Que serais-je 103 ? (sans toi ?) qu’un lecteur de Nexus balbutiant…
Que serais-je 103 ? (sans toi ?) qu’un lecteur de Nexus balbutiant…
L’ai-je assez attendu ce numéro 103 ? J’habite à des années lumières (45) de la librairie la plus proche et mon rendez-vous hebdomadaire avec des terriens civilisés a été annulé par un grossier personnage le premier vendredi de Mars ! Après un détour par Cassiopée, j’ai fini par mettre la main sur la nouvelle livraison !!
Comme le plus souvent, les rubriques mentionnées sur la couverture ne sont qu’un extrait du sommaire complet, et comme le post de base ne doit faire que 1600 mots environ, je ne vais parler que de quelques articles choisis parce que je crois pouvoir y apporter une sorte de complément…
Avant que j’oublie, parlons d’Alzheimer, la surdiagnostiquée…
Nexus a rassemblé des indications sur la mode frénétique de diagnostiquer la « maladie d’Alzheimer » dès qu’un senior de plus de 35 ans ne retrouve plus sa clé de 12 dans sa salle de bain en croyant la chercher dans son atelier…
En fait le véritable signe de la maladie, c’est de ne plus se souvenir de son prénom (à Alois…) ou de l’endroit où mettre le ‘h’ dans son nom à coucher dehors…
En ce qui me concerne je préfère me souvenir du prénom bien plus facile à taper…
Et le problème d’Alois tient au fait que lui-même était atteint de la maladie de l’allopathie ; le besoin de mettre un nom sur un état de santé pour avoir l’impression de faire exister ce que Korzybski considérait comme une abstraction. Comme les allopathes font des collections aléatoires de symptômes ils n’ont pas de mal à mettre des étiquettes de « maladie » sur n’importe quoi !
Parce que c’est peu connu, mais l’allopathie est LE SEUL SYSTÈME THÉRAPEUTIQUE qui soigne des MALADIES au lieu de soigner des MALADES ! Toutes les autres thérapies, généralement de source métaphysique, (Hippocrate, Ayurvédique, Chinoise) et même l’homéopathie inspirée de la spagyrie (la médecine alchimique et hermétique) comme la médecine anthroposophique, se polarisent sur la santé, au point que c’est passé dans le langage courant : « Comment va ta grippe ? » « Oh, elle est guérie, moi je finis juste de crever ! » ! En fait une fois que les « autres » thérapies sont annexées par des Occidentaux, elles dérapent très vite vers un point de vue allopathique, et un Taoïste serait probablement surpris de voir un praticien de l’acupuncture se préoccuper du foie d’un malade, comme si ce foie était dans un saladier et n’avait plus de relation avec le reste du corps. Parce que dès qu’un Occidental voit qu’il est question d’un organe particulier, comme l’intestin, le fameux « deuxième cerveau », il retombe dans ses ornières aristotéliciennes et « scientifiques », comme il le croit…
Donc le nombre des diagnostics excessifs de la maladie d’Alois ne sont qu’un minuscule cas particulier de l’aveuglement des toubibs payés par la sécu pour garantir le revenu des labos grâce aux effets secondaires, que ces derniers garantissent statutairement chez l’AMA (American Medical Association). Une précaution bien superflue puisqu’une « médecine » basée sur des drogues ne peut pas aboutir à autre chose…
Quand on vous fait croire que les médecins et les pharmaciens prêtent le serment d’Hippocrate, il y a une faute de frappe, ils devraient dire le « serment d’hypocrite » ! Car où est passé l’idée de « D’abord ne pas nuire » ? Et ils appellent ça leur « code de déontologie médicale » ! De Honte au logis, oui !
Les autres principes hippocratiques comme : « Votre aliment est votre meilleur remède ! » ou « Quand on nourrit un malade, on lui nuit !!! » ont bien évidemment été soigneusement oubliés… Et les politiciens ne sont pas les seuls fautifs : si les toubibs n’avaient pas insisté pour expliquer à ces clowns que leur médecine était la seule possible… Et les labos qui ont repris du poil de la bête ont fait croire qu’ils pouvaient s’occuper de la nourriture elle-même en droguant les consommateurs par des méthodes agriculturales invraisemblables pour qu’ils deviennent de futurs malades, toujours avec la bénédiction des lobotomisés de l’autorité trisomique !
On a inventé le mot holistique (en 1926 par un politicien sud-africain) pour parler des méthodes dites alternatives, mais un Occidental rompu à la méthode analytique n’a aucune chance de pratiquer quoi que ce soit d’holistique, ni même de comprendre vraiment ce que ça veut dire. Puisque depuis Descartes, une « totalité » est trop complexe et DOIT ÊTRE démontée en trucs qu’un crétin pourrait comprendre… Et les crétins comprennent très bien comment se servir de l’allopathie, à défaut de comprendre ce qu’ils font réellement…
Allez, laissons ces malades et allons voir du côté de la lune dont Nexus nous dit qu’elle n’est « Pas aussi morte que ça ».
De deux choses lune, l’autre c’est le soleil : un vrai désastre !
Bien avant qu’on nous annonce, contre toute vraisemblance, qu’elle était morte, on nous a dit qu’elle tournait autour de la terre et qu’elle attirait les marées… même celle du côté où l’océan est opposé à la lune.
Or tout est faux !
Déjà, la lune ne tourne pas autour de la terre : l’ensemble tourne autour de leur centre de gravité résultant. Donnons des noms ! T est le centre de la terre, et L celui de la lune. Sur le segment TL, le centre de gravité G est un peu en dessous de la surface de la terre du côté de L. Comme la terre tourne autour de G, toute la masse de la terre en deçà de G subit une accélération centrifuge qui forme la deuxième marée, à l’opposé de L. Il reste tout de même deux mystères : comment se fait-il que la marée gravitationnelle provoquée par l’attraction de la lune soit à peu près la même que la marée centrifuge qui lui est diamétralement opposée ? Les deux étant de nature bien différente ! Et comment expliquer la variation commune des coefficients des marées qu’on constate ? La distance TL ne varie pas autant, pas davantage que la distance de nos deux complices au soleil ! Ni celle du centre de gravité, pas plus que la vitesse de rotation ???
Je compte me contenter de m’occuper de l’arnaque de la deuxième marée due à l’attraction de la lune, pour les détails du reste, voyez vos profs de physique qui vous y ont fait croire… Ils en savent plus que moi, puisqu’ils sont profs !
Alors faire croire que la lune est morte est beaucoup plus naïf que ces considérations complexes de mécanique céleste.
Il suffirait de se demander pourquoi on peut parler de quelque chose de mort dans un Univers où tout est en mouvement, en particulier les « atomes » de nos physiciens…
En ce qui concerne un animal la mort est l’arrêt apparent du mouvement. Sauf qu’elle vient juste de changer de forme. Au lieu de parler d’un animal qui n’existe plus on devrait regarder la vie qui prend la relève ailleurs. Si le cadavre est dans une forêt, sa barbaque revit dans les organismes des insectes ou des bactéries qui le digèrent. S’il est sur l’étal d’un boucher, c’est dans votre ventre que la vie va continuer sa course. Autrement dit le cadavre n’est pas un animal mort, c’est un animal disparu dont les résidus continuent à « vivre » sous une autre forme, et à un autre rythme, et qu’on ne voit plus puisqu’on cherche l’animal qu’il fut ! Évidemment, on peut tricher avec tout ça ; on peut incinérer le cadavre, ce sont alors les flammes qui seront animées et les cendres n’auront plus qu’une vie minérale et atomique mais toujours animée et invisible.
La vie est donc le mouvement, ou simplement le changement incessant, caractéristique de notre univers. Un mouvement est par définition animé. Et, toujours par définition, par une âme ! Et c’est pour ça qu’on (Du Bellay) peut parler de l’« âme de l’univers », ce qui n’en fait pas une créature pensante pour autant. Mais c’est un peu hasardeux de décider que la lune avec sa masse puisse échapper à ce mouvement, en plus du fait qu’elle « tourne ».
C’est facile de s’étonner de tout ce qui échappe au paradigme myope et paranoïaque, mais ce n’est pas parce que les choses sont extra-ordinaires, c’est parce que notre vision du monde née en Occident, et répandue par contagion sur toute la planète aujourd’hui, est passablement stupide ! Ce qu’on va continuer d’examiner avec un troisième article de Nexus. Qui a au moins le mérite de se débattre dans ce piège en cherchant « la réalité pour changer », mais un piège bien plus puissant que ce que l’on croit…
La croyance en la « métaphysique expérimentale » !
L’idée directrice est de penser que quand on parle de Dieu au XXIème siècle c’est parce qu’on va passer de la croyance à l’expérience ?
Autrement dit nous allons devoir croire en l’expérience…
Mais, en tant qu’Occidentaux, on est les plus mal placés pour le faire !
Il n’y a que moins d’un siècle qu’on accepte ici de prendre au sérieux les évidences expérimentales de la parapsychologie, que l’on admet les expériences de mort imminente parce qu’on en a trop d’exemples, les sorties du corps dont beaucoup trop témoignent. Il n’y a guère plus que vis-à-vis de la psychokinèse qu’on reste un peu sceptiques…
Pourtant quand quelqu’un fait décoller un cendrier de la table simplement en postulant que le cendrier s’envole, on pense à un miracle ! Alors que si on lève son bras en ayant postulé que « Le bras se lève », ça n’a plus rien de parapsychologique ! Or dans les deux cas on est passés d’une pensée à une action, mais on interprète le déplacement du bras comme venant de l’interaction de l’esprit avec le système nerveux sans qu’on en ait la moindre évidence, et de toute façon ça n’explique pas comment l’esprit communique avec la matière ou l’électricité nerveuse.
J’avais un copain qui voulait souvent arroser ses salades. Alors il postulait de la pluie, et quelques secondes plus tard, il se faisait arroser, et ses salades aussi, et la pluie s’arrêtait dès que l’arrosage était suffisant.
C’est dommage que vous ne puissiez pas le croire, parce que le jeu avec la météo est à la portée d’à peu près n’importe qui, en tout cas tous ceux à qui je l’ai suggéré ont réussi !
Eh bien, toutes ces choses incompatibles avec notre vision borgne du monde, étaient connues sur toute la planète avant Aristote, le Roi des borgnes !
Et aujourd’hui tous ces phénomènes « naturels » sont examinés, avec notre paradigme à la noix, qui fait qu’on n’en raconte que des bêtises.
Nexus nous en fournit de nombreux exemples, en particulier avec les 3 « types de pensée » de Jean-François Houssais, parce qu’il y a évidemment des types de pensée différents, pas des utilisations différentes d’un type unique !
Quand un esprit sort de son corps, il change complètement de nature ?!? Sauf que les capacités de conscience hors du corps peuvent s’expérimenter sans en sortir, comme si la localisation de l’esprit pouvait en modifier les capacités ! La compréhension ou la prétention de connaissance, qu’ont les scientifiques qui veulent rendre la métaphysique expérimentale, sont tout à fait navrantes. Et ça n’a rien d’étonnant puisque l’extension de leur paradigme matérialiste peut tout juste étendre leur champ d’expérience, pas leur compréhension et pas leur possibilité d’étendre ce paradigme –inextensible par définition– à ce qui n’a ni espace ni temps, parce que c’est tout le contraire qui est possible. À la limite vous arriverez à la « causalité inverse » quantique de Costa de Beauregard ! Pour un physicien, si l’Univers ne marche pas comme on le croit, c’est de sa faute, pas de celle des idées du physicien qui marche sur sa tête ! Si vous avez une vision du monde vraiment métaphysique, vous pourrez la racornir aux considérations rationalistes ou autres, et ça ne vous intéressera d’ailleurs plus du tout, sauf à faire de l’anthropologie de l’homo sapiens malade de la modernité. Depuis 25 siècles !
Voyez comme sont les choses, ce post est déjà trop long par rapport aux standards et je n’ai pas eu le temps de vous raconter tout ce qu’on peut tirer des expériences de sortie du corps… vues d’un praticien, métaphysicien de surcroît. Alors peut-être à un prochain post, ou une nouvelle occasion de parler d’un Nexus, le 104, par exemple…