La thérapie du 21ème siècle sera-t-elle quantique, métaphysique ou simplement logique ? (N°34 Possibilité)

La thérapie du 21ème siècle sera-t-elle quantique, métaphysique ou simplement logique ? (N°34 Possibilité)

La thérapie du 21ème siècle sera-t-elle quantique, métaphysique ou simplement logique ? (N°34 Possibilité)

Attention, danger !

Bon ! Le lecteur attentif notera que j’ai déjà parlé de ça vers les épisodes 20. Aussi ressentais-je le besoin de vous en expliquer la raison… Fondamentalement, c’est pour aborder le sujet sous un angle différent. Comme je sais qu’il est généralement admis que la pédagogie est affaire de répétition, je vais répéter que je copie vilement la Petite Thérèse et vous précise que « je n’écris rien pour convaincre un lecteur éventuel, mais parce que je peux et j’ai à le faire », et donc que la préoccupation de ressasser pour être pédagogue ne me concerne pas.

Comme j’imagine que vous êtes poli, vous ne râlerez pas à cause de mes répétitions, vous vous contenterez de sauter les épisodes radoteurs. Mais ça ne me coûte rien de vous indiquer que vous auriez tort de le faire.

Je crois avoir remarqué que le principal souci de mes contemporains est d’éviter l’ennui, et tous les moyens leur sont bons. L’ennui est une émotion mortelle parce qu’elle permet de voir s’écouler le temps sans qu’il se passe rien d’autre, comme si on était mort, quoi ! Une des pratiques spectaculaires pour éviter l’ennui, est celle de sports « extrêmes », qui consistent à faire gigoter quelques dizaines de kilos de corps humain dans des conditions génératrices d’adrénaline, mais sans trop de risque de blessure ou de décès, et si possible sans que ça ne change rien globalement à la survie de la planète. C’est beaucoup moins exotique, mais le même temps passé à faire jouir un(e) partenaire nécessite bien moins d’accessoires et peut se faire sur presque tous les terrains sans préparation par des engins de chantier. Les risques aussi sont limités, et il suffit même d’un simple bout de caoutchouc. En attendant, ça met au moins en jeu quelqu’un d’autre, et c’est beaucoup moins égoïste. À l’autre bout des méthodes pour éviter l’ennui, on va trouver la lecture ! Le cancer d’un personnage de roman bien raconté est tout de même plus excitant que celui de votre voisin de palier en train de crever tout seul dans sa chambrette. Et ça donne l’impression d’être préoccupé par la misère du monde, même au prix de l’effort de tourner les pages… Ou alors les controverses narrées au détour d’une revue, vont vous rassurer sur le fait que quelqu’un s’occupe de ces problèmes délicats et les dénonce, et que vous n’avez pas besoin de vous en mêler : c’est « sous contrôle » ! De toute façon il y a bien assez de gens bénévoles un peu partout pour qu’on ne les ennuie pas en interférant avec leurs bonnes œuvres.

C’est parce que j’ai constaté que la lecture de milliers de pages laisse assez peu de souvenirs relatifs aux idées exprimées (quand il y en a) mais beaucoup sur les aspects anecdotiques, que je vous prie de prendre au sérieux les quelques expériences dont je parle et de passer à la pratique plutôt que d’avaler des suites de mots, qui, pour une fois, vous concernent directement, et que vous seul pouvez accomplir, pour vous éveiller à quelque chose de vraiment nouveau : découvrir ce que vous avez loupé depuis votre arrivée dans ce corps et cet univers, tout en l’ayant toujours eu « sous le nez ».

Le danger est passé !!!

Bon, le moment est venu de parler sérieusement de thérapie quantique et je compte vous parler de ce que j’ai déduit d’une série de conférences par un auteur anonyme, diffusées par « The Association for Health and Anti-Aging » sous forme de fichiers PDF d’une part, et de CDs audio de l’autre. Je me base sur la 5ème conférence des fichiers. La première n’est, en effet, qu’une introduction verbeuse et pas très utile aux suivantes, et les numéros 2, 3 et 4 ne sont qu’une récapitulation pas trop mal faite d’ailleurs, de la diététique et de l’utilisation des compléments ou suppléments alimentaires, mais qui n’apporte rien de vraiment nouveau. Dans la dernière et 5ème conférence, en revanche il est question de techniques de visualisation dont on dit qu’elles ont été testées avec succès dans des hôpitaux américains, ce qui m’a donné envie d’essayer d’en extraire la « substantifique moelle », ne serait-ce que pour m’occuper de ma propre santé qui s’obstine à être réfractaire à toutes les pratiques qu’elles soient orthodoxes, ou non comme des manipulations alchimiques.

Mais avant de vous faire part de mon interprétation quantique de leurs procédés, je pense qu’il faudrait que je vous fasse comprendre ce que je considère être une thérapie quantique après tout le mal que j’ai dit d’Anthony et de son John T.

Nécessité d’un changement de paradigme !

Vilain mot « paradigme » ? Pas tant que ça ! Ça n’est qu’une « vision du monde » comme je l’indique à la base de mon blog.

Il y a donc deux aspects à examiner : d’où voit-on ce monde, et de quel monde parle-t-on ?

Parce que le préfixe « para- » tend à indiquer que ce monde et sa vision doivent être COMPLETS ! Et nous allons partir à la recherche de ce qui manque habituellement…

Habituellement, on ne voit du monde que l’image que nos yeux nous en fournissent. Et c’est tout à fait insuffisant. Si vous les fermez ces yeux, rien ne vous empêche de revoir des souvenirs, je parle bien de « re-voir », alors que vos yeux sont fermés. Qu’est-CE qui voit dans ce cas ? Il va donc falloir changer le point d’où vous voyez le monde, d’autant que vous en avez au moins trois visions : une pour chaque œil, et une pour le mélange des deux perceptions après leur prétendu tripotage par votre « cerveau » pour que CE qui voit vos souvenirs, puisse aussi voir l’interprétation en relief de CE qui est perçu par vos mirettes.

Si votre point de vue habituel consiste en ce que vos yeux vous indiquent, il est probable que votre monde se limite à que vous en voyez, ce qui est une autre limitation catastrophique de votre paradigme !

Il va donc falloir s’attaquer à ces deux domaines…

Commençons par ce qu’il y a à « voir » !

La distinction entre une possibilité et une manifestation !

Je ne compte pas vous donner une définition de ce qui est « possible » ni de ce qui est « manifesté ». Si vous êtes accro aux dictionnaires, ne vous privez pas : fouillez les synonymes et l’étymologie, mais il y a fort à parier que vous n’en tirerez pas grand-chose. Parce que ces termes sont trop proches des opérations de base de notre conscience, et il faut mieux les examiner en donnant des exemples qui les différentient.

C’est tellement élémentaire que vous allez croire que je vous prends pour un imbécile. À vous de me prouver le contraire en faisant l’effort de vous intéresser à quelque chose d’aussi élémentaire, mais dont personne ne vous a parlé jusqu’ici, comme si c’était méprisable… Si par hasard, vous en aviez déjà entendu parler, signalez-le moi sur jean-poncet.com !

C’est très important, parce que si on n’arrive pas à se mettre d’accord sur ces deux notions, c’est que je parle des couleurs à un aveugle. Donc votre actuel professeur es-discernement, ici présent, n’est même pas fichu d’avoir discerné qu’il s’adressait à un aveugle ! Ce qui fait que nos difficultés à nous comprendre sont entièrement de ma faute, car on ne peut pas reprocher à un aveugle de ne pas voir ! Mais autrement dit, si je n’arrive pas à établir une nette différence entre quelque chose de « possible » et quelque chose de « manifesté », vous feriez aussi bien d’arrêter de me lire. Toutefois, tant que vous continuez à me comprendre, ne vous découragez pas : j’ai déjà réussi à faire comprendre des choses à des gens, vous savez…

On parlait d’examiner par des exemples. Alors prenons cet écran sur lequel vous lisez ça. Peut-on être d’accord sur le fait qu’il existe ? Et que le fait qu’il existe indique deux possibilités ? Premièrement la possibilité que l’écran existe, et deuxièmement la possibilité qu’il soit là où vous le voyez ?

Oublions le terme « exister » pendant quelque temps car ce n’est qu’une façon particulière de parler de quelque chose de manifesté, comme nous allons le voir, et disons que cet écran et sa position sont manifestés, d’un coté, et, de l’autre, qu’ils sont les manifestations des deux possibilités correspondantes.

Ça va toujours ?

Alors avancez l’écran d’un centimètre, si vous le pouvez, sinon changez-le de place d’une façon ou d’une autre. Sa nouvelle position rend manifeste une nouvelle possibilité de localisation, et quant à l’écran il manifeste toujours sa possibilité à lui. Mais qu’est devenue la possibilité que manifestait sa position avant le déplacement ? Eh bien elle n’a pas changée, la preuve : vous pouvez y replacer l’écran ! Autrement dit, quel que soit ce qui se passe du côté de la manifestation, rien ne change du côté des possibilités. Autre remarque aussi, si seules les manifestations sont visibles, les possibilités invisibles n’en ont pas moins un certain degré de réalité, et un degré étonnant, même, puisqu’elles survivent à tout ce qui se produit du côté des manifestations. Et elles ne dépendent ni du lieu puisqu’elles le représentent, ni du temps puisqu’elles ne changent jamais.

Envisagez maintenant toutes les choses qui vous entourent, et les possibilités qu’elles représentent, aussi bien en tant que choses elles-mêmes, qu’en tant qu’elles sont localisées là ou elles se trouvent. Et pouvez-vous imaginer tous les emplacements ou il serait possible qu’elles soient ?

Il y a bien plus de possibilités qui ne sont pas manifestées que de possibilités qui le sont. N’est-ce pas ?

Alors passons à l’Univers et imaginez toutes les possibilités qu’auraient les choses qui s’y trouvent pour être ailleurs… et repensez que toutes ces possibilités sont immuables et correspondent réellement à des emplacements où les objets de l’univers pourraient se trouver. Il y en a évidemment beaucoup plus que d’objets dans l’univers : peut-être faudrait-il les prendre en compte dans votre paradigme car elles sont tout aussi « réelles » que les possibilités des objets eux-mêmes ?

Mais bien que les possibilités soient immuables, le changement, en l’occurrence le changement de localisation, le mouvement, est lui aussi possible, puisque vous l’avez expérimenté en bougeant votre écran. Il faut donc ajouter les possibilités de mouvement, et là, on n’est pas sortis d’affaire.

Vous pourriez penser que si deux choses sont solides, il faut qu’elles soient à des emplacements différents ? Et que ça limite les possibilités de localisation de chacune des choses en question. Vous ne vous souvenez pas d’avoir planté un clou dans un bout de bois ? Renseignez-vous auprès de votre famille et de vos voisins ! Mais quand le clou et le bout de bois sont au même endroit, la pénétration du clou a déformé le bout de bois et ce dernier a donc, lui aussi, « changé », cette fois-ci : de forme. Donc prenez en compte, si vous le pouvez, toutes les possibilités de tous les changements possibles de l’Univers matériel, et continuez à remarquer combien votre paradigme matérialiste était ratatiné !

Ce qui ne veut pas dire que votre paradigme soit déjà complet, ne criez pas encore victoire… mais il est déjà « infiniment » plus vaste que celui qui ne prenait en compte que les objets eux-mêmes et leur localisation, c’est-à-dire, au fond, le paradigme matérialiste.

Ce paquet de possibilités est une ébauche de ce qu’on cherche à concevoir : la Possibilité Universelle. Quelques synonymes pour le mot possibilité : potentialité, état d’une chose en puissance, principe. Et quelques synonymes pour manifestation : actualité, état d’une chose en acte, production. Peut-être avez-vous remarqué que je n’ai pas fait mention de « réalité » alors que vous vous y attendiez peut-être à propos des choses manifestées. Parce que les « possibilités » sont tout aussi réelles que les « manifestations », mais à un autre niveau. Et le fait qu’elles ne soient pas « visibles » n’est pas un critère de « réalité » : nous verrons bien d’autres choses invisibles et tout à fait réelles, ainsi que bien des choses visibles et sans existence matérielle. Donc les possibilités sont réelles en tant que possibilités, et les choses manifestées sont réelles en tant que choses manifestées.

Si vous réexaminez le déplacement de votre écran, un déplacement consiste à faire revenir une manifestation à son état potentiel, pour le point de départ et faire passer une possibilité de localisation à sa manifestation au point d’arrivée.

Vous pouvez bien sûr imaginer tous les points intermédiaires que vous voulez sur le trajet et nous verrons plus tard pourquoi cette opération est parfaitement licite…

Simplement, constatez dès à présent qu’au niveau de la pièce où vous vous trouvez, heureusement que toutes les possibilités de localisation ou de changement ne sont pas manifestées en même temps, sinon vous seriez plutôt encombrés et bousculés. En fait, pour avoir un Univers qui marche, il est impératif de CHOISIR quelles possibilités nous voulons manifester, et nous aurons l’occasion de revenir sur cette obligation de choix à propos de choses surprenantes.

Bon, eh bien, nous venons de nous occuper d’une première extension de l’étendue de votre paradigme, occupons-nous maintenant d’améliorer votre point de vue…

Mais ce sera pour le prochain épisode… La patience aussi fait partie des possibilités, donc, manifestez-la !

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