La thérapie du 21ème siècle sera-t-elle quantique, métaphysique ou simplement logique ? (N°26 Action)
La thérapie du 21ème siècle sera-t-elle quantique, métaphysique ou simplement logique ? (N°26 Action)
Un petit détail… crucial : Comment savoir quand il est temps d’agir ? J’ai peur qu’il faille à nouveau réexaminer ce qu’on entend par « agir » pour un être humain. Vous allez voir que pour une fois, je suis assez d’accord avec Anthony, ce qui cache qu’au fond, je ne suis pas d’accord du tout !
Commençons par les nuances entre l’action et les décisions ou les pensées…
Ici, Anthony montre clairement qu’il utilise le paradigme banal du rationaliste moyen en opposant l’action et la (les) pensée(s) ! On en a déjà parlé, mais je répète pour les lecteurs qui ne seraient pas assidus… Honte sur eux !
En tant qu’esprits (CE que nous sommes !), nous ne pouvons que « considérer », ce qui n’est pas une malédiction en soi, puisque ça nous donne accès aux étoiles… alors que notre corps a du mal à respirer tout seul au dessus de 30 kilomètres, et parfois bien plus bas…
Une « décision » comme Anthony l’invoque, n’est qu’une considération « double » : une première considération d’à peu près ce qu’on veut (je rappelle qu’on en est TOTALEMENT libre !!!) jointe à la considération que « ça » existe. Quel que soit le « ça » ! Or il semblerait que les décisions d’Anthony soient limitées à l’utilisation de votre corps puisqu’il différencie la pensée et l’action. En tant qu’esprit votre considération « considérée comme réalisée » est DÉJÀ votre action. Si vous n’en voyez pas le résultat vous allez être obligés d’utiliser votre corps, si c’est dans ses cordes. Ça ne fera qu’une considération de plus, prisonnière de la considération sous-jacente de votre paradigme que ce que vous considérez n’est pas possible sans utiliser votre corps. Ou le corps d’un autre, par exemple en demandant à votre voisin de vous « passer le sel » pour avoir la salière. Sauf que vous allez devoir utiliser votre corps quand même pour la récupérer.
Les considérations d’un PDG sont beaucoup plus spirituelles, la plupart du temps son corps ne sera pas mis à contribution en dehors d’avoir exprimé l’ordre oralement ou par écrit. Mais le PDG de Renault va rarement livrer ses voitures lui-même !
Alors pourquoi limiter nos possibilités d’action à l’utilisation de notre corps ? J’ai déjà raconté comment j’ai agi, et vu d’autres agir sur la météo. Et j’ai signalé que ça fait partie des jeux suggérés par Kinslow, donc, je ne suis pas le seul à y jouer sur la planète.
Toutes les remarques que je vais passer en revue ici et dans les épisodes suivants doivent s’appliquer à TOUTES nos « décisions », qu’elles impliquent une action corporelle ou pas. Et la fabrication ou l’arrêt d’un orage n’a pas grand chose à voir avec des possibilités corporelles ou psychiques (mentales).
Il restera à examiner en conclusion (et plus tard) pourquoi ça peut ne pas marcher… ce qui a l’air fréquent, surtout sans faire agir notre corps…
Une remarque judicieuse pour commencer… « La souffrance est une création maladroite » ?!
La souffrance n’est pas un critère de mérite contrairement à ce que disent les curés qui oublient une partir de leur texte : « Heureux ceux qui souffrent À CAUSE DE MOI », c’est le Christ qui parle, et les majuscules sont la partie oubliée. Et le choix du martyre n’est pas le plus fréquent chez nos contemporains qui souffrent. Je signale, ou je rappelle, qu’un martyr est un « témoin », donc, pas nécessairement quelqu’un qui a mal, encore que quelqu’un qui a l’air content de souffrir « à cause de Lui » puisse porter un bon témoignage de la véracité des Évangiles…
Ce qui cloche dans la remarque d’Anthony, c’est qu’il ne signale pas que les souffrances sont le signe d’une « création » comme il le dit, généralement bien plus ancienne. Mes lecteurs assidus auront remplacé le mot « création » par celui de « manifestation » et je m’en veux presque de devoir rappeler ça pour mes fans distraits… On ne peut en effet manifester que ce qui est possible, et « rien » n’est pas une possibilité manifestable, ni même une simple possibilité, donc l’idée de « création » est une absurdité absolue…
Si vous souffrez d’un cancer, vous savez bien que vous avez accumulé les âneries depuis des années, ne serait-ce que parce que vous avez écouté des gens en parler et que vous les avez crus ! Parce qu’il n’y a pas besoin de fumer comme un pompier pour avoir un cancer des éponges ou des boyaux !
Et si vous deviez passez en revue toutes les idées malheureuses de « création maladroite » concernant votre corps et sa souffrance, il va vous falloir un sacré temps, à moins qu’on vous refile un procédé plus quantique… et plus global… Nous verrons…
Seconde remarque judicieuse pour continuer… « La douleur et les efforts sont inutiles »
J’y rajouterai les réflexions. On vient de parler de la douleur en examinant la souffrance et en essayant de convaincre les chrétiens que ce n’est pas en se tapant sur les doigts avec un marteau qu’ils seront sanctifiés, passons donc aux efforts ! Expliquez-moi en vitesse comment un esprit peut faire un effort ?…
Trop tard ! Time out !
C’est votre corps ou votre mental qui peuvent en faire. Pour un esprit, il suffit de considérer l’échec (ou même simplement sa possibilité) de la manifestation envisagée, pour que les appendices corporels et psychiques doivent faire des efforts. Et tous les efforts ne sont pas nécessairement, même simplement positifs. Par exemple la colère qui vous fait casser des piles d’assiettes de rage parce que vous n’arrivez pas à déboucher une bouteille de chianti ! En pratique, vous pouvez faire tous les efforts que vous voulez, ça n’est pas ça qui empêchera la pluie de tomber !
Je rajoute la réflexion parce que, du coup votre considération ne concerne plus que votre mental, et il ne se passera rien de visible, de manifesté, comme dirait Anthony. D’ailleurs toutes ses recommandations à propos de « vouloir » ou « d’avoir besoin » ne sont que des cas particuliers de réflexion. Mais si vous faites dépendre votre considération d’un raisonnement, il faudra que vous constatiez cette condition initiale pour en déduire ce que vous voulez en considérer, et que vous ayez une chance que votre manifestation ait lieu, mais l’univers se fiche de votre considération initiale comme de son premier Big Bang !
Et attention : dès que vous pensez au conditionnel : c’est une réflexion, et ça ne donnera rien qu’une autre occasion de réussir à échouer. Ce que vous n’avez probablement pas besoin de vérifier une fois de plus.
Troisième remarque judicieuse pour en finir aujourd’hui… « Si vous ne savez pas quoi faire, ne faites rien ! »
Ça pourrait être un corollaire du fameux principe de précaution, mais ça me rappelle furieusement un leitmotiv de mon mentor sur les questions diététiques et d’hygiène en général, André Passebecq, fondateur et animateur de l’Association Vie & Action jusqu’à son décès récent : « Ne rien faire… MAIS INTELLIGEMMENT ! » Ce complément étant évidemment la partie la plus importante de ce judicieux conseil. C’est en suivant Passebecq que j’ai eu l’occasion de rencontrer des hordes de cancéreux guéris par de simples jeûnes d’une trentaine de jours, un procédé utile dans bien d’autres cas de maladies d’ailleurs.
Or Anthony oublie encore ici qu’il y a bien des façons de croire ne rien faire, et que c’est d’ailleurs impossible, puisque dès qu’on pense, « on » fait ! Ce qu’il a l’air d’ignorer. Quand un cancéreux s’adressait à Passebecq, ce dernier ne lui demandait pas de ne RIEN faire, c’est-à-dire de ne rien changer à ses habitudes, mais au contraire d’arrêter de manger tout simplement, ce qui évitait de faire des suppositions sur la responsabilité de tel ou tel aliment dont on ne sait d’ailleurs rien du tout… Et en plus le Jeûne ne consiste pas vraiment à ne rien faire, mais à laisser la « force médicatrice naturelle », comme Passebecq l’appelait, faire son job. Il l’envisageait sous une forme très « biologique », mais c’est son intégralité (physique, mentale et spirituelle) qui va nous servir le moment venu…
En revenant à la possibilité pour l’esprit de ne RIEN faire, il suffit « simplement » de ne plus penser… ce dont bien peu sont capables, bien que certains donnent l’impression de ne pas penser davantage qu’un pot de chambre…
Sauf que tout ce qui vous passe par la tête peut être des considérations réalisables. Les Américains se sont aperçus que le fait d’entendre un discours médical ou de lire un article peut déclencher la maladie correspondante chez les auditeurs, et je dirais : d’autant plus si ça ne vous intéresse pas… parce que votre désintérêt est vécu comme une menace et s’enregistre dans votre mental, cette combinaison lui donnant l’occasion de réagir pour un oui ou pour un non. Tant que vous n’aurez pas eu l’occasion d’expérimenter par vous-même à quel point une pensée fugace peut impacter toute votre vie ou une bonne partie de celle-ci, je sais que vous ne me croirez pas ! Eh bien, ce n’est pas ce que vous faites de mieux. Et quand je parle de pensée « fugace », elle n’a même pas besoin d’être exprimée !
Petit rappel de la vision quantique/métaphysique de l’action humaine
Mais il y en a pour à peu près 50 lignes, alors ce sera pour le N°27 ! Désolé !