La thérapie du 21ème siècle sera-t-elle quantique, métaphysique ou simplement logique ? (N°24 Logos)
La thérapie du 21ème siècle sera-t-elle quantique, métaphysique ou simplement logique ? (N°24 Logos)
Passons donc à son chapitre « Laisser aller et laisser faire ». Ça peut paraître contradictoire chez quelqu’un qui veut vous indiquer comment faire que vos idées se manifestent ! Alors essayons d’imaginer à quoi il veut en venir.
Fondamentalement, c’est une exhortation à indiquer que ce n’est pas par nos efforts que les choses se produisent, mais il ne faudrait pas en conclure que c’est un encouragement à la passivité.
Partons de la base : nous sommes de purs esprits, mais incarnés, avec un mental accessoire. Que pouvons-nous donc « faire » en dehors de « penser » ? Mais j’ai un meilleur mot ! Comme vous avez pu le remarquer je me rapporte souvent à l’étymologie ce qui me permet d’échapper aux interprétations humaines, puisque l’origine des langues se confond avec celle de l’univers et qu’elles ont forcément été produites par le Verbe, qui nous l’indique en nous offrant son nom : le mot « verbe » est celui qui indique une action ! Et pourtant c’est du Français. Mais pas bien récent, tout de même. La sécurité consiste à se renseigner sur les langues de l’Âge de Bronze, c’est-à-dire d’il y a plus de 6500 ans, comme le grec. Et en grec, ce « Verbe » se dit « logos » ! En ont dérivé tout un tas de variations de l’idée de « mise en rapport ». Parce que, fondamentalement, le Verbe lui-même, met en rapport de pures possibilités avec leur réalisation effective ! Et la moindre de ces dérivations n’est pas la Logique dont le boulot du Verbe est d’ailleurs précisément l’expression. Ce que saint Jean n’a pas loupé en faisant commencer son Évangile par « Dans LE Principe était LE Verbe » ! Ce principe n’est rien d’autre que toutes les possibilités de ce qu’on peut constater, sous forme physique, onirique, conceptuelle, ou autre. Et le Verbe a pour job de manifester ces possibilités, c’est-à-dire de les faire exister dans un domaine ou un autre.
Mais pas n’importe comment !
Imaginez qu’un seul des objets qui vous entourent existe simultanément à tous les endroits possibles de votre pièce ! Où allez-vous vous asseoir maintenant ? Ce truc est partout, et même sur toute la planète, puisqu’il peut aussi être ailleurs que dans votre pièce.
Donc ce Verbe a besoin de savoir quoi manifester, et ce choix est la fonction de Son Père de qui Il attend les ordres. Autrement dit qu’Il lui signale Sa Volonté. Or la Bible nous signale que la première volonté (pensée ou « parole ») de ce père a été « Fiat lux » (c’est en latin pour donner un goût d’ancien, mais on peut le traduire par « Sois, Lumière ! ». Évidemment comme cet « ordre » a été à l’origine de toutes les manifestations, ce qu’on appelle la « parole de Dieu » ne peut être qu’une « façon de parler », puisqu’il faudrait déjà que la Parole existe, un truc pour lequel on devra attendre la manifestation de l’Univers et de machins (les hommes) qui pourront les prononcer.
C’est si difficile à comprendre ? Alors pourquoi personne ne le dit ?
Et c’est quoi cette prétendue « lumière », sans espace et sans temps ?
Celle de la « compréhension », comme quand on demande à quelqu’un de nous éclairer de ses lumières…
Et n’espérez pas vous en sortir avec une pirouette d’anticlérical primaire, les Védas Hindous racontent exactement la même chose en expliquant que la première production ordonnée par Brahma est celle de Buddhi, l’« Intellect Universel », donc, la possibilité que des choses soient comprises. En l’état, les nuances entre le Père du Verbe et Brahma, ne font pas partie de mes projets immédiats d’explications, mais vous pouvez vous douter qu’ils ont des rapports…
En fait, tous les peuples avaient compris ça il y a 25 siècles et plus ; des Celtes, aux Chinois en ajoutant les Indiens d’Amérique, qu’ils soient du nord, du centre ou du sud !
Vous apprécierez l’intelligence d’un Père qui pense d’abord à faire que tout puisse être compréhensible avant de demander à son Fils de manifester quoi que ce soit d’autre. Et vous apprécierez aussi dans quel état se trouve une humanité qui n’y comprend plus rien !!!
En fait, le vrai mystère est que pour manifester la lumière, le Verbe a dû d’abord se « manifester » Lui-même !!! Mais qui a dit qu’il doive être manifesté ? Jean nous en dit que c’est une des possibilités du Principe, comme Son Père d’ailleurs, et que c’est déjà sous cette forme qu’Il va pouvoir TOUT manifester comme Il l’expliquera plus tard, par exemple par la plume de Paul dans la lettre aux Colossiens en 1:16 ou l’épître aux Romains en 11:36 ! D’ailleurs cette lumière originelle (qui peut tout nous faire comprendre) n’est pas bien différente de l’Esprit Saint (qui doit tout nous enseigner) et qui était ce qui avait l’air de manquer à la Trinité !
Donnons à ce Père le nom qui lui est communément attribué de « Dieu » bien qu’il soit assez impropre, et continuons.
Donc ce « Dieu » qui n’a pas de gosier pour parler, et son Verbe qui pas de mains, pas de pieds, pas de GPS ni de fusée interplanétaire, et pas d’oreilles pour entendre ce que son Père ne dit pas, ont fabriqué tout le « machin » dans lequel on pleure… Et grâce au Père, c’est plutôt intelligemment agencé. Autrement dit, il sait choisir dans son stock de possibilités celles qui ne mettront pas la pagaille… Puisqu’Il montre autant de discernement dans Ses choix, je suggère même que nous le laissions être Tout-puissant !
Revenons sur terre avec notre logos…
Et revenons donc à mon étymologie. Je voudrais vous parler du mot « considération ». Ça ne se rapporte pas à un affameur idiot (con si des rations !), mais au fait qu’avec nos pensées, nous pouvons être « avec » (con-), les « étoiles » (-sidéra-tion). Autrement dit en tant que consciences, nous pouvons être « con-scients » (évidemment), c’est-à-dire savoir ce que sont des choses distantes (-scient = scio, séparer) en les intégrant (ou les assimilant) chez (en) nous (con-). On demande souvent ce qu’un mot « veut dire », mais avec l’étymologie, on peut demander au mot lui-même ce qu’il veut NOUS dire, ou même ce que le Logos veut NOUS dire puisqu’il vient de Lui, si les hommes ne l’ont pas défiguré depuis !
Si donc nous envisageons la seule action possible à un esprit, penser, sous l’angle du mot « considérer », nous allons découvrir les surprises que ce que le mot promet. La première de vos considérations est probablement que vous pouvez considérer la faire ? Ça ne vous rappelle pas l’histoire du Verbe qui manifeste tout sans avoir besoin d’être manifesté Lui-même ?
Dommage !
Considérez maintenant un ours bleu ! C’est facile : vous n’avez qu’à l’imaginer ! Considérez l’écran où vous lisez ça. C’est facile : vous n’avez qu’à le regarder en ouvrant les yeux… Considérez maintenant le soleil ou les étoiles, c’est facile : pour le soleil il suffit qu’il fasse jour et pour les étoiles qu’il fasse nuit. Et ne m’embrouillez pas avec des histoires de nuages, ou alors considérez-les ! Tout ce que je cherche à vous faire faire c’est de considérer quelque chose apparemment un peu plus loin qu’une image mentale ou votre environnement immédiat…
Si la considération des étoiles justifie le « sidéral » de « considération », votre ours bleu le justifie encore plus, parce que si vous avez l’impression qu’il n’est qu’à quelques centimètres de vous, personne d’autre ne le voit : en fait il est « au-delà de l’univers », de l’espace et du temps, et ça, c’est, à proprement parler, bien plus « sidérant » !!! Ça ne veut pas dire que personne ne puisse le voir, si un de vos copains considère qu’il peut voir les images mentales des autres, et que ce soit vrai : j’ai rencontré un type qui a guéri son chat en effaçant l’image mentale dans la quelle la bestiole était coincée… Ne limitez pas trop non plus votre paradigme. Considérez-en un plus vaste. Ce coup-ci j’ai pas dit que c’était facile.
Vous avez peut être remarqué que je vous ai fait considérer des tas de trucs différents, mais qu’à chaque fois il s’agissait d’UNE considération d’UN truc particulier… Alors oubliez les matheux et leurs axiomes : le mot « UN », c’est le nom de l’opération spirituelle, la seule que nous puissions faire en tant qu’esprits. Et si vous « comptez » vos considérations, vous allez utiliser les noms de la série de vos considérations : un truc, deux trucs, trois trucs… Ces noms des nombres existent dans toutes les langues. La nouveauté c’est que dans tous les pays et à toutes les époques, deux et trois font cinq, une considération qui ne dépend plus de votre fantaisie personnelle, parce qu’elle est universelle : une considération « divine » comme Platon les appelait : Les « êtres » mathématiques sont en effet des « idées de Dieu ». Donc si vous ignorez les mathématiques modernes, vous pouvez les considérer sans avoir de prof qui vous impose son petit point de vue racorni d’être humain. Un nouvel élément « sidérant » pour notre collection de considérations.
Regardez maintenant votre main, et considérez-y UN pouce, UN index, UN majeur, UN annulaire et UN auriculaire, si vous les avez tous. Au niveau de la quantité ils sont tous UN, au niveau de la qualité ils ont tous des noms différents. Mais si vous y considérez UN doigt, puis UN autre doigt, encore UN autre doigt, et encore UN , et un dernier UN, avec votre nom générique de « doigt » vous avez compté jusqu’à cinq. En vous servant de « trucs » de « machins » ou de « bidules » pour vos considérations, vous pouvez compter indéfiniment, sans avoir besoin d’identifier ce que vous considérez. Il n’empêche que si vous considérez UNE paume en plus de vos cinq doigts, vous allez considérer UNE main. Donc vos considérations vous permettent de regrouper les choses comme vous le voulez, elles ne prouvent RIEN quant à la vérité ou la réalité de ce que vous considérez. Vous pouvez considérer un cercle carré, vous aurez seulement du mal à vous en faire, ne serait-ce qu’une image mentale. Ça n’empêchera pas un matheux de vous dire qu’on peut y voir la limite d’un cercle quand son rayon tend vers zéro ou la limite d’un carré quand sa diagonale tend aussi vers zéro. En oubliant que la limite d’une série n’appartient la plupart du temps pas à cette série, et que leur « cercle carré » n’est plus qu’un « point », ni un cercle, ni un carré.
Si vous considérez que les matheux sont des gens « sérieux » l’exemple que je viens de donner montre qu’en ayant oublié de s’en tenir aux idées de Dieu, ils font surtout preuve de beaucoup d’imagination, comme les scientifiques qui se basent sur les maths modernes pour considérer leurs hypothèses, souvent sans autre fondement que leur propre imagination, ce qui n’empêche pas que d’autres puissent les partager ou plutôt les reproduire. Et ça ne vaut pas que pour les seuls gens qu’on pourrait croire indiscutables… Alors que penser des philosophes, des historiens, des inventeurs de systèmes politiques…
Notre liberté de considération EST ABSOLUE, mais elle devrait vous induire à ne vous occuper QUE de considérations UNIVERSELLES, c’est à dire que tout le monde peut faire, comme celles que j’indique ici (oubliez l’histoire du chat !), c’est à dire à vous en tenir à ce que l’univers LUI-MÊME peut vous indiquer, ou quelques uns des « livres sacrés » qui racontent des considérations véritablement universelles, en vous reportant à l’étymologie de la version originale en cas de doute. En tout cas, fuyez comme la peste les considérations de nature individuelle humaine, sinon vous ne pourrez jamais gagner grand chose en discernement. Autrement dit vous continuerez à marcher sur la tête ! Pour toujours !
Également : imaginez-vous autour d’une table avec des copains. Chaque participant aura une considération DIFFÉRENTE de cette table puisque chacun va la voir d’un point différent, et pourtant vous serez d’accord sur son « existence ». Ce passage du subjectif à l’objectif ne va tenir qu’à la considération que vous en avez : il est donc inutile d’en chercher la méthode. Mais vous avez intérêt à le maîtriser si vous ne voulez pas passer pour un cinglé.
Une dernière précision : vous pouvez considérer des choses tout à fait réelles sans que ça soit facile à partager. Par exemple considérez un centimètre carré quelconque sur la table ou le mur d’en face. Si vous ne le dessinez pas, peu de gens pourront considérer le même. Autrement dit, la matérialité ou l’existence physique ne sont pas non plus des critères de la « réalité individuelle » de vos considérations.
Je souhaite évidemment que le Dr Anthony ait compris tout ça, mais j’en doute, vu les énormités qu’il énonce à propos d’un Dieu qu’il se garde bien d’expliciter, comme je le disais la dernière fois…
Et à ce propos, vous n’êtes pas sympas. Vous m’avez laissé faire des tartines de glose sur les hypothèses (gratuites ?) dont j’accusais Anthony. Vous n’avez donc qu’à vous en prendre à vous si nous remettons au prochain post l’examen de la déclaration fracassante comme quoi « La volonté de Dieu est notre volonté », encore que vous puissiez commencer à vous douter de ce qu’on va en dire… grâce précisément au présent texte !