Organismes, Asservissements, Thérapies ! (10/Hahnemann)

Organismes, Asservissements, Thérapies ! (10/Hahnemann)

Organismes, Asservissements, Thérapies ! (10/Hahnemann)

Bon ! Quittons à regret les méthodes hippocratiques garantes de notre santé et voyons s’il peut y avoir un mieux qui ne soit pas ennemi du bien !

Parlons donc de Hahnemann. Pas le guitariste de Slayer mort bourré et qui n’a qu’un « n » final, le Samuel du XIXème siècle.

La légende veut qu’il se soit inspiré de la spagyrie, la médecine alchimique, mais en tout cas, il avait au moins pressenti que le corps savait se soigner et qu’il suffisait de lui en donner l’occasion.

Le semblable guérit le semblable : étrangers s’abstenir

Vu de la théorie des asservissements, ça donne l’impression de prendre un risque. Sauf qu’en fin de compte il n’est même pas sûr qu’il y ait la moindre drogue qui reste dans les comprimés après toutes les dilutions qu’on leur fait subir. Le nombre d’Avogadro qui nous dit qu’il y a 602,214 1021 molécules de flotte dans 18 grammes d’eau, nous indique aussi qu’après une dizaine de dilutions centésimales on n’est même plus sûrs de trouver une molécule du produit dans chaque pilule, or les dilutions pratiquées en homéopathie vont jusqu’à une trentaine de CH (centésimale hahnemannienne).

Le truc magique, c’est qu’on ne se contente pas de diluer, on « dynamise » aussi en secouant le résultat. C’est grâce à Jeanne Rousseau qu’on sait que cette dynamisation change la nature de la dilution.

En effet, Jeanne a mesuré le pH des solutions, et a constaté qu’avant dynamisation, le pH est celui prévu par la physique, mais qu’après avoir secoué, le pH reprend miraculeusement la valeur de la solution de départ. Et ça pendant 7 à 8 dilutions, puis le pH saute d’un point (que le départ soit acide ou alcalin) et reste à nouveau constant pendant 7 ou 8 autres dilutions alors qu’il n’y a plus aucun produit dans l’eau !

L’hypothèse d’un héritage spagyrique semble tenir debout puisque l’effet thérapeutique n’a rien à voir avec le matérialisme « scientifique » !

Un certain Marc Henri, physicien trapu, pense d’ailleurs que la chimie de la biologie qui implique des impuretés éparpillées dans la flotte contenue dans les cellules est plutôt de nature quantique que chimique, car la taille des impuretés en question ne serait pas suffisante pour pouvoir invoquer de la chimie ou de l’électronique. Or, parler du domaine quantique n’est pas bien loin de parler d’information, et les tripotages homéopathiques seraient alors une façon de conserver l’information d’une situation initiale à travers la disparition de la matière de l’origine.

On retrouve ça dans les histoires de mémoire de l’eau de Jacques Benveniste que j’ai vu à une de ses conférences être tout triste d’avoir été abandonné par ses pairs après une carrière qui avait forcé le respect. Le professeur Luc Montagnier, lauréat du Prix Nobel de médecine en 2008, lui donnera raison à titre posthume, mais ses théories en dérangent plus d’un. En particulier les labos, puisque Benveniste avait montré qu’on pouvait envoyer sur Internet les propriétés (l’information) de produits thérapeutiques et les transmettre à de la flotte chez le receveur qui n’avait donc plus besoin d’acheter le produit dont on avait transmis les propriétés. Et Benveniste avait raison d’être triste puisqu’il ne s’était pas aperçu que sa découverte signifiait la ruine de l’industrie à laquelle il appartenait, et qui d’un seul coup ne l’aimait plus !!!

En pratique on n’aurait plus besoin que de fabriquer une seule molécule d’un médoc particulier et on pourrait en transférer les propriétés thérapeutiques dans le monde entier grâce au réseau béni !

L’homéopathie est-elle donc anodine ? Oui, si l’on écoute les physiciens ordinaires, ce qui leur sert à dénigrer la thérapeutique en question ; pas tant que ça puisque les homéopathes eux-mêmes nous disent qu’en cas d’erreur de prescription avec des TRÈS HAUTES dilutions pour des maladies nerveuses, ils peuvent faire de gros dégâts, dont j’ai eu l’occasion d’entendre parler dans la famille d’un collègue.

Si un médicament homéopathique est censé déclencher la réaction d’un organisme, et que cette réaction est déjà en cours contre une situation pathologique, ça ne peut que renforcer l’action de l’asservissement concerné, et c’est plutôt positif, même si c’est toujours délicat de jouer avec les réglages inconnus de ces automatismes.

Mais si on déclenche un asservissement qui n’était pas lancé, on risque de mettre la pagaille avec un résultat discutable qui démontre malheureusement que l’homéopathie fonctionne.

En résumé, son seul avantage c’est qu’elle n’intoxique pas comme l’allopathie, tout en nécessitant des praticiens expérimentés, et ça me fait toujours bizarre de voir des gens faire de l’automédication avec l’homéopathie sous prétexte que « Ça peut pas faire de mal si ça ne fait pas de bien ! »

En pratique il faut identifier le produit qui donne les mêmes symptômes que ceux qu’on constate, et c’est celui qu’on va préconiser.

La variété « uniciste » de l’homéopathie va un peu plus loin que l’examen des symptômes physiques et essaye de tenir compte des aspects émotionnels et psychologiques.

Pendant qu’on y est, si l’homéopathie essaye d’accompagner les asservissements en les déclenchant, l’allopathie essaye de les remplacer ! Autrement dit, elle les fiche en l’air, et Jean Rostand avait raison de dire que cette médecine « était pourvoyeuse de tares et fabriquait des malades qui auront besoin d’avoir recours à elle » ! Donc si vous voulez foutre votre immunité en l’air : continuez à prendre des médocs !!!

Les médecines des initiés

D’une part on a insisté sur le fait que la médecine moderne était expérimentale, et on vient d’évoquer la médecine spagyrique, c’est-à-dire l’application physique des doctrines alchimiques à la médecine. C’est une façon de nous introduire aux autres thérapies issues de connaissances traditionnelles comme les médecines chinoises et ayurvédiques.

Le mot « traditionnel » se réfère bien sûr aujourd’hui à quelque chose qui a été transmis par les anciens, mais à l’origine, la source de la Tradition devait être le nous lui-même, donc pas la lubie d’un individu, qu’elle soit appuyée ou non par une expérience qu’on ne pourra pas refaire, ne serait-ce que parce qu’il faudrait pouvoir revenir à la date de l’expérience d’origine… C’est les physiciens modernes qui croient que : « Tout peut être égal par ailleurs », y compris ne pas dépendre du passé et de l’avenir ! Il n’est de science que du reproductible : donc Jésus échappera à la science pour toujours.

Les thérapies traditionnelles ont donc en commun un point de départ qui est complètement perdu aujourd’hui. La connaissance de la sagesse !

Même ceux qui ont fricoté avec la notion de l’éther traditionnel (l’âkâsha hindou) comme étant ce qui « remplit l’intérieur et l’extérieur des choses » d’après Shankarâchârya, n’y ont rien compris. La tournure d’esprit analytique que l’Occident a répandue sur toute la planète nous fait concevoir toutes les choses comme distinctes et individuelles (également un héritage de la trop fameuse théorie des ensembles, illogique depuis son premier axiome), alors que les autres civilisations savaient comme les Indiens d’Amérique que « tout est lié », ce qui nous ramène aux boucles des asservissements !

Un exemple pour décoiffer ?

Un acupuncteur traditionnel est supposé avoir médité sur le Tao pendant 7 ans au moins avant de planter sa première aiguille.

Il base sa vision sur une étoile à cinq branches inscrite dans un cercle. Repérons-en les sommets par les lettres de A à E. Faites le dessin !

La lettre C est reliée à A par le segment de droite de l’étoile, à B par l’arc du cercle, à D par un autre arc de cercle et à E par un autre segment d’étoile. A est le papa de C, B est sa maman, et D et E en sont la fille et le gamin. L’état pathologique de santé de C est donc le produit de A et B et va réagir sur D et E. Un acupuncteur va donc agir sur les causes en A et B et les conséquences de l’état actuel en D et E. Et si c’est un bon acupuncteur, ça se verra parce qu’il n’utilisera que trois aiguilles !!! Si le vôtre vous transforme en hérisson, vous savez ce que ça veut dire…Ce symbole va lui permettre de soigner des êtres humains, mais aussi des animaux, des plantes, même des terrains…

La base en étant que chaque point de l’étoile correspond à une saison, le cinquième point étant une « intersaison » ! Pour un Chinois, une saison c’est 72 jours, une intersaison c’est 18 jours. Total, 90 jours. Ça se répète 4 fois dans l’année qui n’a donc que 360 jours, ce qui ne les préoccupe pas parce que leur calendrier est lunaire.

La position de l’intersaison sur l’étoile va rester le secret du taoïste. D’autant qu’il peut aussi ne s’agir que des « saisons de la journée » !

Ça n’est pas beaucoup plus limpide que l’âkâsha de tout à l’heure, n’est-il pas ?

Que peut-on faire avec des notions qu’on ne comprend pas ? Essayer les déductions qu’en font des praticiens et nous serons ramenés à des thérapies expérimentales où les connaissances seront remplacées par des statistiques qui vont nourrir des « probabilités de guérisons », autrement dit une ignorance crasse, à l’opposé de la connaissance Traditionnelle de départ.

Et on n’a pas besoin d’être un Occidental pour pratiquer de cette façon-là. Les Orientaux eux-mêmes se sont laissé laver le cerveau par les Occidentaux-qui-savent-tout. Un lavage facilité par certaines magouilles : le retour des bouddhistes en Inde pour ce qui est de l’Ayurvédique, et l’effacement du Taoïsme par Mao. Quant aux alchimistes il y a longtemps qu’ils ne soignent plus personne, même si la Trame de Burensteinas essaie de relancer la pratique, mais avec une approche purement quantique.

Mais amusez-vous à chercher « médicaments spagyriques » sur le Web, vous en trouverez plein en Suisse ! Et ça vous distraira cinq minutes…

Un Occidental va se passionner pour les multiples méridiens fascinants qui ne lui indiquent rien des principes et va se contenter de recettes de cuisine alors qu’un acupuncteur moderne « traditionnel » se fiera à sa bonne étoile…

Passons rapidement sur des procédés mécaniques comme l’éthiopathie (anciennement les rebouteux), la chiropratique et l’ostéopathie dont les résultats dépendent essentiellement de l’habileté des manipulateurs qui débloquent des situations où les asservissements sont coincés.

Les méthodes sont différentes et je ne me risquerai pas à vous indiquer si il y en a une que je préfère, je vous laisserai lâchement tomber en vous suggérant de choisir un thérapeute qui a une bonne réputation auprès de gens apparemment dans votre cas. Les résultats sont spectaculaires ou nuls, mais on est vite au courant.

Le croiriez-vous, on a fait à peu près le tour des méthodes thérapeutiques à orientation physique, sauf qu’avant de passer à des trucs plus « magiques » il va falloir terminer cette revue des méthodes matérielles par la pire de toutes et dont le nom est venu de Hahnemann pour la différentier de sa méthode : l’allopathie. On retrouve la tournure d’esprit de notre Samuel, c’est un procédé destiné à exciter des maladies d’une nature différente de celles qu’on observe !

Mais on se simplifie la vie en disant que l’allopathie pense soigner en utilisant les « contraires » alors que l’homéopathie veut utiliser les « semblables ». En tout cas, l’allopathie n’a plus rien à voir avec Hippocrate, et on a vu en parlant du jeûne que même ceux qui le citent ne savent pas l’appliquer… Allopathe un jour, allopathe toujours !

 

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