de ses hauts faits, conformes d’ailleurs aux instructions de la Convention qui, par décret du 2 août 1793, a ordonné la destruction systématique et l’incendie de tout le pays, récoltes comprises, en même temps que la mise à mort des rebelles. »

Maintenant, il faut éviter les gros mots ! Comme « révisionnisme » !

« Faut-il parler de génocide? Le mot ne date que de 1944, et il a été forgé pour désigner le drame juif. Certains commentateurs, qui le trouvent trop porteur d’une « charge émotionnelle et symbolique », lui préfèrent, en la circonstance, le mot « massacre ». La nuance est subtile. Mais si l’on s’en tient à la proportion des victimes par rapport au peuple concerné, les habitants des provinces de l’Ouest sous la Révolution ont payé de leur vie plus encore que les Israélites sous l’occupation hitlérienne. Dans les deux cas, on note une même volonté délibérée d’extermination. »

« À Nantes, où ont été entassés les prisonniers faits à Savenay, le Conventionnel Jean-Baptiste Carrier commence par fusiller par groupes de cent ou deux cents. Cette méthode lui semble trop peu expéditive, et l’entassement des cadavres propage les épidémies. »

Nos républicains ont beau jeu de pleurnicher sur les migrants qui se noient… :

« Pourquoi ne pas charger la Loire du soin de débarrasser la République de ceux qui refusent ses bienfaits? Il fait couler dans le fleuve une gabarre sur laquelle quatre-vingt-dix prêtres ont été entassés. Ce n’est qu’un premier essai. La technique des noyades est mise au point: chaque nuit, dans les prisons, on prélève cent ou deux cents détenus, on les jette dans des bateaux à fond de cale, et, sabords et pont dûment cloués, on fait couler bas les embarcations. »

« Carrier appelle ces baignades des « déportations verticales ». Si des hommes et des femmes périssent de la sorte ligotés ensemble, il en fait des « mariages républicains». Après ces exploits, la Loire, promue au rang de « baignoire nationale», charrie des corps dont se repaissent les poissons et les corbeaux: le chargé de mission de la Convention peut se targuer d’avoir noyé quatre ou cinq mille hommes, femmes et enfants. Mais il se vante et il en rajoute: en six noyades, des calculs plus modérés portent sur 1 800 victimes, dont peut-être 800 pour la baignade la plus réussie. Et il se peut que les « mariages républicains» relèvent de la propagande antirévolutionnaire. »

C’est de là que viendrait le « mariage pour tous ? Mais c’est pas grave, ya qu’à baiser comme dit l’Empereur de l’époque !

« « Une nuit de Paris réparera ce carnage. » Ce propos, prêté à l’empereur au soir de la bataille d’Eylau… », mais continuez donc en chargeant le pdf…

En tout cas quelle que soit la valeur de l’idée républicaine, elle inspire de curieuses idées. Pas étonnant qu’elles donnent l’impression de se perdre, voilà pourquoi la tendre Belkacem et ses équipes veulent endoctriner nos chères têtes blondes avec les idées fortes qui ont donné naissance à la république pour éviter le ramollissement du FN !

Pour les compléments lire aussi Le Génocide franco-français: la Vendée-Vengée (P.U.F.).

 

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