La thérapie du 21ème siècle sera-t-elle quantique, métaphysique ou simplement logique ? (N°20 Considération)

La thérapie du 21ème siècle sera-t-elle quantique, métaphysique ou simplement logique ? (N°20 Considération)

La thérapie du 21ème siècle sera-t-elle quantique, métaphysique ou simplement logique ? (N°20 Considération)

Crane de Descartes« La seule chose dont je suis sûr, c’est que je doute ! » Émouvant aveu de René Descartes, à la fois humble et noble, humble parce qu’il avoue, et noble parce qu’il ne veut pas qu’on le prenne pour un paranoïaque : il n’a qu’une seule certitude… Et quel impact gigantesque chez les cartésiens en herbe désorientés, qui sont devenus ses émules… Descartes (des cartes ? oui, mais pas de GPS !) grâce à la généralisation de son doute unique, on cherche manifestement à avoir d’autres certitudes, ce qui nous a valu le flicage universel, qui a commencé par les empreintes digitales, les cartes de crédit et le réseau SWIFT, l’ADN, les téléphones localisables, et les puces RFID. Les « Singes de Dieu » (Lucifer, Satan, le Diable et leurs copains) sont en train d’imiter le domaine éternel à l’intérieur même de l’univers changeant. Tout le monde est maintenant localisable par son identificateur, plus par une adresse géographique conventionnelle, comme au pays des sorciers et des magiciens. Dans ce tourbillon d’une humanité déboussolée, j’ai pensé qu’avant de vous dire comment faire mes combines promises dans le numéro précédent, il fallait peut-être que je vous explique comment, ou pourquoi, elles peuvent marcher. Donc : encore un peu de patience…

On l’a vu : « con-sidérer », c’est être avec les étoiles…

Si vous vous souvenez, on a d’abord constaté que tout ce qui paraissait exister était la manifestation de la possibilité correspondante. Puis qu’une de ces possibilités était qu’on était des consciences, qu’on était « con-scient », donc qu’on pouvait « rassembler ce qui paraissait séparé », nous-et-le-reste, et en fait, aussi loin que puisse être ce dont on pouvait être conscient. D’où l’idée de s’occuper de nos considérations (con-sidéral). Et on a vu que cette conscience nous appartenait en propre dans nos rapports avec ce dont nous étions conscients. Que nous pouvions être conscients de tout et de n’importe quoi, et en particulier de la cohésion entre nos considérations. Notre première considération est donc simplement celle que des choses sont possibles, et c’est ce que Saint Jean appelle LE Principe, c’est à dire la source de tout ce qui est possible.

Nous avons alors constaté qu’en considérant nos trois fonctions : la possibilité de la connaissance, la possibilité de la manifestation des possibilités et la possibilité de faire un choix entre les possibilités à manifester, nous avions considéré TOUT ce qui était nécessaire pour « expliquer » l’univers depuis sa source. Et que ça correspondait à la Trinité évoquée par Saint Jean.

Par des exemples, nous avons vu que nos considérations pouvaient porter sur ce qui apparaissait comme des globalités ou sur chacun des détails qu’il nous plaisait d’envisager. Alors, allons-y !

Considérons trois types de considérations !

On peut considérer tout ce qu’on veut comme types de considération, le choix ne dépend que du point de vue. Le nôtre sera d’envisager la possibilité qu’une possibilité soit manifestée. Et vous verrez que notre sélection couvre tous les cas, comme nos fonctions pour la Trinité.

  • Considération du premier type : il va s’agir de considérer quelque chose de manifesté, autrement dit une con-statation, quelque chose de plus « tactile », comme le fait que votre corps a deux mains (enfin, je vous le souhaite…). Or, on l’a aussi vu, ce n’est pas parce que nous constatons quelque chose de « sensible » que ça garantit sa réalité. Par exemple, vos mains, comme le reste de votre corps, ne sont que l’apparence prise par un phénomène d’assimilation de votre alimentation qui est en train de fabriquer la nouvelle version de vos mains, en même temps qu’elles se débarrassent de ce qui ne leur sert plus sous forme de sueur et de peau morte, par exemple.
  • Considération du second type : Il s’agit maintenant de considérer quelque chose qui n’est pas manifesté et dont on ne considère pas qu’elle puisse l’être. C’est de la conceptualisation, encore que si vous considérez une image mentale de votre quelque chose, elle sera manifestée à ce niveau-là, c’est de l’imagination, donc on n’est pas vraiment dans le second type.
  • Considération du troisième type : Considérons maintenant quelque chose qui n’est pas manifesté avec la considération qu’elle le soit ! Attention ici : je n’ai pas dit que JE la manifestais ni que la chose SE manifestait toute seule. Nous avons appris que la fonction qui était chargée de TOUTES les manifestations était le Verbe. Donc, je considère quelque chose, et je le « passe » au Verbe qui le manifeste… ou pas ! Par exemple, je considère que je suis au milieu de l’Atlantique. Et je n’y suis pas ! Mais je sais que le verbe a fabriqué des bateaux et des avions et que je n’ai qu’à en prendre un qui aille là-bas et ma considération est manifestée ! Mais comme on l’a vu, la manifestation dépend du Verbe, et en fait de Lui seul qui fait que la manifestation est possible ou pas.

Donc en fait ce 3ème type a deux variantes : je considère quelque chose de possible à manifester ou quelque chose d’impossible à manifester. Et qui décide que c’est possible ou pas ? Le Verbe ! Ultimement, oui ! Mais si votre considération elle-même inclut son impossibilité, le Verbe vous obéira gentiment pour ne pas vous vexer et la réalisation de votre considération sera impossible.

Par exemple, décidez de léviter en étant persuadé que ce n’est pas possible et vous ne léviterez pas. Or, la lévitation EST possible, allez demander à Sainte Thérèse d’Avila. Pendant des années elle s’est battue contre… Sa lévitation était automatique, il suffisait qu’elle assiste à une messe pour qu’elle se mette à léviter et reparte en lévitant dans sa chambre. Ce qui n’est pas interprété comme un miracle aux yeux de l’église qui considère la présence à la messe comme obligatoire pour les nonnes !

Une fois, une nonne a même vu Saint Jean de la Croix léviter aux côtés de Thérèse. Attention ! Je ne cherche pas à insinuer que nos deux saints s’envoyaient en l’air…

Mais pourquoi ne pas demander l’avis du Verbe lui-même ?

Vous avez forcément entendu parler de l’histoire : « Si vous aviez de la Foi gros comme un grain de moutarde, vous diriez à la montagne de s’en aller, et elle partirait. » Il y a des variantes qui parlent d’arbres qui font les pieds au mur, je ne dis pas non plus qu’ils font le poirier !

Reformulons l’anecdote :

« Si vous aviez gros comme un grain de sable de confiance, en disant à la montagne de partir, elle partirait. » Ooops ! La « foi » à disparu, reste la « confiance », mais en quoi ou en qui ? La « confiance dans le fait qu’en considérant que la montagne parte elle partirait ! » Où est passé Dieu et le fait d’y croire ? Le Verbe en parle-t-il ou sont-ce les curés ?

La plupart des gens que j’ai rencontré qui avaient des capacités peu ordinaires vomissaient cordialement l’église et ses représentants. Allez donc parler de l’église à ma copine Nadine qui faisait léviter des objets et vous verrez comment vous serez reçu !

Si quelqu’un considère que TOUT est possible, c’est qu’il considère Le Principe de Saint Jean qui est la seule chose indispensable à considérer. Il sera soumis comme tout le monde à la Volonté (le choix de ce qui est manifestable) de Dieu le Père en l’acceptant complètement puisque ça ne va faire que moduler sa notion du TOUT en la restreignant justement à ce que choisit le Père… Autrement dit un tel individu va VIVRE constamment le Pater Noster au lieu de le réciter bêtement sans le comprendre, le plus souvent… Et il aura la seule attitude Logique, puisque TOUT découle de ce Principe comme Saint Jean nous le dit «  Dans LE Principe était le Verbe ! » Cet énoncé est une déclaration en même temps que la démonstration de ce qui y est déclaré !

Puisque la Logique (le Verbe) consiste à passer de la cause (le Principe) à ses conséquences (le Verbe), qui se présente donc comme Se manifestant Lui-même, ce qui Lui permet de manifester Dieu (la suite de Saint Jean : « Le Verbe était Dieu » !) puis de Les différentier « Le Verbe était avec Dieu ». Le tout étant la démonstration de la réalité de l’Esprit Saint Qui nous explique tout ça par la plume de Saint Jean !

Avant de crier au blasphème, considérez que le Verbe est le premier élément que Saint Jean fait apparaître dans la Trinité, que le Taoïsme est également la Tradition du Verbe pour les extrêmes Orientaux, que la première manifestation pour les Hindous est l’Esprit Saint et que le Verbe lui-même explique à Pierre que c’est parce qu’Il est Son Seigneur qu’Il est là pour le servir, comme Il le fera pour Dieu, le Père, après L’avoir manifesté parce que c’est précisément son job, et au plus haut niveau.

Cette confiance grosse comme un grain de sable est équivalente à l’absence de doute, ce qui évoque à quel point Descartes est une épave humaine, à peu près l’antithèse totale d’une image de Dieu !

Comment faire pour que le doute ne colore pas nos considérations ?

Excellente question ! Tant pis pour vous, il va falloir revoir la question de l’esprit et du mental. Vous n’aurez pas encore le processus ce coup-ci !

Dieu a-t-il de la mémoire ? À quoi servirait une mémoire à une entité omnisciente puisqu’elle peut tout savoir directement ?

Donc, en tant qu’image de Dieu, nous n’avons pas de mémoire non plus ? En tant qu’esprit, effectivement. Mais notre incapacité à nous localiser ailleurs que dans le présent du corps nous a donné l’habitude d’enregistrer des vidéos de notre vie dans notre mental. Souvenez-vous que notre âme est constituée des automatismes qui animent notre corps, la respiration, la digestion de la nourriture et des boissons, la circulation du sang et de la lymphe, l’évacuation de la sueur, des urines et des étrons… Or un automatisme est un processus déclenché par un événement particulier ou plusieurs. Donc, si vous enregistrez ce qui se passe autour de vous, à quel automatisme ça va pouvoir servir ? Fondamentalement à vous construire des habitudes. Sauf que pour que ça marche, c’est-à-dire que ça soit à même de protéger le corps de ce qui le menace, le déclenchement doit être le plus rapide possible. Et le corps possède un nombre énorme de capteurs alors qu’en tant qu’esprit, on n’est souvent conscient que d’une chose à la fois et encore si on y attache notre attention. Or ces déclenchements ne viennent que de perceptions, puisque l’âme ou le corps n’ont que des perceptions, la conscience est dans l’esprit… Ou plus exactement la conscience EST l’esprit. Si on entraîne un militaire, son âme pourra lui sauver la vie parce que ses automatismes ont été correctement programmés. Mais sans une programmation de ce genre, comme pour les sportifs, le résultat est à peu près universellement lamentable !

Essayez d’imaginer tout ce dont vous pensez que c’est impossible et vous aurez le vertige. Or chaque fois que vous considérez quelque chose lié à cette considération d’impossibilité, ça vous sera effectivement impossible À VOUS !

Une rapide revue :

Tout ce que vous n’avez jamais vu se produire,

Tout ce dont votre voisin de palier, votre beau-frère, vos curés et Isaac Newton vous ont dit que ce n’était pas possible,

Tout ce qui est considéré comme tel par le « bon sens populaire » (la chose du monde la mieux partagée, (Descartes) tellement qu’il n’en reste plus pour personne (Poncet)…).

Notre « mémoire » en tant qu’esprit est en fait ce que les Hindous appellent la « mémoire akashique » (la mémoire de l’éther), c’est à dire que l’univers « existe » maintenant depuis son début jusqu’à sa fin. Vous voyez ? Encore un truc impossible auquel vous n’aviez pas pensé !

Donc dans les exercices que je ne vous proposerai que la prochaine fois, il va être question de vous rappeler des souvenirs. Ça n’a rien à voir avec l’EMDR de Francine Shapiro (Eye Movement Desensitization and Reprocessing) dont on reparlera. Mais si votre souvenir est la projection de ce que vous avez vécu, c’est que vous êtes en train de regarder l’enregistrement de votre mental, mais si – c’est extrêmement rare, mais c’est possible – vous vous trouvez en train d’explorer votre environnement en voyant la scène d’ailleurs que depuis vos yeux, c’est que vous êtes dans la mémoire akashique, autrement dit que vous êtes au moment même dont vous voulez vous souvenir.

Vous verrez la prochaine fois à quelle vitesse votre mental vous branche sur ce qu’il a enregistré. Et ça vous donnera une nouvelle occasion de vertige en pensant à toutes les incapacités que vous avez récoltées en faisant de longues études ! Ce qui ne garantit pas que vous soyez en meilleur état si vous n’avez pas été bien loin et que vous en avez conçu un complexe d’infériorité culturel, qui vous polarise vers une boulimie de films ou de séries télé ou de cet entraînement abrutissant que représentent les jeux vidéo inutiles sauf si vous voulez rêver à devenir des super héros en cultivant tout ce qui vous en rend incapable…

 

Les commentaires sont clos.