Troisième miracle à TF1 le 15 : les jeunes seraient-ils mois cons que leurs aînés ?
Au JT du soir, ils ont fait un enquête dans des écoles où on se pose la question de savoir si le fin mot de la laïcité ne serait pas de montrer que les laïques savent de quoi ils parlent au sujet des religions. Et que l’étude des religions soit au programme des lycées et collèges. Les profs avaient l’air bien paumés, mais les mouflets étaient plutôt moins ahuris que ceux qu’ils interrogent d’habitude. Il y a même un jeune qui a répondu, que de toute façon les profs n’y connaissent rien, et qu’il ne voyait pas ce qu’ils pourraient leur apprendre !
Et c’est bien ça le problème : que vaut l’avis d’un ignare qui t’annonce te laisser pratiquer la religion de ton choix, si lui-même n’a aucune idée de ce qu’il te propose. Que ce soit en terme d’habits religieux ou de coutumes rituelles comme les 5 prières quotidiennes auxquelles les musulmans sont tenus ? Ou de modes d’alimentation qui ne peuvent être que des conneries pour des laïques qui croient se nourrir avec des Macdo et des Coca Colas !
En plus ça ferait probablement du bien aux profs de se mettre au courant de ce qu’ils prônent en terme de « religion de la science », instaurée par Jules Ferry ou de religion de la laïcité, dont le dogme essentiel semble être de croire que l’idée même de Dieu est la niaiserie ultime, et que la vraie Trinité est celle de la Liberté, de l’Égalité et de la Fraternité. Rien qu’en examinant ces trois mots, ils auraient des découvertes à faire, en particulier que cette devise est due à un certain Amschel Bauer, fondateur de la maison Rothschild, ce qui n’implique nullement qu’elle soit d’origine juive. Et ça leur permettrait aussi de découvrir que le fin mot des valeurs républicaines et laïques est bien plutôt l’intolérance et la haine dont Charlie est la manifestation ultime lamentablement cachée sous l’hypocrisie de ce qu’ils croient être de l’humour. La démocratie ne tolère que ce qu’elle ne peut pas éviter. Sans compter que l’idée de tolérance elle même vaut un examen croustillant sur la base d’une question : doit-on tolérer la Vérité ou l’erreur ? Si c’est l’erreur, est-ce une vertu ? En mécanique on sait bien que la vertu qui permet à des assemblages de fonctionner vient du fait que les tolérances d’usinage sont limitées, puisque de toute façon l’univers est le domaine de l’imperfection et qu’on est bien forcés de la supporter (la tolérer, c’est le mot latin) et que toute l’intelligence consiste à savoir en déterminer les limites. En ce qui concerne la connerie, depuis quelques siècles, on fait du hors piste !
Pourtant, si on enseignait les bases des religions à l’école, les jeunes pourraient apprendre ce que c’est qu’un vrai jihad ce qui permettrait d’apprendre que les jihadistes actuels ne sont que des gangsters, ce qui serait un nom bien moins noble, plus clair et plus approprié, sans possibilité de dérive anti-Islam, puisque les imams n’ont pas l’air de s’en occuper.
L’intéressant dans cette enquête, c’est qu’au moment où la plupart des adultes déclaraient ne pas avoir confiance dans leurs représentants politiques, sans passer à l’acte en n’allant plus voter, (déclaraient au passé, parce que depuis la « gestion » des événements de Charlie par Hollande, elle vient de remonter en flèche) les gosses eux semblent déjà bien plus dubitatifs avec ceux qui les manipulent et dont ils commencent à comprendre la limite de leur incompétence.
Oh, ça ne veut pas dire que nous soyons en face d’une génération moins crédule ou moins manipulable et avec davantage de discernement que les précédentes, car le miracle de TF1 s’est écroulé dès le lendemain avec de nouvelles interviews de gosses lobotomisés cette fois.
L’éclaircie a été de courte durée, Mais la révélation des limites intellectuelles de leurs enseignants, sans méchanceté ni haine, juste un peu de lassitude et de désespoir, est peut-être quelque chose à cultiver si on veut rester optimiste alors que tout prouve que c’est une attitude irréaliste et irresponsable.