La thérapie du 21ème siècle sera-t-elle quantique, métaphysique ou simplement logique? (N°13 Sankhya)
La thérapie du 21ème siècle sera-t-elle quantique, métaphysique ou simplement logique? (N°13 Sankhya)
Comme prévu, on va s’inspirer d’une autre considération de notre Principe, j’ai nommé le Sankhya des Hindous. Au cas où ça ne serait pas clair, il n’est pas question de chercher un « concurrent » à l’exposé biblique. Nous ne faisons que sélectionner parmi de nombreux points de vue, ceux qui sont le plus susceptibles de nous apporter des réponses, c’est à dire des considérations acceptables correspondant à nos expériences quotidiennes. Or les considérations du Sankhya se rapportent directement à notre nature d’êtres humains.
Faut-il faire une croix sur la Logique ?
Ça serait une bonne idée puisque la croix en est un symbole et c’est même là-dessus qu’Elle a terminé son Incarnation.
Autrement dit : ce sous-titre cache une plaisanterie.
Pas tant que ça, puisque nous devons « examiner toutes choses », et donc nous n’allons pas éliminer la Croix sans l’avoir regardée un peu en détail !
En fait on l’a déjà évoquée sans trop prévenir. Son « axe vertical » est celui qu’on parcoure du haut en bas depuis qu’on a considéré que le Principe était « au-dessus » de ce qu’il fait naître, et on a évoqué son « axe horizontal » en parlant de la logique de la succession temporelle ; la succession chronologique.
On peut considérer que l’axe vertical traverse une indéfinité de plans horizontaux dont un des plus bas serait notre monde physique et où les relations de cause à effet se traduisent de façon temporelle. Et dans ce plan, spécifiquement, on parlera de chrono-logie… On verra que dans les autres plans horizontaux on peut aussi avoir des sortes de logiques « horizontales » entre des éléments successifs. C’est notre prison temporelle qui nous oblige à parler en termes « d’avant » et « d’après » dans des domaines où le temps n’existe pas (on a même un mot pour en parler, c’est é-ternel, hors du temps), comme, par exemple, quand la Genèse nous parle de jours successifs. Je compare souvent ça à une ménagère qui écrit la liste de ses courses alors qu’elle est chez elle, et d’ailleurs que l’ordre de sa liste ne correspondra pas forcément à l’ordre de ses emplettes… Mais tout est prêt, même en vrac ! Elohim est plus savant…
En récapitulant les considérations de la Bible on a pu identifier : la considération d’un Principe appelé Elohim ou l’Esprit de Dieu (c’est aussi le nom que les musulmans donnent au Verbe en rapportant cet esprit à Allah), puis une zone préparatoire de 7 jours pour avoir tous les Principes qui vont se manifester au Paradis, un mot qui nous vient du sanscrit Paradesha ce qui initialise notre lien avec le Sankhya. Plus tard dans la Bible on aura des détails sur le fait que l’homme soit créé à l’image de Dieu et qu’il y a des trucs en dessous du Paradis, l’un où existent des inconvénients comme la maladie, la mort et les hommes politiques et un autre encore plus inférieur, l’Enfer, peut-être est-ce là d’ailleurs au milieu des démons que nous trouverons les politiciens en question…
En fait, il devrait être clair que ces lieux, dont on parle, comme pour la Logique, en référence à notre expérience d’humains incarnés dans un espace, ne sont que des façons de parler d’états différents correspondant à autant de plan horizontaux sur notre Croix de la Logique.
Les voyageurs pour le Sankhya feraient bien de se diriger vers l’embarquement…
Comme on l’a dit, la considération biblique concerne la cosmologie, et pour comprendre le détail de notre constitution nous allons appeler le Sankhya à l’aide.
Ce texte détaille la façon dont nous sommes équipés d’une âme et d’un corps sans se préoccuper de ce que le Verbe devra faire pour que ce que le Sankhya décrit soit disponible. En particulier, il considère que la matière existe déjà pour que nous ayons des corps et même que les plantes et les animaux soient là pour nous servir de nourriture.
On va malgré tout partir également de notre première fonction, cette possibilité de connaissance universelle que les Hindous de leur côté appellent Buddhi. Et que nous avions identifiée comme la troisième fonction de la Trinité, L’Esprit Saint. En considérant que Buddhi puisse être le principe de nos esprits individuels, de nos consciences, il leur faut une « substance universelle », prakriti, l’aspect productif du Verbe qui va pouvoir engendrer de tels esprits. Leur seule capacité est de pourvoir connaître, quitte à connaître des choses qui n’existent pas encore et que les consciences vont demander au Verbe de réaliser, ce qui est étranger au point de vue du Sankhya. Lequel considère comme indépendant de la réalité humaine l’existence d’un « plan » horizontal correspondant au psychisme, où nos consciences vont s’équiper de tanmatras (cinq facultés de perception concernant le son, le toucher, la vue, la saveur, l’odeur) et de cinq facultés d’action (dont vous allez voir à quels organes elles correspondent), et d’un autre plan horizontal correspondant à l’univers physique et où nos consciences vont s’équiper de cinq organes des sens corporels de perception, les bhutas (ouïe, toucher, vue, goût, odorat, dans le même ordre que les facultés psychiques) et cinq organes d’actions (excrétion, génération, préhension, marche, parole) correspondants et reliés aux facultés psychiques dont on vient de parler. Remarquons en passant que ça commence par l’excrétion, un exemple dont l’industrie ferait bien de s’inspirer pour devenir écologique… La conscience s’appelle ahankara pour les Hindous, mais il est une autre faculté psychique, caractéristique de l’homme, et que les Hindous appellent manas. La racine man a été récupérée par la plupart des langues modernes puisque c’est même le nom de l’homme en anglais, et dont nous avons fait hu-man-ité en français. Cette faculté est considérée comme centrale, et elle est propre à notre espèce, ou à l’incarnation des ahankaras dans cet univers. On en parlera comme du « mental » pour garder le souvenir de la racine… Vous trouverez des tas de façons de compter tous ces éléments suivant les considérations dont ils sont l’objet, mais ces détails n’ont pas d’importance pour ce que nous avons en vue. Dans le pire des cas, reportez-vous plutôt à « L’Homme et son devenir selon le Vêdanta » de René Guénon qu’aux « experts » du Web qui ne semblent pas avoir des sources hindoues de la qualité de notre Français ! En plus, si vous allez sur ce bouquin, vous verrez qu’on peut raconter des choses bien plus compliquées que moi, et c’est précisément parce que ça a déjà été fait que je n’ai pas besoin de recommencer…
Schématiquement, la constitution de l’être humain telle que la voit le Sankhya se répartit donc à un niveau « spirituel », avec ahankara, un niveau psychique avec l’âme, le mental et les facultés de perception et d’action et un niveau physique avec ses organes dont nous connaissons bien les détails. Ce dernier est le seul à bénéficier des conditions spatiales et temporelles de notre univers. Donc ni l’esprit, ni le mental n’ont besoin, ni ne disposent, de cet espace et de ce temps. C’est grâce aux corps qui leur sont attachés que l’on peut repérer des dates dans les domaines sans temps (autrement dit éternels).
Laissés à eux-mêmes les ahankara se nourrissent de la Buddhi universelle et c’est leur domaine propre. Tout ce qui et en dessous va donc s’exprimer de façon plus individualisée et c’est principalement cette différence entre l’universel et l’individuel qui va caractériser les nuances entre le spirituel et le psychique. Manas n’est pas que notre faculté de raisonnement, il est aussi concerné par l’imagination, la mémoire, les sentiments ou les émotions. Et la proximité du plan psychique et du plan physique fait que des éléments du premier peuvent manifester des interactions avec le second comme des possibilités de télépathie, de psychokinèse (poltergeist), la perception d’entités indépendantes, des « sortes d’animaux » du domaine psychique comme des fées, des nains, tout le petit peuple des forêts du Moyen-Âge que certain sont toujours capables de percevoir aujourd’hui. Les émotions sont très facilement perceptibles avec un peu d’entraînement et même à des distances considérables.
D’autres interactions impactent encore plus le domaine physique comme l’effet Kirlian, et il existe aujourd’hui des « caméras GDV » qui filment et enregistrent sur des ordinateurs les « auras » Kirlian pour permettre à des thérapeutes de se guider sur les traitements qu’ils préconisent. GDV veut dire Gaz Discharge Visualisation, mais pour en savoir plus, je vous envoie lâchement sur le Web.
Si de telles machines présentées comme quantiques peuvent effectivement manifester physiquement des interactions avec des réalités d’un autre ordre, la possibilité inverse, c’est-à-dire une action physique, comme un son, qui impacterait le domaine quantique confine à l’escroquerie. La « chaîne de causalité » présentée par le Sankhya descend en effet du Principe au physique et ne donne l’illusion de remonter que si quelque chose de psychique ou de spirituel oublié réagit à des événements matériels et donne l’impression que ces événements ont des conséquences spirituelles ou autres.
Il y a habituellement tout un tas de choses stockées dans nos mentals qui peuvent être relancées par des impulsions électriques au niveau du cerveau et qui réveillent des images dont certaines peuvent donner des impressions convaincantes de réalité.
Car fondamentalement ce « mental » n’est autre chose que notre « âme », ce qui anime notre corps, et qui fait que nous n’avons pas à nous préoccuper de notre circulation sanguine, pas trop de notre respiration et de notre digestion, des détails de la plupart de nos actions, comme la marche ou la course (peu de gens se préoccupent de savoir quels muscles contracter pour avancer). Les âmes des animaux aussi sont capables de choses étranges comme on peut le constater au cirque, sans avoir besoin d’un esprit pour les commander.
Là où commence le problème, c’est quand on se met à utiliser n’importe comment les facultés d’automatisme du mental, ce qui nous introduit de plein pied dans le domaine d’Anthony…
Enfin !