L’humanité malade de l’allopathie !
Le 16 Novembre 2020, Michel Cymes (l’expert médical des médias français) a expliqué pendant « Quotidien », l’émission de Yann Barthès sur TMC, que « son éducation médicale lui interdisait de dire à ses patients : “Je ne sais pas” pour les rassurer ! ».
Autrement dit, on forme les toubibs à être hypocrites pour ne pas être ridicules en avouant leur incompétence !? Sont-ils les seuls « experts » indiscutables dans ce cas ? Non bien sûr : on pense tout de suite à l’ENA, l’École Nationale de l’Arrogance qui fabrique nos politiciens, non moins hypocrites ! Vous trouvez ça rassurant ? Merci Michel, en tout cas, pour cette révélation !
La médecine n’est pas la seule, mais toutes sont frappées…
Mais n’est-ce pas le cas de bien des professions « scientifiques » dont les politiciens respectent tant, et nous enjoignent (voire nous ordonnent) de tant respecter les avis, puisqu’ils sont présentés comme les dépositaires du SAVOIR ! Ce qu’ils ne vont pas contester, s’ils ont aussi appris à ne jamais avouer leurs lacunes, comme ils nous les dévoilent pourtant « non-stop », avec leurs complices de la télé, depuis le début de la pandémie, il n’y a pas loin d’un an !
Alors pourquoi croit-on aussi facilement la parole des « scientifiques », ou en tient-on aussi facilement compte ? Parce que la « Science » est devenue la « Religion Républicaine » depuis Jules Ferry ? Ce serait trop simple !
À son origine, fort lointaine, quand on parlait de « Science », il s’agissait de « La Connaissance des Principes, ou des Causes » de ce qu’on observe et qu’on étudie. L’origine latine du mot l’identifie d’ailleurs à la con–naissance (une co–gnôse), au « savoir », un mot savoureusement évocateur de la « saveur », la première indication (et la dernière, si on n’a pas de coliques ou de diarrhée), qu’on a de la nourriture qu’on veut assimiler, un peu à la manière dont la connaissance, qui mène aussi à l’assimilation des causes de ce qu’on étudie ! La similitude de la sapience avec la sapidité n’a donc, elle non plus, rien de fortuit !
Et, pour ceux que les citations des « anciennes » religions n’effraient pas, une évocation du verset 4 du chapitre 4 de l’Évangile de Matthieu : « Jésus répondit: Il est écrit: L’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu. », une très vielle histoire puisque c’est effectivement « écrit » dans le Deutéronome biblique verset 8:3, à l’issue de l’épreuve des 40 jours de traversée du désert : « Il t’a humilié, Il t’a fait souffrir de la faim, et Il t’a nourri de la manne, que tu ne connaissais pas et que n’avaient pas connue tes pères, afin de t’apprendre que l’homme ne vit pas de pain seulement, mais que l’homme vit de tout ce qui sort de la bouche de l’Éternel. »
Maintenant si ça vous fait pousser des boutons que Dieu ait une bouche et qu’Il bavarde, on peut en reparler… mais si ce n’est pas le cas, on peut en reparler aussi…
Mais dites donc ! Ce rapprochement de deux entités, opéré par le goût, ne vous évoque-t-il pas un autre rapprochement lié au mot science ? Oui ? Con- ?… Con–science ? Et le rapport entre tout ça ? Que l’étymologie nous révèle autant qu’elle nous le cache ! Le latin scio qui nous a donné science, nous donne aussi scier, scinder, autrement dit une idée de « séparation », de « distinction » entre le scientifique et son objet, séparation que la con–science suggère pouvoir effacer ?
Autrement dit, on étudie « ce qui n’est pas nous » pour pouvoir l’assimiler par notre possibilité d’en être conscient !? Mais ne peut-on pas « être conscient de l’être » ? Comme le suggère le mot sanskrit « Ahamkara » que les textes védiques situent entre l’intelligence universelle (Buddhi) et le mental de l’âme humaine individuelle (Manas), autrement dit ce que les occidentaux appelaient aussi un « esprit » ! Défini comme la « Partie la plus légère d’un composé », et symbolisée par l’air, l’état gazeux, le souffle, pneuma pour les Grecs ou spiritus pour les latins. Mais on y reviendra parce que cette symbolisation, qui n’indique pas grand-chose de ses capacités spirituelles, est aussi très ambigüe !
… On examinera aussi le sujet de l’Éternel et de sa bouche bavarde un peu plus loin, pour l’instant essayons de savoir pourquoi cette « connaissance des causes » a bougrement l’air de manquer à nos nouveaux « scientifiques », et aux toubibs en particulier…
Saint Aristote que ferions-nous sans toi ?
Parce qu’Aristote a eu l’idée « brillante », comme la lumineuse torche du génie de la Bastille ou de la Liberté du port de New York, de nous en rapporter une nouvelle définition : « Il n’est de science que du mesurable ! », ce qui est bien une inversion totale de la définition originelle !
En effet ! Tout d’abord une mesure n’est pas vraiment la « connaissance » de ce qu’on mesure, puisqu’elle est imprécise par nature, sa précision dépendant de l’instrument qui a servi. Alors bien sûr, on a une « valeur numérique », qui nous fait penser à la précision du berger qui compte ses moutons… Sauf que l’unité ou l’étalon du berger est un mouton entier, pas un millième de mouton ou du bouc qui lui servirait d’étalon ! (Car la castration du mouton ne permet plus de l’utiliser comme… étalon !?) Bon !
Il faut donc faire une différence précise entre les énumérations qui fournissent des « nombres » entiers, et les mesures qui aboutissent à des nombres dits « réels » (comme si les entiers ne l’étaient pas : « réels » ? Et on y reviendra, c’est notre troisième rupture de séquence sans recours à une note de bas de page…
Sur la base (ou pas ?), de cette définition, Aristote nous « éclaire » également sur l’utilité de l’analyse ! Ana–lyse : analogue à une « lyse », une dissolution, une destruction !
Ça c’est marrant comme coïncidence ! Retournons en Inde ! Les prophéties hindoues parlent justement de l’Apocalypse comme du Mahapralaya : la GRANDE DISSOLUTION ! Laquelle doit clore un Âge de Fer (leur Kali Yuga), 25 siècles après son début, qu’ils situent précisément à l’époque d’Aristote, en parlant de la « Révolte des gens de pouvoir » (la noble caste des « Kshatriyas »), et il faut bien dire que, de ce point de vue, le nom de ce Grec est prédestiné !
Autrement dit, le dérèglement (pas un simple réchauffement qui resterait prévisible ?) climatique semble donner raison aux prophéties hindoues, tout autant qu’aux détails de l’Apocalypse de Jean dont je vous renvoie à la lecture…
On peut aussi remarquer que cette « dissolution » de l’analyse, détruit, « tue » l’objet de l’étude ! Ne serait-ce pas la source de cette « culture de mort » qui en intrigue tant ? Et de cette « pensée unique » qui fait disparaître, en les ridiculisant, toutes les autres formes de pensée ?
Et je n’insisterai pas sur la coïncidence entre les lumières aristotéliciennes et le « Porteur de Lumière » biblique dont j’ai cité deux des statues… et patron de ce « Satan », étymologiquement notre « ennemi » en hébreu ! Enfin, pas tout de suite…Nouveau suspense !
Alors, bien sûr, notre ineffable Descartes, dont la « Seule certitude était qu’il doutait » !? (pas oxymorique, comme aveu, on le voit !), n’a pas trop examiné la façon dont l’analyse (le démontage) de son horloge l’immobilisait (la tuait !), dès le retrait du premier engrenage, c’est-à dire qu’elle ne pouvait plus indiquer le temps, qu’elle ne mesurait plus… cet inconséquence qui lui a permis de faire de ce massacre le protocole scientifique que nous appliquons sagement (mais bêtement) depuis, et aujourd’hui encore ! Pour comprendre quelque chose, on commence donc par le bousiller, génial, non ? D’un autre côté ce n’est pas la vision d’une pile d’engrenages inerte qui est la meilleure façon de comprendre comment mesurer le temps !