La thérapie du 21ème siècle sera-t-elle quantique, métaphysique ou simplement logique ? (N°36 Expérimentation)

La thérapie du 21ème siècle sera-t-elle quantique, métaphysique ou simplement logique ? (N°36 Expérimentation)

La thérapie du 21ème siècle sera-t-elle quantique, métaphysique ou simplement logique ? (N°36 Expérimentation)

Bon ! Alors ça vient les trucs quantiques ?

On y arrive, et je vais commencer par vous décrire des expériences qui les mettent indiscutablement en évidence.

Mais contrairement aux épisodes précédents, je ne vais pas vous parler d’expériences à la portée de tout un chacun.

Commençons même par une resucée de l’épisode N°15 !

Vous n’êtes pas forcé de prendre votre point de vue derrière votre front !

Que vous vous en souveniez ou non le N° 15 était à propos des OBE (Out of Body Expériences), les « sorties du corps » en français !

Et je suis navré, mais si ça ne vous arrive pas spontanément, je n’ai pas de combine pour vous y aider individuellement. J’ai eu l’occasion d’animer plusieurs séminaires sur le sujet, et il faut dire qu’il est beaucoup plus facile de faire sortir de leurs corps une vingtaine de personnes qu’une seule, ne serait-ce que parce que, si les participants sont conscients de la même scène, ça les encourage à penser qu’ils ne sont pas en train de l’imaginer.

J’ai indiqué que le fait de voir depuis la racine du nez tendait à faire croire que c’était la localisation de notre conscience alors que ce n’est que celle du « point de vue » qu’elle utilise, et qu’il faut être passablement matérialiste pour en conclure que ce « point » fait partie du corps sous prétexte qu’il ne bouge apparemment pas.

C’est parfaitement faux, mais ça représente une telle inversion par rapport au paradigme populaire qu’en l’absence d’une expérience directe il va vous falloir pas mal d’imagination pour concevoir cette possibilité.

Un curieux Révérend Père : Teilhard de Chardin !

Il doit y avoir une malédiction liée aux jésuites… Repensons à Adam Weishaupt et ses « illuminati » ! Teilhard, lui, a sauté à pieds joints sur la théorie de l’évolution pour imaginer que le but ultime de cette évolution hypothétique était de complexifier les corps des animaux au point où ils pourraient faire naître l’esprit chez l’homme !

Déjà le fait de gober cette théorie invraisemblable n’est pas un excellent signe de discernement (rappelez-vous de l’œil, le cauchemar de Darwin !) ; mais pour qu’un Père en oublie la révélation biblique il fallait au moins qu’il soit jésuite ! Que des millions de catholiques, dont des papes, l’aient suivi n’indique que leur facilité à trahir leur fondateur et seigneur, ce qui ne surprendra que ceux qui n’ont rien remarqué !

Donc, pour le découvreur du sinanthrope (en fait un singe caché dans la chaux par les Chinois pour se moquer du Père « qui passait sa vie à remuer la poussière »), c’est l’Univers qui « crée l’esprit » !

Et sans l’avoir lu, tout le monde ou presque considère cette idiotie comme allant de soi ! Mais personne n’a lu Descartes non plus et pourtant tout le monde est cartésien ! Et généralement cartésien fanatique et revendicateur…

Donc, c’est ultimement du paradigme teilhardien qu’il va falloir se débarrasser…

Comprendre comment « sortir de son corps » n’est pas aussi facile que de comprendre comment l’homme peut descendre du singe car il y a souvent bien peu de différence… et c’est donc beaucoup plus vraisemblable !

La première difficulté, c’est qu’en étant « extérieur » et en ne considérant que le cas où on est conscient de notre environnement (le seul cas vraiment démontrable…), on reste pourtant aussi conscient de l’environnement de notre corps. L’idéal c’est qu’une sortie s’accompagne d’une expérience de mort imminente (enfin idéal, façon de parler !) parce que généralement les yeux (et le cerveau) sont alors fermés et les deux images ne sont pas superposées. Mais une autre situation équivalente est expérimentée par les gens qui « voient les yeux fermés ». Ils gardent leur point de vue dans leur tête, mais sont conscients directement de l’environnement de leur corps, et leur expérience de la conscience directe est absolument comparable à celle des individus qui extériorisent… J’ai connu un tel individu qui se servait de sa conscience directe quand il faisait trop noir pour travailler : il fermait les yeux « pour mieux voir », une capacité facile à vérifier… sans avoir besoin d’éteindre la lumière puisque cette « conscience directe » ne dépend pas de la lumière physique, bien sûr, tant pis pour Teilhard et ses potes !

Donc la plupart du temps, quelqu’un hors de son corps et conscient a en fait deux points de vue, tous deux invisibles pour des spectateurs, sauf s’il lui prend la fantaisie de manifester des apparences de corps comme les démonstrations de « bilocation » du Padre Pio !

Mais j’ai aussi beaucoup insisté sur l’indépendance de l’esprit par rapport aux conditions spatiales et temporelles spécifiques de cet univers. Et pour préparer la description de l’expérience suivante, il faut que vous compreniez que cette « extériorisation » ne permet pas QUE de se balader dans l’espace, mais aussi DANS LE TEMPS. Et au risque de vous surprendre, comme si c’était encore possible, de vous balader DANS LE FUTUR, ce dont, pour une fois, je peux témoigner. Ne vous inquiétez pas, si vous avez affaire à quelqu’un qui est sorti de son corps, votre point de vue de résidant/prisonnier dans sa barbaque ne PEUT PLUS l’intéresser. Il SAIT QU’IL N’EST PAS SON CORPS, et le plus souvent il en a déduit que la mort n’est qu’une occasion de réaliser à quel point les souvenirs précieusement et soigneusement accumulés au cours de la vie sont futiles, car ils seront alors inutiles pour un esprit débarrassé de son véhicule, comme disent les Hindous et quelques autres qui ont aussi compris tout ça !

Je précise à nouveau que les sorties du corps sont très fréquentes, mais assez rarement accompagnées d’une conscience de l’endroit où l’esprit se promène.

En effet, il suffit de prendre une drogue quelconque, alcool, tabac ou médicament pour extérioriser, mais généralement le produit inhibe vos possibilités de conscience et cette sortie ne vous servira à rien puisque vous ne le saurez même pas ! Alors comment le sait-on ? Par le témoignage de ceux qui ont fait des OBE après une vie de débauche, mais on en a une indication facile à l’aide du processus de désaoulement décrit dans l’épisode N° 16 qui consiste au fond à convaincre l’esprit de se contenter de son point de vue habituel dans sa petite tête de poivrot.

Ceci étant dit, passerions-nous à cette fichue expérience ?

La causalité inverse !

Une « découverte » d’Olivier Costa de Beauregard, un type très imbibé par le paradigme moderne au point de considérer que c’est l’univers qui se goure en marchant à l’envers et que ce n’est pas notre point de vue qui est sens dessus dessous ! N’a-t-on pas vu que nous étions libres de nos considérations ? Complètement libres : elles n’ont aucun besoin de correspondre à quoi que ce soit d’autre qu’à elles mêmes. C’est ainsi que les mensonges et les résidus imaginaires sont parfaitement « considérables » !

J’ai aussi beaucoup parlé des choix, et en ce qui concerne nos considérations, on va devoir choisir celles qui sont cohérentes si on veut que notre univers à nous (notre paradigme) tienne debout autant que celui physique duquel nous sommes locataires. Rappelez-vous du nombre de possibilités que nous pouvons considérer, et vous verrez que le Googol (10100) déjà bien supérieur au nombre estimé d’atomes de l’univers, est tout pâlichon à côté de notre Principe !

J’ai déjà parlé de l’expérience que j´ai décrite dans mon livre « Soyons Logique » et elle est elle-même décrite dans la dernière séquence d’une vidéo « TheLivingMatrix » qui a depuis fait des petits et est même disponible en français chez Corzeame.fr !

L’interprétation que j’en donne n’a pas forcément l’imprimatur des producteurs.

Donc : on réunit des cobayes qu’on équipe d’un électro encéphalogramme (EEG) et d’un électro cardiogramme (ECG) et qu’on met chacun devant un écran d’ordinateur. On projette une série d’images « positives » des fleurs, ou des beaux mecs ou des belles nanas, et on note les réactions des EEG et ECG. Puis on passe à des images moins agréables comme des accidents sanglants ou des cadavres et on note à nouveau les réactions. Des bouts de logiciel extraient des signatures pour chaque réaction d’image typique et chaque cobaye.

Alors on prévient les cobayes qu’ils vont voir défiler avec des délais aléatoires des images sur leur écran !

Un peu avant l’apparition des images, les EGC enregistrent quelque chose dont on vérifiera que ça correspond à la signature attendue pour l’image en question, puis c’est au tour de l’EEG de réagir, et enfin l’image s’affiche !

Les durées mises en jeu ne sont que de quelques fractions de seconde, mais elles suffisent à mettre en évidence cette causalité inverse ! Enfin paraît-il !

Je vous refile les considérations issues de mon point de vue.

D’abord, on prévient les cobayes qu’ils vont voir des images. C’est largement suffisant pour qu’ils se situent légèrement dans le futur. Des sportifs font souvent ça quand ils disputent un match et qu’ils anticipent le jeu de l’adversaire en se déplaçant du côté où le coup va venir avant même qu’il soit lancé et que des éléments matériels fournissent des indications visibles…

Or l’esprit qui vient de prendre un point de vue dans le « futur » est lié dans le « présent » au « cœur » de son corps, ce qui fait réagir l’ECG dans le même présent. Le temps que les systèmes nerveux et autres du corps transmettent l’indication au « cerveau » est assez rapide pour que l’EEG réagisse avant l’apparition de l’image cause de tout ce tintouin…

Voilà pourquoi votre fille est muette !!! De stupéfaction, bien sûr !

Il va nous rester à décrire quelques autres expériences qui permettront surtout de faire la différence entre des thérapies quantiques et l’hypnose ! Ce qui nous vaudra de parler d’une composante de l’être humain que j’ai soigneusement escamotée…

À la prochaine fois pour de nouvelles découvertes !

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