Conscience : mode d’emploi! (22/22)

Conscience : mode d’emploi! (22/22)

Dans les coulisses du pouvoir…

Oh ! J’ai oublié de vous dire d’où viennent mes histoires du passage de l’humanité de la réalisation de la sagesse à la poursuite du pouvoir, en fait la révolte contre les sages par des obsédés du pouvoir …Ça vient de l’Inde, d’une très ancienne prophétie sans réelle indication de la date de sa rédaction ni de celle de son exécution. Mes repères Aristote/Bouddha/Confucius, A/B/C (!), sont probablement trop récents parce qu’ils sont très évidents.

Le propre d’une possibilité, c’est de POUVOIR réaliser ce dont elle est la possibilité. On a vu que l’on pouvait considérer indifféremment TOUTES les possibilités individuellement, aussi bien que la possibilité unique de TOUT. Donc si une possibilité unique a le POUVOIR de faire tout l’univers, ça ne va pas être facile de lui faire concurrence… et les gens avides de pouvoir ne vont pas s’y frotter, ni même s’y intéresser : leur pouvoir doit s’appliquer sur le reste, c’est à dire sur la multiplicité de ce que cette Possibilité Universelle a fabriqué. D’ou leur obnubilation sur la quantité. Le plus puissant c’est celui qui en a le plus, qui en fait le plus !

Les possibilités, les Principes Véritables, ne les intéressent pas, puisqu’ils n’ont aucun POUVOIR dessus. Ce faisant, ils prennent un fort mauvais départ. Et leur représentant typique est René Descartes. Sa « méthode » fabuleuse consiste à détruire ce qu’on étudie sous prétexte que les éléments de ce qui était l’objet de l’étude seront plus faciles à comprendre que l’assemblage originel ! Le mot « lyse » qui sert à composer le mot « analyse » veut dire dissoudre, et donc l’ana-lyse est une décom-position. Et les analyses linguistiques comme celle qu’on vient de faire nécessitent que l’on recompose les mots analysés, ce qui ne nécessite pas d’autres outils que notre esprit… Quand vous avez démonté une montre mécanique, les engrenages et les ressorts éparpillés ne peuvent plus vous donner l’heure, mais vous pourriez éventuellement la remonter. Mais si vous dépecez une bestiole, comment allez-vous la remonter ? La méthode cartésienne consiste à tuer tout ce qu’on étudie, ce qui ne va pas aider à comprendre la vie, et est tout à fait à l’image des réalisations de notre humanité actuelle polarisée sur les conflits et la mort, la destruction de la vie : les anti-biotiques, les pesti-cides, les insecti-cides ! « Anti- » c‘est contre et « -cide » c’est tuer !

L’analyse préconisée par Descartes est tout le contraire de l’ex-amen préconisé par la Bible pour avoir une chance d’être intel-ligent en regardant dans la profondeur des choses pour y chercher leur Vérité. On sait que les causes ne se voient pas, puisqu’elles ne sont pas manifestées, et on peut les considérer comme voilées. C’est pour ça que Buddhi doit nous les dé-voiler, nous les ré-véler ! Et la méthode du René n’est même plus une observation superficielle, c’est simplement une destruction ! En plus la physique nucléaire montre que la prétendue simplicité relative entre les composants et leur assemblage n’est qu’une pétition de principe. Les atomes et leurs pseudo-particules élémentaires sont rien moins que « simples », c’est la raison du « pseudo- », quitte même à ce qu’elles s’évaporent si on essaye d’aller trop loin dans le découpage !

Et combien avez-vous rencontré d’individus qui n’étaient pas peu fiers d’être cartésiens ? Seriez-vous un de ceux-là ? Avez-vous encore des raisons d’être surpris si nous avons réussi à polluer, l’eau, l’air, les sols, les êtres vivants, sur toute la planète avec des méthodes aussi minables ? Notre POUVOIR de destruction ne vient pas QUE de la bombe atomique !  On est bien face à un problème crucial de compréhension, et s’exciter sur la politique ne pourra pas le résoudre ! L’écologie, tant qu’elle continuera sur sa lancée « scientifique » n’apportera que de nouveaux dégâts. N’en déplaise à Monsieur Hulot !

Notre tournure d’esprit est même capable de rendre inopérantes des médecines réputées pour être universelles (capables de traiter les êtres humains, les animaux, les plantes et même les sols…), comme les médecines traditionnelles de la Chine ou de l’Inde (ayurvédique). Aucun Chinois n’étudie plus le Taoïsme pendant 5 ou 7 ans avant de planter sa première aiguille d’acupuncteur. On en est réduit à appliquer de simples recettes de cuisine, basées sur des résultats statistiques, comme en allopathie occidentale ! Quand on a recours aux probabilités c’est qu’on ne sait rien du pourquoi nos actions ont marché ! Le calcul des probabilités est une « tentative d’évaluation de notre ignorance » d’après mon prof de statistiques ! Si on est ignorant, quel besoin a-t-on d’évaluer notre ignorance ? Et peut-on faire mieux que de se contenter d’essayer de l’évaluer ?

Mais, assez de découvertes désespérantes,  revenons à notre mode d’emploi…

Une illustration amusante (?) des développements dans le temps, et du fait qu’avant l’action, il n’y ait rien, et qu’après non plus, est l’observation de ce qui se passe lors d’une rencontre sportive. Avant le match on n’en a pas encore (de match), et après, on n’en a plus (de match) : les deux équipes l’ont donc perdu (le match) ! Pourtant chaque équipe y a gagné un score qui, lui, est encore là, et pour les « siècles des siècles », et l’était déjà « avant », si vous vous souvenez de ce qu’on a dit de l’éternité… !

Cerise pour la route : si la « conscience directe » ignore les lois de l’optique, alors en regardant dans un miroir lors d’une OBE, vous n’y verrez pas plus de reflets… que le premier vampire venu !

Mais la véritable expérience visée par ce texte, et qui est probablement passée inaperçue, c’est que tout ce que vous venez de COMPRENDRE, GRÂCE À CE QUE VOUS AVEZ TESTÉ, n’est dû qu’à vous, je n’y suis pour rien ! Et pourtant pas dû qu’à vous seul : ça peut vous donner une idée dont Buddhi vous aide quand vous examinez les choses, et dont Buddhi vous aime quand vous Lui demandez des réponses !

Et souvenez-vous : vos capacités à déplacer des montagnes, dépendent exclusivement de la perfection de votre paradigme… laquelle aboutit à un paradigme largement aussi gros qu’une graine de moutarde (un grain de sénevé) ! Savoureux symbole ! Ce grain, qui n’a l’air de rien, produit une plante qui va jusqu’au Ciel, pour que les oiseaux se perchent sur ses branches. Que celui qui a un cœur comprenne…

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