Les conséquences peu remarquées des paradigmes de la science physique sur la thérapeutique.

Laissez-moi faire le détail de mon expérience dite « de la tête du physicien » en abrégé, TdP. Il vous faut un physicien et un mur. C’est assez simple : vous appuyez la tête du physicien sur le mur. D’APRÈS LUI, puisque rien ne bouge, les forces en présences sont en équilibre, ce qu’il écrit comme « la somme des forces est nulle ». Sauf qu’en général le cobaye va gueuler ce qui laisse à penser que l’expérience n’a pas un résultat aussi nul que ça. Si on regarde en détail, et D’APRÈS LUI, sa tête réagit contre les forces appliquées par vous et par le mur avec des forces « égales et opposées » pour ne pas se transformer en bouillie de TdP. Si vous êtes étonnés par le fait que des choses égales soient aussi opposées c’est que les scientifiques se simplifient la vie en oubliant de dire que c’est la valeur des forces qui est égale et que c’est leurs directions qui sont opposées. Si la déclaration dont on vient de parler ne vous a pas interpelé, cherchez la définition de « égal » dans un dictionnaire et trouvez un physicien dont vous pourrez écraser la tête : elle est très pleine, mais très mal foutue… On se retrouve maintenant avec 4 forces dont la somme est nulle d’après les dictateurs de la physique. Si votre physicien gueule encore, c’est que cette somme nulle ne représente qu’un aspect de l’expérience, et en tout cas pas le résultat que vous en obtenez. D’autant que d’après votre victime, son crâne réagit de chaque côté par une force « égale et opposée » à votre étau entre vous et le mur. À l’instigation d’un dénommé René Guénon, prenons le point de vue d’un alchimiste, ou plus précisément d’un hermétiste. Occupons-nous de l’oreille qui se trouve de votre côté. Vous appuyez dessus, ce qui tend à comprimer la TdP. La tête quant à elle cherche à garder son volume et tente donc de se dilater. L’hermétiste vous dira que votre force est compressive ou « coagulante » et que la réaction de la TdP est expansive ou « dissolvante » et qu’en tant que telles les forces respectives sont inférieures à 1 pour la compression et plus grandes que 1 pour la solution, 1 représentant l’équilibre et aussi le PRODUIT des forces, et non la SOMME. Cette fois le second membre de votre égalité n’est pas nul, et votre physicien a le droit de gueuler puisqu’il se passe bien quelque chose. Et l’équation « coagula » × « solve » = 1 représente bien mieux la réalité que le F + F’ = 0 qui n’évoque qu’une apparence toute partielle du résultat. Et l’inégalité même des deux « forces » est bien traduite par leur différence de valeur alors que le signe des forces physiques est tout à fait arbitraire et la valeur de ces forces est bien la même, et le résultat est annihilé. Pour les matheux, on passe de l’alchimie à la physique en prenant les logarithmes Qu’est-ce que ça vient faire avec la thérapeutique ? Prenons donc un malade et une maladie. Pendant 5 minutes, oubliez que Korzybski disait que les maladies n’étaient que des abstractions des médecins et imaginons qu’elles aient une réalité objective. Visiblement, une maladie est une réaction du corps à quelque chose qui ne lui a pas plu. Ce qui le fait passer de l’état de santé à celui de malade (là, Korzybski serait content de moi !). En général le corps réagit par une  inflammation, c’est à dire quelque chose d’expansif ou de « dissolvant ». Sauf que cette réaction est celle du corps lui-même. Ce qu’exprime parfaitement le cas du cancer où on a une course pour la survie entre celle du « malade » et celle du cancer lui-même. Les médicaments allopathiques sont généralement « coagulants » en cherchant à « combattre » l’inflammation, donc le corps lui-même. Ce qui fait dire aux allopathes quand tout s’arrête, indifféremment que la maladie ou le malade est guéri ! Si c’est la maladie qui est guérie, qu’est devenu le malade ? Or l’équation des allopathes, à l’image de celle des physiciens c’est que maladie + médicament = 0. Vous remarquerez que le malade ne fait pas partie du calcul, c’est pour ça que le résultat est nul. La version hermétique serait « solve maladie » × « solve médicament » = 1 sauf que le produit de deux nombres plus grands que 1 ne risque pas d’être égal à l’unité. L’unité en question, c’est le corps du malade, qui en l’absence de maladie et de médicament est normalement en bonne santé. L’approche homéopathique qui ne peut pas masquer son origine hermétique est sensiblement plus sensée. Car le médicament homéopathique intervient pour aider le « solve » de l’organisme, et c’est en fait un « coagulant » à cause de ses doses infimes et de sa dynamisation. Des tas de gens se sont guéris de maladies très graves, jusqu’au cancer, en laissant le corps faire son boulot de « solution » avec des jeûnes, quelques fois jusqu’à une trentaine de jours. Mais le simple fait d’arrêter de donner au corps des choses qu’il n’aime pas produit aussi des miracles (à condition de savoir lesquelles), n’en déplaise aux toubibs. Tout ça pour dire à quel point la culture du paradigme matérialiste est d’une crétinerie verticale et a imbibé la plupart de nos façons de voir dans les domaines les plus divers. Un seul domaine y échapperait : « droite + gauche = nullité absolue ! », ce qui vaut mieux que de se demander ce que vaudrait leur produit… car la nullité n’est qu’une illusion comme en physique. Mais faut-il se demander quel est le produit des politiciens ou simplement regarder autour de soi ?