La thérapie du 21ème siècle sera-t-elle quantique, métaphysique ou simplement logique ? (N°28 Timing)

La thérapie du 21ème siècle sera-t-elle quantique, métaphysique ou simplement logique ? (N°28 Timing)

La thérapie du 21ème siècle sera-t-elle quantique, métaphysique ou simplement logique ? (N°28 Timing)

Bon, il va être question de sémantique puisqu’Anthony veut s’occuper de questions de vocabulaire et cette fois j’ai tout à fait tendance à être d’accord. D’ailleurs on l’a déjà abordé à plusieurs reprises.

Éviter les verbes vouloir et avoir besoin

Il y a deux types de mots dans un vocabulaire qu’il est essentiel de différentier : les verbes et les noms. Leur utilisation est TRÈS différente. Les VERBES comme l’indique le nom du Verbe divin représentent des actions. N’est-Il pas Celui par Qui TOUT est FAIT ? Par contraste, un nom n’est qu’un identificateur symbolisant quelque chose, et pas forcément un objet, généralement simplement un sujet de considération possible.

À quoi correspond la considération « Je veux être riche » si le Verbe doit l’interpréter comme un ordre. « Vouloir » n’implique qu’une disposition mentale, et une fois que vous avez exprimé cette considération le Verbe n’a plus rien à faire, si ce n’est garantir que vous puissiez vouloir être riche… en vous maintenant pauvre ! On ne peut vouloir avoir quelque chose que si on ne l’a pas ! Je ne garantis pas qu’Anthony voie ça comme ça, mais rappelez-vous que mon domaine, c’est la logique ! Et ça marche aussi avec les négations… d’une façon qui peut paraître curieuse !

Autrement dit ne croyez pas que ne pas vouloir être pauvre soit une alternative à vouloir être riche. Parce que pour que le Verbe réalise votre désir de ne pas être pauvre il va falloir que vous le soyez sinon vous n’auriez pas envie de ne pas l’être ! Je sais, la première fois , c’est un peu dur, mais on s’habitue !!!

Plutôt que de le vouloir : je reconnais que je suis célèbre

Ça m’aurait étonné que je sois longtemps d’accord avec notre Anthony. Quel est son verbe dans sa suggestion ? « Reconnaître » ! Ce qui semble bien être à nouveau une considération qui n’engage que vous. Ça paraît une formule qui puisse garantir que vous soyez un inconnu célèbre puisque tout ce qui vous intéresse c’est que VOUS le reconnaissiez. Or il me semblait que la célébrité avait à voir avec l’opinion des autres…

Préférez donc la formule plus directe : « Je suis célèbre » ! Vous ne risquez rien. Si le Verbe ne vous rend pas célèbre il faudra rechercher tout ce que vous avez considéré qui puisse être contradictoire avec votre nouvelle considération… Mais il y a d’autres moyens que nous finirons par examiner !

Remplacer le vouloir par le désir ≠ l’avoir déjà

Nouveau désaccord avec le docteur ! Ou alors il y a un sens de désir en Anglais qui m’a échappé, mais j’avoue ne pas bien voir la différence, en dehors du fait qu’un désir semble bien être une nouvelle fois quelque chose qui ne concerne qu’une considération de votre état psychologique ou spirituel.

Faute d’avoir compris la logique de la pensée, Anthony se perd un peu dans la linguistique et ses finesses. Autrement dit, au lieu de s’occuper de la sémantique brute il s’emmêle dans des « façons de parler ».

Alors écoutons-le se perdre avec sa nouvelle remarque :

Vouloir = l’État de ne pas avoir !!!

Cette conclusion à laquelle il arrive est exactement ce que nous avons indiqué comme conséquence logique de la signification du verbe en question, alors qu’il est obligé de recourir à un raisonnement, ce qui est un des pièges les plus courants pour arriver à des inepties. Je rappelle que le raisonnement est généralement utilisé pour déduire des causes à partir des effets alors que la procédure de la logique est exactement l’inverse et beaucoup moins hasardeuse. En fait, partir des effets ne peut nous amener qu’à imaginer des causes, que nous croiront qu’elles le sont, puisqu’il n’y a aucun moyen logique pour y parvenir. Et c’est ce qu’est toute la science moderne, une fantastique œuvre d’imagination, à laquelle je préfère de beaucoup le talent des scénaristes de séries comme Scandal ou Forever, beaucoup plus distrayantes et finalement assez révélatrices de certaines pratiques et tournures d’esprit courantes. Les fabuleuses hypothèses ou principes scientifiques déduits de leurs observations ne sont que le produit de leur imagination et n’engagent qu’eux et leurs victimes qui les croient.

Allez, une dernière petite perle avant de vous envoyer attendre le N° 29 :

Avoir la certitude évite de vouloir et d’avoir besoin

Alors là, Anthony nous introduit (nous parachute) deux nouvelles notions : la certitude et le besoin.

Sauf que les deux notions sont introduites par le verbe AVOIR !

Et au niveau de la certitude c’est plutôt maladroit. Je propose plutôt de parler « d’être certain ». Parce que ce verbe ÊTRE implique une action beaucoup plus discrète qu’AVOIR. Il n’y a rien à « faire » pour « être » quelque chose, juste à considérer qu’on l’est. Alors qu’avoir implique de trouver ce qu’on veut avoir et de se le procurer. Cette nuance entre un substantif et un attribut avait déjà été remarquée par Korzybski quand il expliquait qu’on n’a pas une maladie, mais qu’on est malade… Ce qui implique qu’on n’a pas à rechercher quelque chose qui serait une maladie pour s’en débarrasser avec des médicaments ou de la chirurgie, mais à changer ce qu’on est, c’est à dire passer d’être malade à être en bonne santé. On verra aussi dans un moment en quoi ça change considérablement l’attitude des thérapeutes et ouvre la porte à des pratiques vraiment quantiques…

En revanche mettre en parallèle « vouloir » et « avoir besoin » masque une nouvelle dégringolade. Vouloir n’implique que votre considération, alors qu’avoir besoin semble indiquer qu’il y a quelque chose en dehors de vous qui vous manque, ce qui rend la proposition apparemment bien plus objective. Le verbe « falloir » en est un synonyme !

Allez, essayez de voir la différence entre « Je veux être riche » et « J’ai besoin d’argent » ! Vous avez peut-être remarqué que l’utilisation du verbe avoir focalise bien trop sur ce que vous voulez ! On peut être riche sans avoir d’argent. On peut avoir des châteaux, des entreprises, des tableaux de maîtres, l’argent en sera peut-être un sous-produit, mais pour avoir de l’argent sans produit intermédiaire, il n’y a guère que d’être banquier ou assureur…

Les oublis et imprécisions d’Anthony !

Tout de même il est loin d’avoir fait le tour du sujet si tant est que ça soit possible. Regardons un peu les conséquences de « Il faut » ! Bon ! Si vous commencez à comprendre ça implique que CE qu’il faut n’arrivera jamais puisqu’il le faudra toujours…

Ce qui nous amène à la considération du temps, celui qui passe et non plus du temps qu’il fait et dont on a déjà parlé.

Le Verbe est à votre service, « éternellement ». Cet adverbe évoque qu’Il va vous être éternellement fidèle ! Donc le moins que vous puissiez faire est de lui retourner cette fidélité sans fin. Une autre façon d’évoquer le fait d’« avoir la foi » que je n’ai jamais entendu un curé évoquer… Ses deux complices aussi vous sont éternellement fidèles, à propos. Mais la fidélité du Verbe a des conséquences. D’en bas de notre incarnation, nous évoluons dans le temps qui passe au futur et qui devient du passé après avoir été du présent. Le Verbe, quant à Lui, ne connaît que l’éternel présent. Ce qui est une façon de parler parce qu’Il connaît bien notre temps qui se déroule et vous pouvez parfaitement lui demander d’accomplir quelque chose à une date quelconque. En fait on peut parfaitement considérer qu’il « fait beau à 6 heures ce soir ». et le verbe va immédiatement manifester ce beau temps que nous ne verrons, nous, que ce soir à 6 heures. Pour le Verbe et ses complices, le temps ne se déroule pas, mais il leur est constamment « accessible » d’un bout à l’autre, c’est ce qu’on appelle l’éternel présent, en opposition avec notre présent coincé entre le futur et le passé.

Les nécessités de nos langages de créatures dont les corps sont manifestés, font que les conjugaisons existent précisément avec ce « futur » et ce « passé ». Mais elles comportent aussi un piège : le « conditionnel » qui ne se rapporte plus à un moment particulier mais au fait de « ne pas savoir ». En contradiction avec la certitude des considérations que l’on veut voir manifestées.

Et ne vous inquiétez pas : si vous ne savez pas quelque chose, le Verbe sait parfaitement le manifester !

Donc dire il « faudrait qu’il fasse beau demain » est une double ânerie qui fait que l’utilisation de « falloir » ne risque pas de vous handicaper puisqu’il est au conditionnel.

D’autre part, puisque le Verbe fonctionne dans Son présent, faites attention à utiliser ce présent dans vos considérations associées à une intention de réalisation (intention = la deuxième considération nécessaire pour que le Verbe en tienne compte).

Donc, plutôt qu’« Il fera beau demain », considérez : « Il fait beau demain », puisque de toute façon c’est maintenant que le verbe va manifester qu’il fait beau demain ! sauf qu’il y a un nouveau piège : il y aura toujours un demain, donc ça ne définit rien. Considérez plutôt : « Il fait beau (date du lendemain) ». Pas très facile à comprendre : on a tant de mauvaises habitudes.

Un dernier mot avant de se fâcher… faites bien la différence entre les pensées et leurs expressions. On n’est pas obligé de penser ce qu’on exprime ni d’exprimer ce qu’on pense, et ce dont je parle (je ne sais pas pour Anthony), c’est de « penser », pas d’« exprimer ». Évidemment puisque j’en parle (et que je l’écris) je suis obligé de l’exprimer, mais vous devez limiter mes conseils au fait de penser ce que je raconte, le fait de le raconter à votre tour ne va pas donner grand-chose.

Vous faites sans arrêt des considérations qui provoquent des actions sans prendre le temps de les exprimer : vous dites-vous « Je vais lever le bras » chaque fois que vous le faites ? Non, bien sûr ! La plupart du temps nous ne sommes même pas conscients de penser à tout ça. Or ça n’empêche pas ces considérations d’exister et dans certains cas de nous piéger pour des temps indéterminés, si elles ne sont pas associées à une date précise. C’est comme ça qu’on devient un junkie.

Vous voulez un exemple spectaculaire ?

Considérez que : « Tous les Beaucerons sont des crétins », et ne vous étonnez pas si, quand vous traversez la Beauce, de ne rencontrer que des imbéciles : votre considération n’est pas dépendante d’une condition quelconque de temps ou de circonstance, donc elle fonctionne constamment depuis que vous l’avez faite. Et vous pouvez maintenant y ajouter la considération que « Tous les Beaucerons sont géniaux », c’est trop tard : ils vont rester stupides en ce qui vous concerne grâce à votre première considération. La façon d’en sortir c’est de réaliser que vous avez pris cette première considération et vous saurez que vous en êtes libéré par ce que, d’un seul coup, vous allez commencer à rencontrer des Beaucerons « normaux » comme des Présidents de la République…

Bon ! En attendant, considérez que ce n’est pas fini : il y a un N° 29 !

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