Organismes, Asservissements, Thérapies ! (08/Désintoxication)

Organismes, Asservissements, Thérapies ! (08/Désintoxication)

Organismes, Asservissements, Thérapies ! (08/Désintoxication)

Je vous ai annoncé qu’on passerait en revue les vrais « inconvénients » du jeûne. En fait, ces « inconvénients » sont LA raison thérapeutique pour jeûner : ce sont les « crises de désintoxication ».

Pour les comprendre il va falloir faire intervenir un élément supplémentaire au sujet des asservissements : l’énergie !

Parce que ces mécanismes en ont besoin.

Et tant que vous nourrissez votre viande, l’énergie est utilisée par les asservissements d’assimilation, et c’est grâce à l’économie que vous en faites pendant un jeûne que d’autres mécanismes vont pouvoir se mettre à fonctionner.

Pourquoi piquer sa crise pour se désintoxiquer ?

Parce qu’une désintoxication a besoin de beaucoup d’énergie. Il peut se faire qu’une crise de désintoxication ait lieu alors que vous vous nourrissez « normalement », si vous avez suffisamment d’énergie pour la digestion ET la désintoxication. On appelle ça, dans le langage courant, une « maladie » ! Et comme c’est souvent désagréable, il faut absolument la combattre !

Nouveau retour sur un vieux souvenir. Pendant des vacances dans une colonie, on nous avait préparé une « excursion » pour le prochain week-end. Ça me plaisait bien : on allait grimper dans la montagne et faire des feux de camp ! Manque de pot, le vendredi, je m’offre une angine ! J’en avais eu de nombreuses qui me permettaient chaque fois de me faire plaindre en passant une semaine au dodo au lieu d’aller à l’école. Sauf que là, ça allait me priver de l’excursion dont j’avais envie !!! Alors je n’ai rien dit : J’ai essayé de ne pas trop me faire remarquer à ne pas manger quand les autres prenaient leurs repas, une angine est en effet l’occasion « rêvée » de ne pas avoir envie de bouffer… Et le dimanche soir, en redescendant à la colo, j’étais guéri !!!

J’ai appris, bien des années plus tard que la constante de temps d’une angine était de 48 heures si on ne la traitait pas (parce qu’un jeûne n’est pas un traitement, bien sûr !). Je n’ai jamais pu le vérifier, parce que je n’ai plus jamais eu d’angine après celle-là…

Alors c’est quoi une « crise de désintoxication » ? C’est ce que veulent les asservissements de votre corps ! Ça se traduit généralement par tous les symptômes que vous connaissez : toux, nez qui coule, éternuements, boutons ou rougeurs, diarrhées, douleurs articulaires, migraines, etc. Mais comme vous vous débrouillez pour forcer votre corps à arrêter de se débarrasser de ce qui l’enquiquine, vous n’avez pas souvent l’occasion de voir ce que vous pourriez observer pendant un jeûne…

Mais vous pouvez très bien n’avoir aucun symptôme et pourtant être en train de vous intoxiquer. Les premiers asservissements, ceux qui bouffent le moins d’énergie, vont se contenter d’« encapsuler » les produits indésirables, dans vos graisses interstitielles par exemple. Ils sont rejetés de votre corps tout en restant localisés « dedans », comme les aliments qui sont extérieurs à votre corps pendant qu’ils sont dans votre tube digestif, en attendant d’être assimilés et donc de devenir « intérieurs » à votre organisme… Les poisons, eux ne seront jamais assimilés et leur accumulation durera tant qu’un autre asservissement moins gourmand en énergie ne les aura pas fichus dehors, et cette fois, vraiment à l’extérieur du volume de votre corps.

Souvenirs familiaux cette fois… Avide de soleil, mon épouse avait été comblée pendant ce séjour en Floride. Mais au retour, patatras ! Le toubib lui a annoncé que grâce à ses bains de soleil elle avait une hépatite « virale » ! Donc, il y a des virus extra-terrestres, et il va falloir vacciner le soleil le plus vite possible !!!

Comme elle n’avait pas faim et qu’elle était à moitié dans les vapes, je n’ai pas eu de mal à la laisser jeûner. Après huit jours, la peau de son torse, de ses épaules et de ses bras est devenue une sorte de carton ou de feuille de plastique craquant(e), et à l’endroit des craquelures on avait droit à des saignements, pas copieux, mais pas jolis. Deux jours plus tard, le carton avait disparu et la peau était redevenue comme avant sans cicatrices non plus au niveau des craquelures. Elle a encore continué à jeûner un peu, mais le tonus revenant, elle a insisté pour reprendre son boulot. Toutefois les ongles de ses mains avaient une drôle d’allure : il étaient ondulés comme un capot de 2CV Citroën, et du coup elle a voulu aller voir un dermato. À l’époque on avait des rendez-vous en moins de 5 ans, et la semaine suivante nous étions chez ce spécialiste du cuir humain. Miracle ou surréalisme ? « À ce que je vois, madame, vous avez eu une hépatite virale, vous ne l’avez pas soignée, et elle est guérie ! » Quand je vous disais que faire jeûner ce n’est pas soigner… Rassurés, on est rentrés chez nous et une quinzaine plus tard les ongles avaient repris leur forme habituelle…

Passebecq de son côté avait eu l’occasion de faire jeûner des fumeurs, et/ou d’anciens fumeurs, qui avaient décroché une artérite oblitérante en train de se transformer en gangrène, et la perspective d’avoir une ou deux jambes en moins les avaient convaincus d’essayer n’importe quel truc de charlatans. 9 fois sur 10, l’artérite est le gros lot gagné par un fumeur après ses années d’efforts !

Au bout d’une vingtaine de jours de jeûne, en entrant dans la chambre du cobaye, l’odeur donne l’impression qu’il a fumé toute la nuit, alors que, bien sûr, il n’est pas censé fumer (de toutes façons…) pendant son jeûne. Mais ses draps sont teintés de marron parce qu’il vient d’éliminer la nicotine et les goudrons (même s’il a cessé de fumer il y a fort longtemps… » (Passebecq parle de 40 ans…). Puis ses jambes se recouvrent d’une épaisse croûte, qui disparaîtra assez vite… souvent avec son gros orteil qu’on retrouve dans les draps et que le cobaye n’a pas senti partir. Perdre un orteil sans douleur plaît davantage que d’avoir une jambe en moins avec tous les problèmes associés…Et au départ des croûtes, la jambe gangrenée réapparaît toute rose (chez quelqu’un de race blanche, bien sûr). Et le fumeur est guéri !

Ce qui est tout à fait immoral parce que les gens qu’il a intoxiqués avec ses cigarettes vont continuer à se battre avec les conséquences… mais bon ! Personne ne lui a interdit de fumer non plus, même les gouvernements l’encouragent, puisqu’ils en tirent des taxes éhontées… et d’ailleurs insuffisantes pour couvrir le prix des soins que ça va déclencher… avec leur prétendue médecine qui est autorisée à nuire…

En parlant de cancer, j’ai eu l’occasion de m’apercevoir que les examens aux rayons X sont considérés comme non invasifs, alors que le même genre de rayons brûle les patients qui recourent à la radiothérapie, brûlure qui est bien soulagée par les coupeurs de feu !

Mais bon, si on ne voit rien c’est bien que c’est non invasif ! Même s’il faut s’en protéger avec des murs de plomb !!! Vous voyez : encore un truc qu’on gobe sans faire attention !

Revenons à nos agneaux. Bien sûr, une crise de désintoxication est le pire moment pour interrompre un jeûne, et j’ai tendance à considérer qu’on devrait le prolonger jusqu’à l’apparition du phénomène final, au cas où d’autres crises apparaîtraient encore.

Autre témoignage de Passebecq : les gens souffrant des articulations voient repasser la séquence de leurs crises en sens inverse lors des jeûnes. Donc, c’est facile : quand la désintoxication correspond à la première douleur articulaire, vous savez que vous êtes guéri. Sinon, il faudra à nouveau faire un jeûne !

Je ne raconte pas tout ça pour le plaisir d’être gore, mais pour montrer que si on laisse le corps faire jouer ses défenses, on arrive à des phénomènes qu’on ne rencontre pas dans la vie courante et qu’il faut s’attendre à des surprises, même parfois effrayantes. Encore que si on s’y attend, ce n’est plus une surprise !…

Mais quelqu’un qui passe sa vie à se rendre malade n’est-ce pas aussi effrayant d’inconscience et d’irresponsabilité ?

Alors jeûne thérapeutique ou jeûne spirituel ?

Écoutons le Ibn Arabî que je vous avais promis…

« Quand quelqu’un jeûne, c’est Allah qui jeûne ! »

On pourrait probablement en dire autant de tout ce que nous considérons comme nos actions ! Sans oublier que les « actions d’Allah » sont opérées par son Verbe !

Alors examinons de plus près cette déclaration du « Plus Grand des Maîtres » !

Nous sommes des esprits liés à des corps équipés d’un mental pour ses automatismes (asservissements). Le fait d’être liés à un corps nous donne une localisation à une période déterminée, ce qui nous permet de nous lier également avec une position géographique variable en fonction des déplacements de ce corps.

Les gens qui font des expériences « hors du corps » ne sont plus liés à rien, que ce soit du point de vue spatial ou temporel. Ils peuvent habituellement se resituer par rapport à leur corps quand ça les amuse. Mais cette liberté de localisation sans tenir compte du corps, pose des problèmes de cohérence, puisque les différentes localisations successives peuvent se faire en « sautant » d’un point à un autre, et à une date ou une autre… et pas en se déplaçant continûment !

Un genre de « zapping » spirituel ! Auquel notre connexion corporelle nous permet d’échapper en nous stabilisant. En fonction de quoi, le plus souvent c’est notre corps qui nous sert pour nous balader, avoir des émotions, des sensations, etc. Et la seule contribution que nous lui apportons, c’est de le nourrir ! Une bestiole a un nez et des yeux pour trouver sa nourriture et ça suffit à ses asservissements pour lui permettre d’atteindre ses proies. Nous, on a beau renifler, c’est pas en suivant l’odeur des poubelles qu’on arrive chez l’épicier.

D’un autre côté les « primitifs » aussi ne mangent pas sur pied, aiment bien se réunir pour faire la fête autour d’un feu de camp, et y faire cuire leur gibier ou assaisonner leurs crudités, toute choses donc les animaux sont dispensés, faute d’avoir des esprits individuels…

Les corps humains ont donc besoin de nos esprits pour trouver leur nourriture et se nourrir. Quand un être humain jeûne, il ne fait plus son boulot d’esprit incarné, mais il bouge et pense toujours, donc, il ne fait pas RIEN. En revanche Allah qui n’a pas les contraintes de l’univers et qui sait parfaitement ne rien faire du fond de Son éternité est Le Seul qui continue à ne rien faire quand ON jeûne !

Ibn Arabî a donc probablement raison.

Mais la conséquence vaut le coup d’œil. Le jeûne est la seule occasion ordinaire que nous ayons d’être indépendant de notre corps puisqu’on n’a plus à le nourrir. Et ça n’est pas étonnant si le témoignage des jeûneurs insiste sur la limpidité de leurs pensées…

Ils sont également libérés de leur connexion avec le mental, qui est la source de tous nos troubles.

La lucidité du jeûneur ressemble à bien des égards à l’impression d’omniscience des gens qui sortent de leur corps complètement.

Autrement dit TOUS les jeûnes sont spirituels, mais personne ne le sait, et personne n’en profite pour examiner cette situation d’esprit « à moitié » désincarné, avec tous les avantages qu’on peut en tirer sur notre connaissance de ce que nous sommes…

Et au lieu de profiter de cette lucidité pour résoudre des problèmes quotidiens banals, on ferait mieux de s’occuper de cette occasion d’avoir un contact privilégié avec la Divinité…

Que ce soit en « priant », en « méditant », ou simplement en « se tournant » vers elle (ce qui revient au même), faire un jeûne sans profiter de cet aspect spirituel est un peu comme aller au bal sans savoir danser… En d’autres termes il n’y a pas deux genres de jeûnes, un thérapeutique et un spirituel, il y a deux genres de jeûneurs : ceux qui se contentent de soigner leur corps et ceux qui en profitent pour devenir moins denses spirituellement. Moins cons, si vous préférez les crudités !

Bon, finissons-en avec les aspects alimentaires !

 

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