La thérapie du 21ème siècle sera-t-elle quantique, métaphysique ou simplement logique ? (N°40 Météo)

La thérapie du 21ème siècle sera-t-elle quantique, métaphysique ou simplement logique ? (N°40 Météo)

La thérapie du 21ème siècle sera-t-elle quantique, métaphysique ou simplement logique ? (N°40 Météo)

MétéoBon on a vu un truc pour effacer les hostilités qui donne des résultats vraiment miraculeux. Peut-on s’en inspirer dans d’autres domaines.

J’ai dit que la violence était constitutive de cet univers duel. Mais ce n’est pas parce qu’on croit y être, qu’en tant qu’esprit, on doive y contribuer, puisqu’« on » n’y est pas. Et la preuve en est suggérée par la possibilité de la faire disparaître chez nous et nos adversaires… comme le montre la combine du dernier épisode.

Revenons sur les histoires d’embouteillage ! Je vous ai dit que ce qu’une fillette de 5 ans pouvait faire vous serait probablement impossible ! Parce que vous avez probablement beaucoup plus de 5 ans, et que dans vos déplacements habituels vous avez eu l’occasion de subir beaucoup d’embouteillages, et que bien qu’ils aient l’air aléatoires, vous avez imaginé, ou déduit, des tas de choses à leur sujet, autrement dit, vous vous êtes fait des tas d’images mentales, stockées dans votre âme, puisqu’en fait vous n’en savez rien (l’inconscience). C’est cette pollution de votre paradigme qui vous rend impuissant.

Autant j’étais sûr de moi et catégorique à propos du processus pour ne plus vous laisser pourrir la vie, autant, à propos du présent sujet, je n’offre pas de garanties pour des choses probablement moins simples. Mais c’est une mauvaise raison pour ne pas essayer d’autant que ce que je vais vous raconter, je l’ai vu marcher chez un certain nombre de mes contemporains.

Circulez, il n’y a plus de voitures à voir !

Donc, la prochaine fois que vous êtes coincés (!), passez en revue toutes les raisons pour lesquelles ça vous paraît normal de l’être. Je parle d’embouteillage, n’oubliez pas. Ça peut être : « Parce que les gens ne savent pas conduire », « Parce que tout le monde va au boulot en ce moment », « Parce qu’il va pleuvoir… », mais ne prenez pas ma liste pour autre chose que des exemples pour vous inspirer dans vos recherches. À nouveau ce n’est pas de l’hypnose, donc je ne vous « suggère » rien : je vous demande de trouver vos propres réponses, celle qui réagissent parce que vous les avez enregistrées dans votre âme d’une façon ou d’une autre. Et comme dans le procédé précédent, prenez ce qui vous vient, n’approfondissez pas, et trouvez-en au contraire le plus possible. ET SURTOUT, ne cherchez pas LA raison pour laquelle vous êtes coincés. Vous n’avez aucune raison de la trouver et si vous êtes persuadés d’une raison fausse, vous risquez de tomber malade dans les heures qui viennent !

Si, au bout de dix minutes l’embouteillage ne s’est pas dissout, laissez tomber. Contrairement au procédé précédent où vous connaissiez à quoi vous vous opposiez, il peut y avoir dans un des véhicules devant vous un abruti que cet embouteillage arrange, et vous n’avez aucun moyen de savoir qui c’est, et il n’a aucune raison de vous laisser faire avancer le troupeau.

Car les conflits quantiques ne sont pas différents des autres. Si vous voulez vous asseoir sur la même chaise qu’un autre, au bout d’un moment il n’y en aura qu’un d’assis sur la chaise en question. Évidemment comme les corps sont impliqués dans cette dispute il se pourra que ce soit le plus balaise qui gagne, et en cas de conflit quantique, ce serait le plus puissant « spirituellement », et comment le savoir ?

Surtout au milieu de centaines de voitures.

Pourtant le fait qu’une gosse de 5 ans ait réussi indique quelque chose d’important : c’est que personne ce jour là n’avait vraiment décidé de rester coincé, et que personne non plus n’avait d’opposition à ce que le trafic roule. Or cette situation est assez banale : une fois dans nos voitures, ça peut rouler ou non, on ne sait pas pourquoi, et donc tout est possible, personne ne décide rien puisqu’on est persuadé qu’on n’y peut rien. C’est pour ça que ce procédé marche souvent.

Mais il y en a un autre dont je vous ai souvent parlé et qui se trouve devant les mêmes difficultés ! La météo ! Qui va croire qu’on peut décider du temps qu´il fait, et combien de gens sont concernés par la superficie d’un nuage d’orage ? Pourtant, c’est un de mes jeux préférés, agir sur la pluie ou l’orage !

Mais je vous parlais de la possibilité qu’un autre veuille autre chose, eh bien j’en ai fait l’expérience. Et avec Marc, le papa de la déboucheuse de trafic !

Un beau dimanche donc, on décide avec Marc de s’amuser avec la météo la semaine suivante : à tour de rôle on décidera du temps qu’il fait chaque jour ! Bon c’est pas très malin, mais vous connaissez forcément des jeux plus bêtes… Tout se passe bien jusqu’au samedi. Ce jour là, je ne sais pas pourquoi, je voulais qu’il fasse beau alors que j’étais d’astreinte, bien à l’abri, pour m’occuper de la boutique d’un copain ! J’ouvre à 9 heures : il pleut ! Bon : « Il fait beau ». Et de fait, le soleil revient. Puis repart, et donc je reconsidère : « Il fait beau ! ». Le soleil revient encore, et repart… Re décision, re alternance, un certain nombre de fois dans la matinée, et, vers midi, arrivée de Marc, furieux : « Ça marche plus notre truc ! Je voulais de la pluie pour arroser mes salades ! » On s’aperçoit que ni l’un ni l’autre n’est sûr d’à qui c’était le jour de jouer, et finalement on prend l’apéro et on trinque en riant à notre jeu qui nous a justement montré, ce samedi, ce qui se passe si un autre imbécile croit pouvoir jouer aussi avec la météo !!!

Encore que ce jour là, on ne se soit pas « affrontés », chacun a décidé du temps qu’il faisait quand il s’est aperçu que sa considération ne marchait plus…

Alors, me direz-vous, c’est pas un peu fini vos gamineries ? Ah ! On les voit bien les citadins ! Et si vous deviez jouer une pièce de théâtre ou faire un concert en plein air ? Ça serait pas pratique d’assurer qu’il ne pleuve pas ? D’un autre côté comme tout le monde s’en fiche, vous ne risquez pas de vous faire des ennemis puisque personne ne saura que c’est vous qui avez détraqué le temps…

Des précautions ?

En dehors de ce que je vous ai dit au sujet de la recherche de la cause à éviter dans les processus répétitifs si vous ne voulez pas tomber malade, vous ne risquez pas grand chose !

On verra la prochaine fois, des exemples de considérations amusantes à faire en considérant qu’elles doivent être manifestées, mais on peut déjà mettre en garde contre la considération du temps (celui qui passe). Si la réalisation que vous désirez doit prendre un temps mécanique incompressible, évitez de considérer une date pour sa réalisation. Il est fort peu probable que vous puissiez réduire le temps nécessaire (ce qui ne veut pas dire impossible) et donc vous ne pourrez considérer qu’un temps inutilement trop long.

Mon exemple le plus frappant, c’était en partant en Espagne avec des clients dans une voiture soigneusement entretenue par les pompiers français ! Le voyage ne m’enthousiasmait pas et j’ai décidé qu’on arriverait de « toute façon » à 20 heures ! Or, en prenant de l’essence du côté de Madrid, la voiture n’a pas pu redémarrer… On n’a pas trouvé la panne, et bien sûr c’était une fête religieuse, donc il n’y avait personne pour nous aider. Puis d’un seul coup, au bout d’une heure et demie, le moteur est reparti… juste à temps pour que 8 heures sonnent quand on est arrivé devant le porche de notre destination ! 90 minutes de perdues pour que ma considération se réalise au moment voulu ! Ridicule !

Mais ça doit être un besoin chez moi de pronostiquer des délais excessifs… comme en particulier un jour où je devais me procurer un certain formulaire et que j’ai décidé vers midi que : « Quelques soient les difficultés, j’aurai ce papier à 18 heures ! » vous remarquerez que j’ai décidé d’avoir des difficultés en plus de fixer un délai. Je suis donc passé à la SACEM comme on me l’avait conseillé. Ils ne l’avaient pas, et m’ont donné une autre adresse. Pas non plus… Le jeu de piste a duré un certain temps jusqu’à mon rendez-vous chez un éditeur de disques en fin d’après-midi. Le Directeur : « Qu’est-ce qui vous amène à Paris, Monsieur Poncet ? ». Je lui parle du formulaire. « Et vous ne l’avez pas obtenu ? ». Moi, tout penaud : « Non ! ». « Eh bien en voilà ! », et il me tend un paquet de ces formulaires maudits. Or il avait une pendule dans son bureau, et cette chose s’est alors amusée à sonner 6 fois !!!

Mais je vous ai évoqué l’utilité des délais dans le cas de concerts en plein air dont j’ai parlé dans l’épisode 25. J’ai donc eu l’occasion d’en protéger un d’une pluie persistante sur tout le département, en assurant au producteur qu’aucune goutte ne tomberait pendant son show ! Et de fait, ce n’est qu’après avoir rangé le dernier matériel que nous avons pris une saucée ! Sourire du producteur, que je lui ai rendu, tout en me demandant pourquoi je n’avais pas considéré que le temps sec ne durerait pas un jour de plus ?

Je ne raconte pas tout ça pour frimer, je n’y suis pour rien du tout, puisque de toute façon c’est le Verbe qui fait tout, mais pour vous donner confiance dans la possibilité de faire des expériences décoiffantes… Mais oubliez l’émotion prétendue nécessaire par les amerloques… Je vous recommande sérieusement de faire ça par jeu : si ça ne marche pas, rien de grave ! Prenez conscience du nombre de gens que vos considérations peuvent impacter et qui pourraient ne pas être d’accord avec.

Et avant de passer à d’autres combines portant sur des questions de santé. Finissons encore par un peu de météo !

Un jour, je dépose un collègue à la gare, et en repartant je constate que ma voiture n’est pas très propre et qu’un peu d’eau lui ferait du bien. Moins de trois mètres plus loin, la pluie s’est mise à tomber ! En arrivant près du bureau, je remarque que je n’ai pas envie de me faire tremper entre mon stationnement et la porte. Et le temps de faire mon créneau, la pluie s’est arrêtée ! C’est comme ça que ça devrait marcher si vous le faites pour le fun ! Mais il se peut qu’une tornade mette une trentaine de secondes pour se calmer comme ça m’est arrivé deux fois ! Pas une raison pour se prendre la tête !

Donc, comme je disais, maintenant on va s’occuper de votre petite santé !

 

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