La thérapie du 21ème siècle sera-t-elle quantique, métaphysique ou simplement logique ? (N°12 Torah)
La thérapie du 21ème siècle sera-t-elle quantique, métaphysique ou simplement logique ? (N°12 Torah)
Nous sommes en train d’étudier un texte que le Principe nous a envoyé pour nous expliquer comment Il a tout fait. Dans Son domaine, il y a peu de choses dont on connaisse les noms, si tant est qu’elles en aient. Nous avons vu la dernière fois que Son utilisation du mot « jour » devrait évoquer ou symboliser quelque chose comme les étapes préparatoires à l’enfantement de Ses projets. Il suffit pour cela de tenir compte du contexte, ce qui indique qu’il vaudrait mieux comprendre ce contexte au moins un peu. Or, grâce à Saint Jean, on sait qu’on doit partir d’un Principe consistant dans toutes les possibilités de manifestation, dont les premières concernent le Verbe et Dieu, ce dernier étant chargé de choisir l’ordre, dont celui que la Genèse biblique décrit avec des mots relativement courants, mais dans un sens pas courant du tout.
On s’était quitté avec trois questions en suspens… Et d’abord, l’histoire des Cieux et de la Terre.
Clairement, nous n’en sommes pas au 4ème « jour », et l’univers avec ses corps célestes n’existe pas encore. Donc, ce qui est sûr, c’est que ces Cieux ne sont pas le Ciel et que la Terre n’est pas notre planète.
Mais par référence avec notre situation actuelle, le Ciel est l’endroit d’où nous viennent la pluie et la lumière du soleil, ce qui est censé nous animer et même nous faire croître sans que ça soit aussi « matériel » que la terre et ses rochers. Les nuages sont des promesses visibles de pluie, laquelle apparaîtra sous forme de gouttes transparentes. Puisqu’on a déjà utilisé le mot, les promesses nous ramènent aux possibilités, aux principes « individuels ». La terre, elle, est bien visible, mais opaque, autrement dit on ne voit pas ce qu’il y a dedans.
Chaque goutte de pluie peut représenter une possibilité particulière, c’est-à-dire quelque chose qui « définit » ce qui va exister. Ces « définitions » ne sont rien d’autre que des indications de ce que la chose va être en passant « à l’acte ». On a un mot pour ça : c’est une « essence », ce qui fait que quelque chose est CE qu’elle est (du latin esse être) ! Mais pour « ex-ister » (=être à l’extérieur, devenir visible) encore faut-il lui « donner corps », lui fournir une « sub-stance » (ce qui sert de support, qui est en-dessous), ce que représente bien la terre qui fournit la nourriture aux essences reçues du ciel pour en faire des plantes, par exemple. Cette substance est en fait une essence TRÈS particulière, la possibilité de l’opération de la manifestation elle-même, qui doit se combiner avec les autres essences, celles qui définissent CE qu’il y a à manifester. D’ailleurs la Genèse insiste sur le fait que cette Terre est « sans forme » (parce qu’elle a besoin d’être « in-formée » par les essences des Cieux) et vide, parce qu’il n’y a rien dedans, même pas d’espace en fait, car si la terre avait un caractère spatial comme notre planète, son espace serait « plein d’espace », et non pas « vide »
Autrement dit, les Cieux et la Terre sont les considérations nécessaires pour que l’on puisse parler de tout le reste, et la première « chose » à « fabriquer » va être la lumière. Ça va pas un peu vite ? On n’a encore ni espace, ni temps et on veut faire un truc avec des ondes qui ont besoin d’espace et de temps !
Fiat lux, la bagnole italienne qui veut rivaliser avec Rolls Royce…
J’ai déjà vendu la mèche au début de ce feuilleton, cette « lumière » c’est celle de la compréhension, une considération que le Principe s’obstine à introduire dans la plupart de Ses explications (les divers textes traditionnels) pour insister sur le fait que nous sommes les productions d’un Principe qui produit tout d’abord la possibilité de comprendre, ce qui ne paraît pas si absurde, sinon comment pourrait-on savoir tout ça, et le reste ?
Mais Il est encore plus futé pour insister sur le fait que rien n’est encore manifesté de façon « palpable » (comme l’émotion dans un stade de football d’après les commentateurs de la télé…), et Il nous précise qu’il ne faut pas confondre la ténèbre et la lumière, bien que ni l’une ni l’autre ne soient perceptibles. Eh oui ! La ténèbre est « avant » la lumière, elle en est le Principe spécifique, son essence, sa promesse. Or la lumière dont on parle ici n’a rien de « lumineux » au sens physique et il est important de ne pas confondre cette absence de manifestation avec sa simple possibilité qui, elle, par définition n’est pas manifestée non plus, ni même manifestable tant qu’elle n’est qu’une essence…
L’amusant, c’est que c’est même explicité par la présentation des « jours » : Ils commencent par une « nuit » : un soir suivi d’un matin ! C’est à dire une période de ténèbres préparatoires à la lumière du lendemain…
Et on arrive à notre troisième énigme, car sans en avoir l’air on a résolu bien plus que la deuxième…
Bon Dieu, mais c’est bien sûr !
Pourquoi Elohim insiste-t’Il pour nous dire à la fin de chaque jour que ce qu’Il a envisagé était bon ?
Aviez-vous remarqué que dans ce bas monde, les choses peuvent être plus ou moins bonnes alors que dans ce que Elohim prépare, on n’entend pas parler de ce qui pourrait être mauvais ou mal ? D’ailleurs on entend pas parler d’ombre associée à la lumière, mais simplement d’une ténèbre qui n’est que son annonce ! Pire : il nous dit que la lumière est « bonne », il ne nous dit pas que la ténèbre est « mauvaise », d’autant qu’elle « arrive » avant.
Mais parce qu’il ne s’agit pas de notre univers !
Tout ce qui est décrit n’est qu’une préparation à la fabrication de notre monde, proprement dit… Comme on le voit on est vraiment loin de la « création du monde » des traductions « officielles » du premier verset, d’autant qu’on vient déjà de s’en taper 4 autres !
Récapitulons la version « officielle »…
1 (Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre.) 2 La terre était informe et vide: il y avait des ténèbres à la surface de l’abîme, et l’esprit de Dieu se mouvait au-dessus des eaux. 3 Dieu dit: Que la lumière soit! Et la lumière fut. 4 Dieu vit que la lumière était bonne; et Dieu sépara la lumière d’avec les ténèbres.… 5 Dieu appela la lumière jour, et il appela les ténèbres nuit. Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin: ce fut le premier jour.
La mention d’un abîme est une évocation spatiale d’un truc dont on parle comme s’il était en-dessous du Principe : l’Esprit de Dieu. Mais en plus de cette référence à l’espace, la succession du soir et du matin introduit la possibilité de la chronologie, en fait ici surtout, comme il n’y a pas de temps, la succession de la Logique, encore que la référence soit plus précise puisqu’elle introduit un cycle, un « jour », qui va se répéter, ce qui va permettre de mesurer le temps à venir et qui sera donc mesurable alors que rien n’indique que la succession logique le soit. Ce n’est qu’une promesse de plus car le temps ne se mesurera que grâce au mouvement, dont la possibilité ne concerne pour l’instant que l’Esprit qui plane, un mot (esprit) dont je rappelle qu’il concerne l’élément le plus léger d’un composé. Et la possibilité explicite d’une lumière qui permette de percevoir, en plus de celle qui permet de comprendre, arrivera le 4ème jour avec la fabrication de la possibilité du soleil.
Peut-être avez-vous remarqué que ce sont surtout les principes, les bases, les points de départ qui m’intéressent. Aussi ne vais-je pas détailler les jours suivants et vous êtes assez grands pour découvrir ce qu’Elohim vous en raconte.
Un détail tout de même. La vie est créée au 3ème jour alors qu’on n’a pas encore les astres du 4ème jour. Ce qui la fait bien apparaître comme l’objectif principal de tout ce tintouin, et comme la caractéristique de ce Verbe à qui on demande de tout manifester, ce qui Lui permettra d’annoncer plus tard qu’Il est la Voie, la Vérité et la Vie !
Quoi qu’il en soit, après 6 jours, le domaine où « tout est bon » est terminé, et nous n’aurons pas de description de la succession qui va engendrer la dualité : le domaine du « bien et du mal ». Tout au plus saurons-nous qu’on y accède par un arbre, un pilier central et commun qui relie les deux…
Mais le passage des six jours à la manifestation du Paradis proprement dit, n’est pas décrit, lui non plus, parce qu’il n’y a pas de « mécanisme » pour passer d’un principe à ses productions : c’est DANS la nature du Principe d’être la cause de ses conséquences… donc il suffit d’en connaître les choix !
En tous cas vous l’avez peut-être remarqué : contrairement à certains protestants qui y voient une évolution plus intelligente que celle de Darwin, parce que de nature divine, il n’y a aucune trace d’évolutionnisme dans la Genèse biblique. Qu’il soit darwinien ou pas, l’évolutionnisme est simplement une idée PARFAITEMENT ET UNIVERSELLEMENT IDIOTE. Et Darwin s’en doutait un peu puisqu’il a dit que « l’œil était son cauchemar » : essayez un peu d’imaginer quelles sont les étapes par lesquelles doivent passer les yeux pour arriver à ce qu’on connaît ! Ne serait-ce que pour « mettre au point » la transformation de chair opaque en humeurs translucides, la focalisation sur la rétine avec ses possibilités d’accommodation, le développement des muscles (tant externes qu’internes) qui la permettent et leur vitesse de réaction, les changements de géométrie de l’iris pour s’adapter aux conditions d’éclairage !!! Il a dû y avoir pas mal de chaînons manquants darwiniens qui ont dû se cogner aux arbres et aux rochers qu’ils n’ont pas vus… D’ailleurs, et c’est ce qui cloche le plus, les chaînons manquants non plus, personne ne les a vus depuis 1882 !
On touche là à un exemple de ce qui nous empêche « d’examiner les choses », comme la Bible elle-même nous y invite, et ce qui a été repris par Saint Paul. À l’école, quand on « étudie », on n’a pas besoin d’examiner quoi que ce soit puisque les profs nous disent que ça a déjà été fait et qu’un génie a trouvé LA réponse. Après examen, il s’avère que bien peu de ces prétendus génies ont trouvé des réponses intelligentes, et que leurs trouvailles ne sont pas transmises par des gens beaucoup plus intelligents : profs, écrivains, ministres, etc.
Toutefois les considérations exposées dans la Bible restent à un niveau pré-cosmogonique, et pour nous rapprocher de ce qui intéresse le Docteur Anthony, nous allons aller chercher des considérations plus anthropologiques, toujours en nous servant de données fournies par notre
Principe chéri.
À bientôt pour le n°13.