Organismes, Asservissements, Thérapies ! (05/Exemples)

Organismes, Asservissements, Thérapies ! (05/Exemples)

Organismes, Asservissements, Thérapies ! (05/Exemples)

Il est temps de savoir à quoi ça a servi (asservi !)

Techniquement il faudrait déterminer la « fonction de transfert » de l’automatisme ou au moins une de ses caractéristiques principales : sa constante de temps !

Un cas simple : vous ouvrez la porte en plein hiver et laissez le froid envahir votre maison. Vous comptez alors les jours jusqu’à ce que vous soyez enrhumé !… Oh, hé ! C’est une vanne, si on ne peut plus rigoler pour se réchauffer…

Bon ! Refermez cette fichue porte ! Et chronométrez le temps qu’il faudra à votre système de chauffage régulé par un thermostat, pour que la température soit revenue à la normale, c’est à dire que votre radiateur se coupe…

Déjà un problème : si vos pertes sont supérieures à ce que le radiateur peut absorber, il ne s’arrêtera jamais et vous ne pourrez pas faire de mesure. Également si le temps que vous mesurez est très long, la température extérieure aura le temps de changer et d’influer sur celle de votre pièce et votre mesure sera « également » erronée. (J’aime bien cette notion d’égalité dans l’erreur !)

Cette expérience vous donne une idée de la difficulté de cette simple mesure. L’idée étant de provoquer ce qu’on appelle un « échelon » de la valeur d’entrée dont vous voulez mesurer l’influence et de voir ce qui se passe !

La difficulté c’est qu’avec un organisme vivant, qui passe son temps à se nourrir, et à faire jouer toutes ses constantes de temps, la mesure est en général pratiquement impossible. Imaginez quel mélange vous avez dans votre estomac après un simple repas et à quoi il va ressembler dans une heure ou deux ! Et vous voudriez connaître l’effet « typique » d’un cachet d’aspirine ! Demain vous mangerez autre chose, et l’effet aura changé. Quelqu’un d’autre mange la même chose que vous et l’effet ne sera pas le même…

En revanche, dans un tube à essai qui ne digère rien, on observera toujours les mêmes phénomènes puisqu’on peut contrôler tous les paramètres…

De bonnes bases ou des recettes ?

N’espérez pas que je vous fasse des recommandations comme il en pleut dans les livres de médecine ou de diététique : mon objectif est de vous rendre capable de naviguer dans toutes ces informations souvent contradictoires, toujours inapplicables, en vous donnant quelques exemples d’asservissements qui invalident les pratiques courantes.

Supprimer les graisses pour grossir…

On l’a déjà évoqué, mais si on parle d’une substance que votre organisme peut fabriquer, la meilleure façon d’en avoir trop c’est de l’en priver.

Par exemple, des rats privés de cholestérol vont crever d’un excès de cholestérol !

Intéressant d’ailleurs ce cholestérol ! François Poulletier de La Salle l’a découvert en 1758, mais c’est une étude d’un surdoué américain Ancel Key en 1956, publiée en 1970 qui nous a fait croire qu’il était lié aux maladies cardiovasculaires. C’était tellement évident que bien vite on s’est aperçu qu’il y en avait deux : un bon et un méchant ! Et il nous en faut du bon !!! Donc il va falloir trier nos graisses (en l’occurrence nos stérols) avec un trieur à graisse, en vente dans tous les bons garages pour corps humains.

C’est juste une question de densité… On a pu vérifier depuis que tout ça était plus que douteux et que les régimes à bas cholestérol, après une diminution du poids de la victime, la faisaient regonfler pour récupérer sa silhouette d’avant le régime amaigrissant.

Vu sous l’angle des asservissements, on peut en rendre compte. Attention, ça n’explique pas le pourquoi, ça se contente de constater le résultat !

Donc admettons que le corps produise son cholestérol (et d’autres « graisses » qu’il fabrique avec du sucre…) il est réglé pour un certain dosage. Si on le fait tomber en dessous de son dosage minimum, il ne va pas râler pendant un certain temps (rappelez-vous le conducteur hystérique avec son volant…) parce que sinon la moindre disette déclencherait une surproduction, et pendant quelques semaines le régime a l’air de marcher. En fait on a affaire à deux constantes de temps. En plus de celle dont on vient de parler, le fait de sauter un repas tend à provoquer une compensation sur la base de la journée…

Quand l’organisme arrive à la constante de temps qui déclenche sa réaction, il va compenser son manque et vous l’aurez dans l’os et dans le dos (enfin pas seulement…) !

Les Américains sont les champions de l’anti-cholestérol et ils aggravent leur cas en étant aussi les champions du sucre dans les boissons et la junk food industrielle. Résultat : c’est aussi ceux qui se portent le mieux sur la balance où ils sont les champions du surpoids, avec tous les petits plaisirs associés, du genre diabète.

Prenons l’exemple d’une des recommandations de diététique foraine (sans examen, ni diagnostic et diffusées par un crieur public avec l’encouragement du gouvernement !) à savoir « Ne pas manger trop gras, trop sucré, trop salé ! » ! Déjà il faudrait savoir ce que veut dire « trop ». Pour quelqu’un qui n’aime pas ça, « trop » c’est tout de suite ! L’inconvénient de la formule c’est qu’elle laisse à penser qu’il faut se restreindre en particulier sur les graisses, et que ça fait un amalgame avec un vrai danger d’excès comme pour le sucre.

Pour vos régimes tenez compte des dates…

Notez qu’il n’y a qu’un « t » à dates, il ne s’agit pas du fruit ! Je parle de la date de rédaction du conseil que vous allez suivre ! Ce qu’on mange aujourd’hui n’a plus rien à voir avec hier matin ! Même si c’est « bio ». L’agriculture industrielle a tout carencé. Il vous manque tout un tas de nutriments, et se jeter sur des « compléments » ou des « suppléments » n’est pas toujours le bon réflexe, parce que de simples aromates ou des épices peuvent en apporter beaucoup.

Renseignez vous sur le persil, l’ail, la coriandre… Mais comme l’indique Jean-Marc Dupuis dont je finirai par vous donner les coordonnées : il ne suffit plus de manger varié pour être sûr de ne pas avoir de déficiences.

Les plantes crétoises miraculeuses ont des équivalents un peu partout. En tout cas elles vous permettront d’avoir des goûts pas trop monotones, ce qui fait aussi partie d’un bon régime… et qu’on reproche à tord aux végétaliens qui ont choisi leur religion pour se punir de leurs mauvaises pensées vis-à-vis des animaux…

Un bouquin récent de Philippe Legrand « Le coup de pied dans le plat » avec le sous-titre « N’avalez plus tout ce qu’on vous dit sur la nutrition » a au moins pour lui un humour qui manque à la plupart de ses concurrents. Pourtant ça ne me fait pas trop frétiller. Il utilise les mêmes méthodes pour nous convertir à son omnivorisme que les végétaliens ou les végétariens pour leur propre religion. À savoir LE détail qui valide son point de vue, par exemple quand il explique que « Popeye est mort anémique » parce que le fer des épinards est moins bio-disponible que celui de la viande rouge…

Mais ce qui me gène le plus c’est son schéma : « L’aliment pour la santé et le médicament pour la maladie ! ». Ce qui lui permet entre autres de justifier l’usage des statines en croisade contre lesquelles le Dupuis précité est parti depuis quelques temps avec sa troupe de copains.

Legrand admet les effets secondaires comme une fatalité, un fatalisme explicable puisqu’il n’a pas d’alternative.

Serait-ce possible que Legrand n’ait pas entendu parler du « co-enzyme » CoQ10 ? Mais c’est à peu près certain qu’il ne sait pas que le cholestérol n’a aucun rapport avec les maladies cardiaques ! Un « détail » que Dupuis, toujours lui, a longuement documenté et dont j’ai parlé sur ce blog à propos du black-out de l’IPSN.

D’autre part, comme d’habitude, la nature a ses exceptions. Legrand fait remarquer que les métaux sont des minéraux, inassimilables tels quels, et qu’il faut les ingérer piégés dans des molécules organiques.

Le chlorure de magnésium de Delbet et Neveux appartient bien au domaine minéral, mais notre alimentation a été tellement carencée en magnésium grâce à l’agriculture intensive, que nos organismes seront ravis de se goinfrer de ce chlorure ! C’est à la limite de l’alimentation, mais ce n’est pas une drogue (un médicament), et ça guérit la polio, ou ça permet de passer des hivers sans grippes et sans rhumes, n’en déplaise à Legrand.

Ça guérit aussi la maladie de carré chez le chien, comme certains de mes copains qui ont des chiens pourraient le certifier…

Un autre domaine minéral scabreux : la flotte ! « Il faut boire au moins 1 litre et demi par jour ! », nous indique la diététique foraine de l’administration !

Parce que toutes les eaux sont les mêmes ! Leur pH va induire celui de votre corps puisqu’il n’y a rien de biologique à digérer dans un verre d’eau, et sa résistivité, si elle est trop basse parce que l’eau est très minéralisée, va mettre votre corps en court-jus (voir les détails sur la Bio-Électronique).

Celle du robinet est vaseuse aux deux points de vue, et pour l’eau en bouteille préférez les eaux de source aux eaux minérales bien trop chargées, si vous voulez en faire votre ordinaire. Sauf exceptions comme Mont Roucous (pH 5,85 à 6,12, rH2 26,3, ρ 30.000 Ohms), Montcalm (à peu près pareil) ou Volvic (pH 7, rH2 28,7, ρ 6723). Oh, et puis, allez voir ce qu’ils disent sur l’eau sur « Alternative Santé » ! Pour une fois vous y trouverez un discours qui semble tenir compte des asservissements.

En pratique surveillez la couleur et l’odeur de votre urine. Ce sont elles qui vous diront si vous buvez assez (ou trop) de flotte. J’ai une combine plus générique dont je vous parlerai à la fin…

Les asservissements de base des organismes.

En gros ils sont là pour garantir l’homéostasie… Wikipedia la définit comme un « phénomène », alors que c’est un processus qui vise à maintenir la constance d’un certain nombre de paramètres biologiques.

Compte tenu de la grande diversité des composants corporels et de la diversité encore plus grande des aliments avec lesquels on le nourrit et l’entretient, il va falloir qu’il soit bien plus intelligent que ce que nous pouvons en comprendre.

Après tout, la conduite sur verglas n’est pas la même que sur route sèche, mais vous aussi vous pouvez passer d’un fonctionnement à un autre. Le corps va en faire autant comme on l’a vu pour sa gestion du cholestérol.

Donc il y a des choses à trouver dans l’alimentation et des choses que le corps va fabriquer plus ou moins de lui-même, la distinction entre les deux n’étant pas nécessairement aussi tranchée.

Les proportions de protides/glucides/lipides qui nous sont paraît-il nécessaires ont variées à la suite des découvertes « scientifiques » au point qu’on peut se demander comment les hommes ont pu survivre avant la découvert des vitamines, et comment les animaux ont pu en faire autant sans avoir de centres de recherche…

Il est vraisemblable qu’on a pu savoir que nous avions un besoin vital de certains acides aminés qu’on a appelé « essentiels », parce que certains ont commencé à manquer. Pareil pour les vitamines, les minéraux (oligoéléments), et nous devrions rendre hommage à tous nos précurseurs qui se sont rendus malades pour faire progresser notre science expérimentale…

Parce que c’est ça qui cloche : la science moderne est « expérimentale », alors que la science traditionnelle des Chinois ou des hindous (ou des alchimistes) découlait de la connaissance des Principes, une connaissance qui nous échappera définitivement puisque nous sommes devenus « athées » c’est-à-dire « coupés de Dieu » quelle que soit l’idée qu’on se fait de cette « divinité », et ce n’est pas faute que les religieux nous l’aient défigurée de façon grotesque avec leur « Bon Dieu », en injectant de la « morale » là où elle n’a rien à voir, mais qui est apparemment la seule chose qui intéresse les « autorités religieuses » pour justifier la culpabilité et la condamnation de leurs ouailles.

Et puis, pour l’expliquer aux petits, on a fait asseoir le Bon Dieu sur un nuage, même Michel-Ange s’y et mis, comme si le ciel était les Cieux !

L’inconvénient du côté expérimental en ce qui concerne la biologie, c’est qu’il est à peu près inapplicable : un organisme n’est pas un empilement de tubes à essais, même interconnectés, et nos applications des thérapies d’origine traditionnelle se réduisent à vérifier leurs résultats, donc se limitent à des cas particuliers faute d’avoir pris connaissance (et compris) des Principes.

Autrement dit un ignorant par vocation reste ignorant même quand on lui met sous le nez un trésor de connaissance puisqu’il lui sera inatteignable.

Or les renseignements que nous avons sur le fonctionnement des asservissements viennent de gamins qui jouent avec des tubes à essai ou d’ados attardés qui racontent des probabilités (une « tentative d’évaluation de notre ignorance »…) sur la base de statistiques mal foutues ! Quand avez-vous entendu parler d’écart-type, de variance ou de loi de distribution pour la dernière fois ?

Il ne nous reste plus que la compréhension superficielle des asservissements pour nous aider et éviter de nous faire manipuler par nos « savants » !

Deux bases restent acquises : 1 – intervenir dans une boucle d’asservissement ne peut que faire réagir à tous les niveaux de la boucle et 2 – croire aider un asservissement en lui fournissant ce qu’il doit produire ne peut que foutre la merde et le déconnecter ! Ou le détruire.

L’étude d’un asservissement se fait en l’observant en mouvement et globalement et en l’examinant pour en comprendre le mode de fonctionnement.

Quand mon premier né a été sevré de son lait maternel il s’est retrouvé avec une constipation. La belle famille-qui-savait-tout-sur-la-santé parce qu’elle lisait le Parisien tous les jours, a donc pris possession du gamin : suppos de glycérine et/ou gelée de groseille.

Faut faire quelque chose !!! Oh, le gosse se vidait, mais non sans mal et toute la famille souffrait de le voir souffrir.

Puis, heureusement, ils m’ont débarrassé le plancher. J’ai donc fait sauter un biberon à mon gamin, lequel s’est vidé sans douleur une demi-heure après l’heure prévue du biberon, et on n’a plus jamais entendu parler de constipation ! C’est la contraction des boyaux qui les fait se vider, pas la pression qu’on leur met en amont.

Ou même encore plus bête : « Si ça sort pas, c’est pas la peine d’en remettre » !

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