La thérapie du 21ème siècle sera-t-elle quantique, métaphysique ou simplement logique ? (N°14 Ghazali)

La thérapie du 21ème siècle sera-t-elle quantique, métaphysique ou simplement logique ? (N°14 Ghazali)

La thérapie du 21ème siècle sera-t-elle quantique, métaphysique ou simplement logique ? (N°14 Ghazali)

Imam_GhazaliOn dispose maintenant de deux jeux de considérations dont il va falloir faire une sorte de synthèse, pas au sens d’une « réunion » comme les philosophes, mais de l’intégration de l’une dans l’autre. Et d’ailleurs d’en profiter pour considérer quelque chose que nous avons presque oublié en prétendant nous occuper de TOUT considérer… Ce qui devrait nous amener à utiliser encore d’autres indications de notre petit Principe.

La considération de Ghazali : « Avant, au-dessus et avec » !

C’est bien beau de se polariser sur Le Principe, mais on a un peu négligé le reste… Parce qu’il y a autre chose de plus ? Bien sûr, même qu’on n’arrête pas d’en parler : Ses productions !

Alors considérons-le maintenant AVEC TOUTES ses productions en nous souvenant qu’à son niveau il n’y a ni temps ni espace et donc que pour avoir toutes ses productions il ne faut pas se limiter à un lieu ou une époque particulière.

Pour conserver notre manie d’utiliser notre vocabulaire « physique » et nos considérations d’espace et de temps, par rapport à ses productions, nous dirons que le Principe est « au-dessus », et puisqu’il produit aussi le temps, qu’il est « avant ». Nous arrivons donc à la remarque sournoise de Ghazali dans l’intro de son « Tabernacle des Lumières » : ce Tabernacle est « Avant, au-dessus ET avec ! » Et ce n’est autre qu’Allah !

Cette fois-ci, comme on a vraiment TOUT considéré, on a un autre nom pour « ça », c’est l’Infini, au sens propre = sans aucune limite, pas celui que les matheux ont donné à leur version revue et corrigée. Mais d’autres messages du Principe en parlent avec d’autres noms, comme Brahma pour les Hindous ou El pour les Hébreux. Il y a donc bien des nuances à considérer dans les différents mots ou noms attachés à la divinité. Mais comme on le constate, la seule chose absolument nécessaire c’est la considération offerte par le Verbe et transmise par Saint Jean de ce Principe au départ de tout : le reste peut se constater…

Rappelons nous que nos considérations n’impliquent nullement que les choses considérées aient une réalité « formelle » comme nos mm2 de plancher. Et c’est ainsi que ce que nous avons envisagé en parlant de « plans horizontaux » devrait plutôt être vu comme des espaces empilés de façon continue, sans délimitations précises des uns avec les autres.

Il y a une raison impérieuse pour considérer ahankara dans l’espace spirituel bien qu’il soit caractérisé comme le premier élément individuel. C’est qu’il participe de l’universalité de ce domaine, comme on a eu l’occasion de voir en parlant de la façon dont ahankara avait été fait À L’IMAGE de Dieu. Car, comme Dieu, nous pouvons demander au Verbe de réaliser nos considérations.

Dieu a pourtant une véritable image, c’est à dire avec l’inversion caractéristique des réflexions dans un miroir : c’est l’Univers. Dans ce dernier les arbres ont les branches vers le ciel et des racines en terre, alors qu’en Dieu, les racines sont au Ciel. C’était un entr’acte !

Le langage humain nous piège à nouveau ! Parler de « demander » semble impliquer un « langage »… or il n’y a aucun « son », ni aucun support d’écriture ou de lecture, pour les « échanges » entre les fonctions de la Trinité et les consciences de nos petits humains. Il n’y a au mieux que les considérations des uns et des autres, qui ne sont manifestées que sous forme de pensées. Il y a une pirouette à effectuer pour s’en sortir, c’est de considérer le silence, comme un langage. Et au niveau du Principe, ce n’est pas si bête, puisque le « silence » peut être la promesse d’un son ou d’un langage. Et c’est d’ailleurs l’erreur que font les protestants, en traduisant le Verbe par La Parole. Ce qui revient à matérialiser Dieu, une bien mauvaise idée, sans parler d’y voir un blasphème contre l’Esprit !

Donc notre langage silencieux va baigner les fonctions de la Trinité, les idées de Dieu et nos pauvres personnes, et le plus curieux c’est que notre Docteur Anthony va en parler, mais sans avoir apparemment identifié de quoi il s’agit, coincé qu’il est au fond de son mépris de ce qui est « religieux ».

Pour parler des limites floues entre nos différents domaines, je vais utiliser un terme informatique passé dans le langage courant : un interface. Ahankara joue donc le rôle d’interface entre le spirituel et le psychique. En ce qui concerne l’interface psychique/corporel, je vous laisse choisir où vous voulez situer votre distinction entre les « facultés » et les « organes ». Sachant que deux organes oubliés par le Sankhya sont de bons candidats pour ce rôle : le sang et l’influx nerveux. On a vu que le sang, un organe liquide, est déjà assimilé à l’âme du Verbe, et on peut considérer que cet influx, plutôt du genre énergétique, puisse être le lien avec manas, et même plus ou moins directement avec ahankara. D’ailleurs pour les Hindous, ces deux organes sont mis en rapport avec les deux aspects du monde psychique, à savoir la chaleur pour le sang et la lumière pour les nerfs, les deux caractéristiques de téjas, l’élément igné.

C’est d’ailleurs la raison pour laquelle les transfusions sanguines n’ont rien d’anodin, car en plus du sang sont transfusés tout un tas d’éléments psychiques dont on pourrait se passer. Il faut dire qu’à l’heure de la pensée unique, le mal a déjà été fait et il y a bien peu d’éléments psychiques transfusés qui ne soient pas déjà chez l’heureux récepteur…

L’important, en rapport avec notre étude, c’est que seul ahankara est à l’image de Dieu, et donc c’est le seul composant des êtres humains à pouvoir faire des demandes au Verbe pour qu’Il les réalise. Et nous ne pouvons nous servir d’aucun intermédiaire sans abdiquer notre privilège divin. Ce dont Anthony devrait tenir compte, s’il en était au courant…

L’Art pour l’Art, ou l’art contre l’Art ?

Parlons cinq minutes de ce langage du silence. On a deux exemples, si l’on veut, des idées divines. Le premier c’est la décision « soit lumière » ! Que Son Verbe va effectuer. L’autre concerne Ses idées mathématiques dont Il nous a confié l’accès en parallèle avec son utilisation pour fabriquer le reste.

Le langage qu’Il utilise pour nous en parler directement est évidemment le Silence, Il n’en a pas d’autre, et Son complice est notre fonction enseignante : l’Esprit Saint. Qui ne fait pas davantage de bruit. Pourtant ces idées divines peuvent engendrer des idées humaines qui peuvent se traduire jusqu’à des images, en ce qui concerne la géométrie. Et on sait pour les avoir subies que ces idées peuvent donner naissance à des expressions parlées, écrites ou dessinées.

Saviez vous que c’est la définition universelle et Traditionnelle de l’Art : contempler les idées divines pour les exprimer de façon sensible afin que les spectateurs puissent remonter de cette expression à l’idée divine qui en est la source !

Tout ce qui nous reste de ça en Occident semble bien se limiter aux icônes, encore que pour fréquenter des iconographes, je peux témoigner que bien peu en ont la moindre notion. D’ailleurs ils se contentent le plus souvent de recopier les icônes d’anciens maîtres, ce qu’une photocopie fait bien plus vite, bien plus précisément et pour beaucoup moins cher. Ce n’est pas qu’en recopiant d’anciennes icônes ils aient la moindre possibilité de savoir si elles sont l’expression du prototype qui sert de prétexte, puisque les spectateurs de l’Art doivent aussi avoir certaines qualifications… dont les commentaires qui sont habituellement faits (genre : elle est très belle !) n’indiquent pas vraiment l´existence…

Mais l’art moderne est une démarcation de cet Art sacré. L’amateur d’aujourd’hui va pouvoir remonter depuis le dessin, la sculpture, la musique, la danse, le poème, aux névroses qui lui correspondent dans le mental de l’artiste qui joue donc le rôle de Dieu. Il n’y a pas que les jeunes qui aient des idoles… La contemplation des idées divines est donc remplacée par la noyade dans des âmes malades. Quel progrès ! Au cas où vous auriez remarqué que les amateurs modernes sont un peu dérangés, maintenant vous en connaissez la raison. Le marché de l’art vaut bien (en dollars) l’industrie du sport…

Et il ne vous serait jamais venu à l’esprit que les Maths soient la forme la plus naturelle de l’Art, d’autant que dans ce domaine là aussi, les névroses ont remplacé les idées divines !

« Quand une balle de quelques centimètres vous arrive dessus à 200 km/h, évitez de réfléchir » Yannick Noah

Pour servir de transition, finissons avec une étrange idée de notre Docteur à propos d’une capacité qu’il attribue au mental…

On a vu en détail que le mental ne peut faire que percevoir, que ce soit en direct par ses facultés ou par l’intermédiaire des organes de son corps. Il n’a pas plus de conscience qu’un ordinateur, ce qui n’empêche pas ce dernier de réagir à l’appui sur une touche de fonction ou une touche de souris… grâce à un logiciel immatériel

Or d’après Anthony, le mental est une demi-seconde en avance sur le temps physique.

C’est ça qui doit être pratique pour synchroniser la conduite d’une bagnole de course…

En gros sa demi-seconde est le temps qu’il faut pour qu’une balle de service aille d’un bout du court à l’autre. Seulement à quel moment la conscience est-elle au courant de cette perception anticipée ? Et plus généralement quel est le Vrai temps : celui du corps, celui du mental, celui de la conscience ou celui de l’horloge du court ? Ce qui nous amène à une autre curiosité.

Pour Anthony, le temps n’existe pas ! Démonstration : il n’est pas la même heure en Californie et en Australie. Curieuse méthode de se servir du truc dont on veut précisément démontrer l’inexistence !

D’autant que ce n’est pas très décisif. Deux endroits sur le même méridien seront à la même date même s’ils sont distants de 5000 kms, sauf si un des points est au pôle (nord ou sud) car pour lui la date est une fenêtre glissante d’indétermination de 24 heures…

Einstein s’est beaucoup intéressé à la synchronisation de montres se déplaçant à des vitesses relatives sans arriver à une conclusion bien nette. Mais ne pas s’apercevoir qu’on utilise le mouvement de rotation de la terre repérée avec la direction du soleil et que nos fuseaux horaires sont précisément l’indication de la réalité du temps est assez décevant. Plus généralement, Anthony fait tout un laïus sur l’importance de la notion « d’ici et maintenant » dont il a dû entendre parler lors de ses longues études de spiritualité avec des Occidentaux ou des Orientaux occidentalisés, qui ne valent pas mieux.

Alors essayons de l’aider. Et faires vous-même cette expérience périlleuse. Fermez vos yeux alternativement en supposant bien sûr que vous en ayez deux, sinon demandez à un copain de faire l’expérience et de vous la raconter. Les images reçues par chacun des yeux sont-elles les mêmes ? Cela viendrait-il de ce que vos yeux soient à une dizaine de centimètres l’un de l’autre ? Quel est l’œil qui vous sert d’« ici » ? Compte tenu de la vitesse de la lumière et du fait que vos yeux sont aussi à peu près à un tiers de nanoseconde l’un de l’autre, quel est l’œil qui vous sert de « maintenant » ? Et au bout de combien de temps votre mental a-t-il bidouillé les images reçues de vos deux yeux pour en faire une image en 3D dont votre conscience sera consciente, et quand ? Et même en combien de temps votre œil compose l’image qu’il reçoit ?

Et d’où votre conscience est-elle consciente ?

En voilà des questions auxquelles Anthony ne répond pas.

Et ce serait bien pire avec des oreilles plus distantes l’une de l’autre et avec un son qui se traîne par rapport à la lumière. Et comment arrive-t-on à s’en sortir avec autant d’informations à autant de moments différents ?

Noah n’est pas un prototype d’intellectuel mais sa carrière au tennis a montré qu’il avait un assez bon contrôle de son corps, de son mental et de sa conscience. Et qu’il savait que ce n’était pas son mental en avance qui rattrapait ses balles. D’autant que des expériences où des cobayes sont équipés d’électro cardiogrammes et d’électro encéphalogrammes montrent que c’est l’ECG qui réagit le premier à l’événement (l’apparition d’une image sur un écran d’ordinateur), que le corps verra se produire une fraction de seconde plus tard. L’EEG quant à lui réagira avant l’apparition de l’image mais après l’ECG. Or toujours d’après notre Source et les expressions qu’Elle a confiées aux diverses Traditions, la conscience est située dans le cœur de notre corps, le mental dans la tête. Et cette « intelligence du cœur » n’est pas qu’une formule poétique, elle reflète une réalité vérifiable… Mais pour aller plus loin, il va falloir parler des rapports entre nos ahankaras et notre univers physique.

See you…

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