Organismes, Asservissements, Thérapies ! (18/Désastre)

Organismes, Asservissements, Thérapies ! (18/Désastre)

Organismes, Asservissements, Thérapies ! (18/Désastre)

On a vu plusieurs façons de mal se servir des asservissements, mais il en est une qui dépasse de loin les inconvénients des maladresses thérapeutiques…

Auparavant j’aimerai comparer l’effet du MMS1 à quelque chose de très connu.

Ça concerne les rapports entre les asservissements biologiques et la température !

La chimie laissée à elle-même fonctionne d’autant plus vite que la température est élevée.

Tout se passe comme si les asservissements le « savaient », à moins que ce soit leur « inventeur » qui en ait tenu compte ???

En tout cas quand la température baisse, les asservissements se potentialisent pour compenser la perte de réactivité de la chimie.

Exemple 1, le Trou Normand. Coutume française consistant à prendre un sorbet au cognac au milieu du banquet pour aider la digestion.

Exemple 2, les desserts glacés.

C’est la même chose en fait. Quand l’estomac reçoit un bol alimentaire trop froid, il prend ça pour une attaque et vide son contenu dans l’intestin pour se protéger. D’où l’impression de soulagement suite à un début ou une fin de repas trop copieuse. Évidemment il n’y a que l’estomac que ça arrange, pas les probiotiques des boyaux… Autrement dit, à user avec modération : c’est encore de l’allopathie déguisée. Ça pourrait marcher si l’estomac débouchait directement sur l’anus…

Exemple 3. Un coup de froid ! Là c’est tout l’organisme qui réagit à la fragilité induite par le ralentissement des réactions chimiques. D’où les crises de désintoxications du genre rhume ou grippe, qu’on s’amuse à ignorer si elles veulent bien ne pas durer trop longtemps, alors qu’il faudrait saisir l’opportunité d’arrêter de bouffer jusqu’à la fin du nez qui coule.

D’autant que c’est souvent accompagné de fièvre, un truc qu’on a aussi l’habitude de « combattre ». Ça ne servait donc à rien qu’un Prix Nobel découvre que les virus arrêtaient de se développer vers 40°C et crevaient au dessus !

En fait, s’acharner à faire tomber la fièvre peut même tuer le malade. Si les asservissements font monter la température, pourquoi ne pas leur économiser leur énergie en laissant le malade au chaud. Évidement vous allez me dire que c’est faire son boulot et que ça va annihiler l’asservissement.

Alors repensez à la formule « Ne rien faire MAIS INTELLIGEMMENT » ! Dans le cas présent on n’agit pas sur le fonctionnement de l’asservissement pour se substituer à son élimination des virus, on ne joue que sur ses conditions extérieures pour l’aider, au contraire. L’intelligence nécessite de temps en temps un peu de discernement… et ne fait pas bon ménage avec les idées fixes ou toutes faites, les a priori ou les paranoïas.

Comme pour le MMS1, un baisse de température fiche la pagaille dans le corps entier et force le déclenchement des asservissements réparateurs : donc gardez le malade au chaud et à la diète !!!

Souvenez-vous d’une illustration de la façon dont les asservissements thermiques fonctionnent… Vos bains de mer dans la Manche ou l’Atlantique. Au début : « Brrrrr… Elle est froide » ! Au bout de quelques minutes : « Vous pouvez venir : elle est très bonne » ! Et après moins d’une heure : « Bon je sors, on gèle ! ». Pourtant les températures de l’eau et de votre corps n’ont probablement pas varié en aussi peu de temps. Quand elle était « froide », c’est que la régulation n’avait pas encore démarré. Puis pendant le temps où elle peut fonctionner, l’eau devient « bonne » et quand l’énergie est épuisée, elle ne régule plus et on « gèle » ! Et à ce moment-là, vous pouvez y faire quelque chose, en sortant de l’eau et en vous rhabillant ! Mais vous n’agissez alors que sur votre environnement.

Ce qui est d’autre part une excellente introduction à ma véritable conclusion.

La vraie leçon des asservissements et son application en « philosophie »

Un asservissement est l’outil pour garantir le produit qu’on en attend. Autrement dit son but, ce que j’appelle sa vérité !

Il est généralement considéré comme quelque chose qui réagit CONTRE un dérapage aléatoire alors qu’il agit POUR l’obtention d’un résultat connu !

Je propose de s’en inspirer dans nos démarches intellectuelles. Plutôt que de réagir hystériquement CONTRE les imbécillités, de « réagir » POUR le rétablissement de la VÉRITÉ ! Probablement un but intéressant ne serait-ce que parce que notre Fabricant nous a dit que « Seule la Vérité nous rendrait libre » !

Seulement, l’asservissement « connaît » sa vérité, c’est son objectif. En ce qui nous concerne : « Qu’est-ce que la Vérité ?»  la question sournoise posée par Pilate à Jésus, et pas autant sans réponse qu’on le croit habituellement !

Si on considère la quantité des opinions humaines et qu’on y cherche la vérité, on risque d’avoir pas mal de travail de tri, et de se faire avoir par des « effets de mode » qui semblent confirmer une ânerie devenue populaire !

Quitte à passer pour un vieux schnoque, et vu que l’univers laissé à lui-même n’a pas l’air de fonctionner si mal, je préfère m’inspirer des idées de Son Fabricant, qu’Il nous a fort aimablement communiquées dans une quantité de textes inspirés à ses porte-paroles.

Vous seriez surpris à quel point ces textes d’origines apparemment diverses racontent la même chose si on les examine attentivement.

Premièrement, il faut partir du texte original dans la langue utilisée par Le Fabricant pour Son explication. Ça ne veut pas forcément dire d’apprendre le Sanscrit pour lire les Védas, le Chinois pour lire Lao Tseu, l’Hébreu pour lire la Bible, le Grec pour lire les évangiles ou l’Arabe pour lire le Coran. Ça veut surtout dire de trouver la signification originelle des mots utilisés et ne pas se contenter de leur traduction habituelle en langue vernaculaire. Et surtout de travailler au niveau des mots individuels replacés dans leur contexte, et pas des phrases entières !

La meilleure illustration du désastre étant probablement la traduction du premier verset de la Genèse par « Au commencement Dieu a créé le Ciel et la terre ». Aucun des mots utilisés en hébreu ne correspond à un terme de cette phrase. Traduire par exemple Elohim par Dieu est une imbécillité criminelle que Saint Jean a finement corrigée dans le premier verset de son évangile en parlant du PRINCIPE, « Dans lequel est Dieu et le Verbe… ».

Imaginons qu’au début des temps bibliques des hébreux aient compris ce premier verset. Pour arriver à accepter qu’on le traduise par ce que j’en ai cité, il a fallu qu’ils le comprennent eux-mêmes fort mal. Du coup, le texte ne voulant plus rien dire, et la vérité qu’il exprimait ayant été perdue, de braves gens ont essayé leur interprétation jusqu’à ce que Saint Jean arrête les dégâts dus aux corrections empilées pour « contrer » les erreurs au lieu de rechercher la vérité perdue.

Il n’empêche que les dérapages étaient tellement populaires que Saint Jean lui-même en a fait les frais, et que son : « Dans le Principe était le Verbe » a été assez vite traduit par « Au commencement était le Verbe » !

Seul le Fabricant de l’Univers va parler d’un Principe, les êtres humains ne connaissent que les « commencements ». En fait pour remonter du commencement au Principe il faudrait la logique, laquelle est précisément ce qu’introduit Saint Jean avec son Verbe, son logos ! Mais la logique divine n’est pas la raison humaine, il s’en faut de beaucoup.

Et je ne viens de parler que de deux fragments de deux versets. Imaginez les dégâts commis sur des milliers de versets mal compris et corrigés par des gens de bonne intention mais qui ont largement eu le temps de paver leur enfer et le nôtre.

J’ai souvent cité Korzybski dont la « sémantique générale » a fait croire à beaucoup qu’on était sorti du piège des mots. C’était très optimiste et il faut se rendre à l’évidence, les disciples de ce comte n’en on déduit qu’une liste de pièges en forme de jeux de mots.

Un souvenir au goût amer : Je participais à un séminaire de Sémantique où on devait décider si la phrase : « Les couleurs de la France sont bleu, blanc et rouge » était : 1 – toujours vraie, 2 – pas toujours vraie, 3 – on ne peut rien en dire. Dans les « étudiants » se trouvait un vétéran de 39-45 qui a évidemment choisi la première solution. Réponse de l’animateur : « Et vues d’avion » ! Le vétéran dont les souvenirs étaient ridiculisés a explosé et a quitté la salle. Sa fréquentation de la Sémantique Générale venait de se terminer. Et c’est fort dommage car il y a bien plus à en faire. Mais les sémanticiens d’aujourd’hui ne font que jouer avec la polysémie (le fait qu’un mot puisse avoir plusieurs significations) et se gardent bien d’indiquer leur contexte ce qui permet le genre de prestation que je viens de raconter.

Je viens aussi de trouver sous la plume d’un autre émule de Korzybski, un autre attrape-nigaud tendant à faire douter que 2+2= 4 ! Sans indication particulière d’un contexte, on peut penser qu’on parle de nombres entiers et l’exemple est mal choisi parce que l’arithmétique est le seul domaine où on puisse difficilement faire des jeux de mots qui tiennent la route, et on verra pourquoi. L’auteur dont je parle nous prend alors l’exemple de deux cantonniers qui peuvent faire chacun 2 mètres de fossé par heure, et fait remarquer que les deux cantonniers, s’ils se gênent feront peut-être à eux deux moins de 4 mètres de fossé ou davantage s’ils s’entraident…

N’importe quoi ! Rien dans l’énoncé n’indiquait qu’on parlerait de mesures, ou même de performance. Le triste de l’histoire c’est que notre auteur montre dramatiquement qu’il n’a RIEN compris aux nombres entiers et à leur utilisation dans le domaine de la mesure. La première leçon de physique au lycée consiste à familiariser les étudiants avec le « calcul d’erreurs » auquel leurs profs de maths n’ont jamais fait allusion. C’est en arithmétique que 2+2=4, en physique, à 1% près, 2+2 fait entre 3,96 et 4,04 ! Et notre auteur peut foutre ses élucubrations à la poubelle !

Les nombres entiers ne sont pas si simples à comprendre et ça l’étonnerait qu’on vous en ait parlé comme je vais le faire.

On les considère habituellement comme le résultat du dénombrement d’objets, et donc attachés à ces objets.

La réalité (ou la vérité en l’occurrence) est un peu différente. Supposons qu’on soit en face de 4 objets quelconques. Comment allons-nous les compter ? Eh bien nous allons d’abord en considérer un qu’on appellera « le premier », puis un autre qu’on appellera « le second », encore un qu’on appellera « le troisième », et enfin le dernier (puisqu’on ne considère pas deux fois le même) qui sera notre quatrième.

Car les premiers entiers auxquels nous avons affaire sont les nombres ORDINAUX ! Et on les appelle des « entiers » parce qu’ils naissent de considérations que nous décidons de ne pas fractionner. La séquence des noms est définie universellement dans une langue donnée et chaque nombre est le précédent auquel on a ajouté une considération. Il est facile de vérifier que l’ordre de nos considérations n’a pas d’importance et que nos 4 objets seront toujours 4 quelle que soit la séquence de nos considérations. C’est de là que vient l’idée des nombres CARDINAUX. Le nombre 4 en l’occurrence vient du  fait que notre dénombrement s’est toujours arrêté à la quatrième considération. Et Korzybski pourrait à bon droit nous accuser d’avoir fait une abstraction. Sauf que lui non plus ne s’est pas aperçu que c’était l’opération mentale ou spirituelle qui nous permettait de compter, donc non pas les objets, mais en fait nos considérations…

Il découle de la méthode qu’en effet 2+2 va faire 4 dans tous les pays et dans tous les temps. On pourra bien sûr jouer avec tout ce qu’on veut, même en restant dans les nombres. Par exemple, en « base 2 », le nombre 2 s’écrit 10 et 2+2 s’écrit 10+10 et vaut 100 au lieu des 20 attendus par ceux qui ont loupé le changement de contexte ! Donc laissez les sémanticiens d’aujourd’hui jouer avec leurs âneries prétentieuses qui ne servent plus à rien.

Et si les nombres eux-mêmes sont déjà des résultats d’abstraction pouvez-vous citer un seul mot qui n’en soit pas. Korzybski n’en a vu que les abus. Parler d’UN A380 se réfère bien à l’avion qu’on voit sur un tarmac ou en train de voler, parler « DE L’ » A380 ne se réfère au mieux qu’au nom du projet du bureau d’étude qui a permis de construire les différents A380. Alors c’est vrai qu’il est plus approprié de parler d’un patient « malade » que de sa « maladie »parce qu’on vient de faire une abstraction de trop. Korzybski a été utile pour réveiller quelques docteurs de leurs abstractions aux conséquences dangereuses, et encore…

Si on voulait arrêter cette dégringolade intellectuelle dans laquelle on est englués depuis 30 siècles, il suffirait de se référer aux modes d’emploi du Fabricant, en étant sûrs de Le comprendre et ne pas s’en servir exclusivement pour essayer de convaincre les « autres » qu’ils sont cons.

Dans le Coran, le Fabricant explique que s’« Il a fait autant de peuples distincts, c’était pour leur donner l’occasion de faire des concours de sainteté ». On en a fait des concours de connerie, ce qui pourrait nous servir à constater à quel point on est nuls, et nous donner envie d’inverser la vapeur mais, en nous référant à la Vérité énoncée par le Fabricant plutôt que de se polariser sur les erreurs propagées par des êtres humains qui ont fait la preuve de leur stupidité souvent arrogante. Et puisque ça a été fait pour faire des concours de sainteté (ou de sagesse), jouons donc enfin le jeu !!!

 

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