Organismes, Asservissements, Thérapies ! (20/Libération)

Organismes, Asservissements, Thérapies ! (20/Libération)

Organismes, Asservissements, Thérapies ! (20/Libération)

J’ai peut-être donné l’impression de beaucoup taper sur les protestants, mais en dehors de leur « parole », ils n’ont rien à envier aux autres chrétiens …

Et puisque « La Vérité seule vous rendra libre », continuons notre chemin vers cette Liberté qu’aucun régime politique ne peut vous proposer, puisqu’ils doivent tous la limiter par des lois, pour que la vie sociale soit possible (à mettre en rapport avec la fonction logique et divine d’ordonnancement qu’on vient de voir…). Ce qui n’empêche pas certains parlant de démocratie (en particulier), de vouloir vous y faire croire.

Ah ! Cette perte des bases ! Le contraire de la sagesse, c’est bien la connerie ?

Le simple fait de comprendre cette escroquerie devrait être votre premier pas vers la Liberté : ne pas l’attendre d’une idéologie quelconque, surtout aussi foireuse que cette démocratie !

Tout un univers à revoir !!!

Et ce Principe, qui est le Principe du commencement, et donc de TOUT ce qui va suivre, n’est pas « démontable », c’est-à-dire que si vous voulez en retirer ne serait-ce qu’une seule possibilité, il n’est plus le Principe de TOUT. Ce qui implique LOGIQUEMENT que « TOUT EST LIÉ » ! Depuis le Principe même !

Ce que disent les « sauvages » indiens américains, et qui invalide la théorie des ensembles qui voudrait que ses infinis (sic) soient aussi des ensembles d’éléments distincts. En fait ça trahit que les maths modernes ne sont bien que le résultat d’élucubrations humaines, et qu’on est loin des Idées de Dieu dont parlait Platon à propos des « êtres mathématiques » de son époque.

En plus, la remarque des Indiens ne se limite pas au seul Principe, mais à tout ce qui en découle, c’est à dire TOUT, puisque les effets manifestés sont évidemment liés à leurs causes, lesquelles ne sont pas indépendantes.

La considération du Principe est peut-être le moyen de vous sortir du besoin de voir les choses comme si elles étaient absolument distinctes.

Considérez, millimètre après millimètre tous les endroits où votre stylo peut se trouver dans votre pièce, ou la simple possibilité globale que le stylo soit quelque part dans la pièce. Toutes les possibilités de localisation particulières ne sont qu’une autre façon de considérer globalement que ce stylo puisse être dans cette pièce.

C’est l’ « ambiguïté » de TOUT. Au singulier, le Principe est la possibilité de TOUT (la vision de Saint Jean), et au pluriel, il est TOUTES les possibilités (notre vision humaine).

Cette liberté de considérer a tendance à nous donner l’impression que nos considérations prouvent la réalité des choses alors qu’elle n’indique que notre lien direct avec le Principe (dont on va parler bientôt). Chaque possibilité peut se décomposer en une indéfinité d’autres ou se composer avec une indéfinité d’autres.

Vous avez remarqué que je ne parle que d’indéfinités pas d’infinité vu qu’il n’y a que les matheux pour pouvoir penser qu’un nombre soit infini !

Comme si à chaque nouvelle considération on ne pouvait pas ajouter la considération de ce nouvel « ensemble de considérations »… On risque juste de mourir un peu avant la fin !

Autrement dit à tout nombre on peut ajouter 1 en faisant une considération de plus. Il ne s’agit que de considérations, pas de mobylettes, et on peut la continuer indéfiniment sans jamais trouver de mobylette, d’où la différence entre indéfini (une séquence de trucs particuliers)  et infini (TOUT).

Une des bases implicites serait de comprendre qu’une considération quelconque ne prouve que la possibilité de la pensée et du fait que notre esprit est capable d’en générer. Ou d’en avoir l’impression (une autre considération/pensée ?), parce qu’une pensée vient forcément de sa possibilité (dans le Principe) que le Verbe manifeste à notre esprit en nous l’attribuant…

Parce que si c’est Lui qui manifeste tout ce que Dieu ordonne, c’est aussi Lui qui manifeste tout ce que nous croyons faire par nous-mêmes, et qui n’est que ce qu’Il réalise de ce que nous Lui demandons, ce en quoi nous sommes à nouveau des « images de Dieu » !

J’aime particulièrement ce mot de « considération », pas spécialement parce que j’aime étonner les imbéciles, encore qu’un « con sidéré » puisse être assez appétissant, mais parce que le mot indique que l’on puisse être « con -», c’est-à-dire « avec », les étoiles « sidérales » !

Mais, en fait, au-delà même de ces étoiles, jusque dans le Principe, dont on vient de parler sans le voir davantage que les étoiles les plus lointaines. Et on va bientôt comprendre pourquoi !

Nos considérations qu’on pourrait aussi bien appeler nos pensées, sont notre domaine de liberté : on est libre de penser à ce qu’on veut, aussi stupide que soit cette pensée… Ou aussi juste, ce qui est rarement notre premier choix !

Et même les pensées idiotes sont des possibilités du Principe !!!

Une possibilité n’implique pas qu’elle soit réalisable ! Pas plus que nos considérations n’impliquent la réalité de ce que nous considérons.

Deux remarques qui sont bien loin d’être prises en compte de nos jours !!!

Reste à décider si on a quelque chose à faire de la réalité et de sa Vérité, ou si l’on préfère continuer à se vautrer dans nos rêves parce que la réalité nous paraît trop restreinte, alors qu’il y aura toujours plein de possibilités qui ne seront jamais réalisées.

Je ne cherche pas à décourager les explorateurs de l’impossible, je me pose juste la question de leur utilité… concernant notre quête de (notre pèlerinage vers) la Sagesse !

Nos considérations ne sont que les expressions issues des points d’où on voit les choses, de nos « points de vue » ! Il faut les examiner pour en découvrir la Vérité qu’elles voilent.

Pensez à Rûmi : « Quand vous avez compris quelque chose, sachez que vous n’avez rien compris et regardez derrière le voile pour atteindre la « deuxième » compréhension !!! »

Ou « Il n’y a rien de si caché que le voile qui le cache ne révèle, et qu’on ne puisse aller voir derrière lui… ».

Revoyons quelques sous-produits de nos examens des bases…

En établissant nos bases on a même mis en évidence que les bagarres au sujet de l’« existence de Dieu » sont des pertes de temps pures et simples. Le Principe « dans » lequel est Dieu et son Verbe est préalable à toute existence qui va dépendre de la volonté de Dieu et de son actualisation par le Verbe.

Autrement dit Dieu « n’existe » pas en tant que tel, Il n’est QUE l’une des deux conditions logiques ABSOLUMENT nécessaires pour que quoi que ce soit, donc tout, existe !!!

Peu de choses vraiment !!!

Et de la même façon que tant que vous gardez vos listes de courses et de magasins pour vous sans les manifester par oral ou par écrit, on ne verra rien de ce qu’elles contiennent, il faudra que vous les ayez combinées pour qu’on en voie le résultat.

D’un autre côté, vous pouvez aussi les manifester par écrit ce qui va commencer à leur donner une existence. Mais même avec son nom écrit, un pneu ne se montera pas sur une roue.

En fait l’existence (plus ou moins manifestée) de ces deux listes indique aussi autre chose : l’une d’elles énonce ce que sont les choses, et l’autre où elles se trouvent. La Première concerne les idées qui définissent ce que vous voulez, leur « essence » (du latin esse, être). L’autre concerne où vous allez les trouver, et qui va leur donner leur substance (de sub stare, se tenir en dessous, servir de support !) la combinaison de l’essence et de la substance est leur « produit », mais l’important c’est que la substance et l’essence ne sont que deux types de possibilités, ni l’une ni l’autre n’existent (ex-is-ter ; être au dehors !) !

Vous me direz que vos patates et vos pneus existaient bien chez le vendeur, mais pouvez-vous tenir compte du contexte pour une fois : vous n’êtes pas Dieu, ni son Verbe, vous ne faites qu’être les touristes dans leur Univers pour y fabriquer le vôtre… à partir de ce qu’Ils y ont fabriqué Eux-mêmes !

Parce que, ne vous y trompez pas, même si vous avez l’impression (l’illusion) qu’il a bien fallu quelqu’un pour planter les graines des patates, c’est le Verbe qui a fait passer la possibilité de la graine à sa réalisation en tant que graine, pas le paysan qui l’a trouvée toute faite, et c’est encore le Verbe qui a transformé la graine en patate !

Comme dit l’Évangile :

« Tout a été fait par Lui » et « Sans Lui vous ne pouvez rien faire ! »

… dans deux versets différents !

Un peu ce que l’incarnation du Verbe rappellera à Saint Pierre (dans Jean 13) : le Verbe est Notre Seigneur et en tant que tel Il est aussi à notre service ! Un général n’est-il pas au service de ses troupes en établissant des stratégies pour leur éviter de se faire tuer ?

À partir d’une considération essentielle, on peut donc choisir avec quelle substance on veut qu’elle produise une réalité.

À partir de la possibilité de la patate, le Verbe vous en a fait une pensée (votre esprit est alors la substance), ou peut avoir produit une image mentale (votre âme étant alors la substance), un mot sur un papier (si vous disposez aussi de la substance d’un stylo) ou la patate elle même si elle est en vente au marché (ou que vous pouvez en utiliser sa matière qui traîne dans l’univers).

De la même possibilité le Verbe a fait une pensée, une image mentale, une autre pensée (son nom), qu’Il a écrit, et enfin la chose dont elle est la possibilité.

Rien qu’en approfondissant ces bases vous devriez ne plus être capables de fabriquer des athées en leur racontant les sornettes des curés ou des autres athées…

La présentation de Saint Jean aboutit (bien plus tard…) à la conception trinitaire dont le Coran signale qu’à son époque déjà, plus personne ne comprend cette Trinité, et propose une autre approche dont nous allons parler en nous référant à Ghazali et à son intro du « Tabernacle des lumières ». Comme quoi Saint Jean est arrivé trop tard dans un monde de ploucs…

Mais pour en finir avec Jean, rappelons-nous que le premier ordre donné par Dieu à son Verbe (depuis l’Ancien Testament) est le fiat lux : « Que la lumière soit » ! Autrement dit la lumière du commencement lui-même, celle d’avant l’espace et le temps, celle de la compréhension, du troisième aspect logique nécessaire pour que tout ce qui suive soit compréhensible et qui nous permet d’en parler depuis un moment. Sidérant, non ? Comme promis !

Cette Lumière de l’Esprit Saint « Qui nous enseignera TOUT ce que nous avons besoin de savoir ». Le troisième élément logique indissociable des deux autres…

Cette lumière que les Hindous appellent Buddhi, et qu’ils considèrent également comme la première production divine, issue de l’Essence Universelle (Purusha), qui l’a définie et de la Substance Universelle (Prakriti) qui l’a fabriquée.

Passons à Ghazali. Il nous dit d’Allah qu’Il est « Avant, Au-dessus et Avec » ! Et nous pouvons maintenant le comprendre. « Avant » c’est le Principe, « Au-dessus » c’est le Verbe et Son Père, et « Avec » c’est le reste de la manifestation. Autrement dit l’Infini véritable dont on a déjà parlé sans le nommer, et qui n’est pas plus décomposable que le Principe comme on l’a évoqué !

Et puisqu’on ne peut rien en « extraire » sans le défigurer ou le détruire, on ne peut rien lui associer ni lui opposer. Mais en tout cas, traduire l’arabe Allah par le français Dieu est une erreur dramatique qui a suffi à opposer les Chrétiens et les Musulmans depuis Mahomet. Enfin, ceux qui ne savent pas de quoi ils parlent !

En particulier si Dieu peut avoir un fils, Allah ne le peut pas puisqu’Il y serait associé !

En effet, la seule chose sur laquelle les factions religieuses, politiques, scientifiques, etc. soient d’accord, c’est que toutes les autres sont des réunions de cons !

Et si elles avaient toutes raison ?

Faute de savoir de quoi elles parlent depuis le début !

Toutes !

Allez, et tâchez de profiter de votre Liberté !

Soyez « asservi » à la Vérité !

Et rendez-vous pour la synthèse finale….

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