La thérapie du 21ème siècle sera-t-elle quantique, métaphysique ou simplement logique ? (N°25 Confiance)

La thérapie du 21ème siècle sera-t-elle quantique, métaphysique ou simplement logique ? (N°25 Confiance)

La thérapie du 21ème siècle sera-t-elle quantique, métaphysique ou simplement logique ? (N°25 Confiance)

Bon ! On est à peu près équipé pour examiner ces histoires de volontés relatives entre Dieu et nous, toujours en se souvenant que, le Dieu d’Anthony, on n’en sait pas grand chose. Mais commençons par une remarque du Docteur :

L’impatience est un manque de confiance

Si on regarde bien ce qu’on a dit la dernière fois, nous disposons du catalogue des mêmes considérations (la Possibilité Universelle) que ce que nous avons appelé Dieu, pour y faire notre choix. On peut même y voir l’explication que nous aurions été faits « à Son image » ! Et la justification qu’Anthony nous fasse « choisir » de « nous sentir bien » ! Cet objectif mesquin (à la place d’aller bien) trahissant probablement un manque de confiance d’Anthony lui-même.

Donc, nous nous retrouvons dans la même « situation que Dieu » : n’ayant, en tant qu’esprits, ni bras ni jambes, nous en sommes réduits à devoir « considérer » pour choisir ensuite. Mais nous avons deux types de considérations : le premier qui n’est qu’une sorte d’opinion et qui ne concerne que nous, et un autre qui concerne le fait que ce que nous considérons soit réalisable ! Or quand Dieu décide de choisir une possibilité pour la faire se réaliser, il « demande » à son Fils de la manifester.

Pouvons-nous en faire autant ? Le Verbe nous dit que « Oui », puisqu’il explique à Pierre, à la fin de la Cène, qu’« Qu’étant son Seigneur, Il est à son (notre) service) » ! Donc contrairement à la théologie un peu simpliste d’Anthony, nous ne pouvons rien faire… d’autre que de demander au Verbe de manifester nos considérations.

Alors pourquoi l’impatience serait-elle un manque de confiance ? Le Verbe et Son Père sont dans un domaine où il n’y a pas de temps. Donc l’exécution d’une manifestation devrait être instantanée ! Encore faudrait-il, et c’est la SEULE condition, que votre considération soit exécutable, c’est-à-dire qu’elle corresponde à une possibilité réelle. Si par exemple vous voulez déplacer un objet matériel solide pour le mettre à un endroit où un autre se trouve, il va falloir que votre considération soit une vraie possibilité, ce qui implique probablement, en tenant compte de votre propre paradigme (votre considération modale, substantielle, implicitement à la base de toutes celles que vous êtes en train de faire) que l’obstacle qui occupe la position envisagée dégage le plancher. À moins que votre paradigme considère que deux éléments matériels solides puissent être au même endroit au même moment ! Après tout, on peut bien planter un clou dans une poutre !

Autrement dit, si votre considération ne s’actualise pas immédiatement, plutôt que de vous énerver, une considération qui ne vise que votre état spirituel ou mental, regardez si quelque chose dans votre paradigme ou dans la réalité qui y correspondrait rend cette actualisation impossible. Parce que les limitations de votre paradigme ont déjà été prises en compte par le Verbe qui les a actualisées. Donc vos impossibilités ne peuvent venir que de vous au moment où vous avez choisi votre paradigme, c’est à dire le plus souvent au fur et à mesure de votre enfance où vous avez décidé de croire ce qu’on vous disait, même si les adultes qui vous entouraient (parents, amis de la famille, profs) ne vous donnaient pas trop le choix. Les gens les plus puissants que j’ai connus, qui étaient capables de psychokinèse, étaient totalement incultes (ou presque) et c’est ce qui fait leur liberté de considérations manifestables, sauf qu’ils ne savent pas à quoi ils la doivent !

Alors, je ne sais pas ce qu’Anthony raconte au sujet de :

Savoir comment et quand c’est inutile !

Mais je viens de vous donner les bases pour répondre à cette question. Vous êtes parfaitement conscients de certains éléments de votre paradigme comme probablement le fait de croire que deux choses solides ne peuvent pas s’interpénétrer, auquel cas ne considérez pas une situation dont vous êtes sûrs (ou persuadés) qu’elle est impossible.

Je renouvelle mon incitation à jouer avec la météo. C’est un domaine où vous savez par expérience que tout est possible, même si on vous a endoctriné au sujet des anticyclones, des dépressions, des fronts froids et chauds, des cumulus et des cirrus. Et vous avez pu constater que les prévisions des experts en météo sont particulièrement peu précises. Donc, à moins que vous soyez dans une sécheresse totale, si vous avez besoin qu’il pleuve, considérez qu’il pleut !

Mais surtout ne dites rien à personne. Les considérations de plusieurs esprits se combinent entre elles, et n’importe quel petit malin peut considérer le contraire juste pour vous ridiculiser… Quelques rares fois, j’ai mis au courant mon entourage de mes considérations météorologiques, mais c’était parce que j’étais sûr que je pouvais leur faire confiance. Par exemple, j’ai indiqué à un producteur de concerts qui se faisait du mouron pour son concert en plein air avec une météo menaçante qu’il ne tomberait pas une goutte jusqu’à la fin du concert en question. Et de fait l’averse n’est tombée qu’à la seconde où on a rangé le dernier élément du matériel ! Mais le producteur n’avait aucun intérêt à ce qu’il pleuve, c’est pour ça que j’avais confiance ! Et surtout, souvenez-vous que c’est vos considérations qui seront prises en compte par le Verbe, EXACTEMENT COMME VOUS LES CONSIDÉREZ ! Donc n’ayez AUCUN doute et faites en sorte que votre paradigme n’en inclue pas non plus. Du genre : « C’est pas possible de faire pleuvoir ! »

Est-ce-à-dire que :

La volonté de Dieu est notre volonté ?

Bien sûr que non, même si ça en a l’air ! La volonté de Dieu s’exprime par ses choix, on ne la connaît donc qu’une fois que le Verbe les a accomplis. Je trouve de mon côté que, pour dire la phrase de l’intertitre, il faut avoir la prétention de connaître les volontés de Dieu pour en faire les nôtres en la lisant dans un sens, ou en lisant la phrase dans l’autre sens, prétendre que Dieu attend nos volontés pour les faire siennes ! Dans les deux cas c’est un peu mégalo !

C’est le Verbe qui est « à notre service », pas Son Père qui fait sa propre mise en scène et sur Lequel nous n’avons aucune action.

Autrement dit, évitez de considérez que vous êtes millionnaire, si vous avez pensé à une lointaine époque et pendant une fraction de seconde que vous aviez un destin de clochard, quelle qu’en soit la raison. Et revoyez ce qu’on a dit des oppositions, donc ne vous épuisez pas à considérer que vous n’êtes pas un clochard… ça n’est pas comme ça qu’on annule une considération ! On pourra y revenir, si vous y tenez !

Nouvelle remarque de notre Docteur :

Croire c’est voir !

Il y a quelques années j’avais vu dans une échoppe en Floride un bouquin intitulé : « Croyez-y vous le verrez ». Ça part un peu dans les gencives des thomistes qui ne « Croient que ce qu’ils voient », mais si vous êtes un de ceux-ci, vous avez raté une marche des Évangiles. La remarque du Christ en réponse à Thomas, c’est en effet : « Heureux celui qui sait sans avoir vu », souvent traduit par : « Heureux celui qui croit ». Mais j’espère que vous savez maintenant ce qu’est l’efficacité de la croyance ou de la crédulité…

Autrement dit, ma version personnelle serait : « Considérez-le et vous le verrez ». À une époque, je testais mon indépendance par rapport à mon mental en lançant des papiers froissés à la poubelle sans viser. Les jours où j’étais en forme, vous auriez dû voir la trajectoire de mes boulettes ! Je ne vous suggère pas pour autant de jouer à ça, sauf si vous avez pu constater que votre paradigme était assez libre concernant les mouvements possibles de corps quelconques, ce qui m’est une caractéristique personnelle… Mais rien (en tout cas pas moi !) ne vous empêche d’essayer d’y jouer. Si votre plancher est recouvert de papier froissé, passez à autre chose….

Les attentes peuvent être trompeuses…

Je ne sais pas pourquoi Anthony prend la précaution oratoire de dire qu’elles « peuvent être ». Surtout après avoir dit que l’impatience était un manque de confiance…

Passons à sa remarque suivante :

Les pensées du passé sont des fuites d’énergie

Il semble que sa vision de l’énergie soit bien moderne. Ce sont les pensées qui fournissent sa possibilité que le Verbe manifestera ou pas. Quand vous démarrez ou arrêtez un orage, rassurez-vous : Vous n’avez pas besoin de « créer » (ou de croire le faire en vous « concentrant ») par votre pensée l’énergie correspondante : laissez le Verbe faire son Job ! Sinon votre vie de « manifesteur » va vite vous épuiser alors que ce devrait être le contraire.

Mais quelle que soit l’imprécision de l’expression d’Anthony, il est vrai que les pensées du passé, que ce soit le rappel de souvenirs chéris ou abominés, ou des trucs récupérés au coin d’un cours à l’école ou au coin d’un magazine dans le métro, laissez tomber. Basez-vous sur vos observations personnelles : si elles étaient vraies quand vous les avez faites, elles sont toujours vraies, et donc même si vous pouvez donner une « date » du moment où vous les avez comprises, cette date n’a aucune importance. À quel moment savez-vous que 2 et 3 font 5 ? Ou à quel moment l’avez-vous su ? C’est vrai depuis avant même la fabrication du monde, alors…

Prenez l’habitude de vivre dans l’éternel présent. Ce n’est pas qu’une façon d’échapper au présent temporel et à ses soucis…

Après avoir passé en revue quelques suggestions intéressantes d’Anthony, terminons ce post par une indication que je trouve dangereuse ou inquiétante :

Observez vos pensées !

Ça dépend de comment on comprend ça! Si c’est une invitation à surveiller vos considérations pour être sûrs de ne pas faire de boulettes. Je vais avoir du mal à être d’accord. C’est un retour à votre ancienne méthode, quand vous faisiez attention à contrôler tout ce que vous faisiez. Parce que vous étiez traumatisé par vos échecs et que vous essayiez d’en éviter de nouveaux, en faisant des efforts ou en réfléchissant. Deux façons de vous référer au passé dont on a dit qu’il fallait s’en libérer.

La « chance du débutant » n’est pas un mythe et je suis sûr que ça vous est arrivé… Autrement dit faire quelque chose (ce qui se ramène à le considérer, si vous avez suivi) sans vous soucier, par jeu, marche très bien. Et ne vous souciez pas de faire des dégâts : comme tout le monde (fais pas ci, fais pas ça) vous avez suffisamment de considérations dans votre paradigme qui vous en protègent, pour les éviter sans rien avoir à faire de spécial.

En revanche, un truc qui peut être d’une utilité relative est de constater ce que vous croyez impossible ou les considérations qui vous paraissent normales alors que leurs conséquences vous pourrissent la vie. Comme d’essayer de perdre du poids en associant votre embonpoint au fait que vous ne suivez pas l’injonction de manger 5 fruits ou légumes par jour… et qu’il est donc NORMAL que vous soyez gros ou grosse…

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