Conscience : mode d’emploi! (17/22)

Conscience : mode d’emploi! (17/22)

Prendre le temps… par les sentiments !

C’est un « jeu de con » auquel j’ai joué au moins trois fois. Allons-y d’une anecdote ! Un jour j’accompagne une famille dans leur maison au sud de l’Espagne où je n’avais jamais mis les pieds. Le matin, ne voulant pas passer la nuit suivante à voyager, je postule : « De toute façon, on y est à 20 heures (implicitement, « aujourd’hui », donc une vraie date précise) ! ». À côté de Madrid on s’arrête pour prendre de l’essence, et la voiture ne repart pas ! C’était un dimanche et, en Espagne à l’époque, personne n’était là pour réparer ! D’autre part, c’était la voiture de fonction du Colonel des Pompiers de la région, donc un véhicule très bien entretenu ! Pendant une heure et demie, on a cherché en vain quoi faire, puis, d’un seul coup, le moteur de la DS a bien voulu repartir… Pouvez-vous m’expliquer pourquoi on est arrivé devant leur portail à 20 heures pétantes ? Alors qu’on aurait pu y être une heure et demie plus tôt ?… Si un imbécile n’avait pas postulé une ânerie, parce qu’il avait peur de voyager trop longtemps !

Sans avoir besoin de sortir de son corps, on peut faire des expériences de parapsychologie, et tant que je n’aurai pas eu de témoignage d’échecs, je continuerai à encourager à jouer avec la météo ! Attention la phrase qui précède est peut-être un postulat conditionnel… que je vais me dépêcher d’annuler pour que vous ne soyez pas le premier à échouer… J’en ai donné de multiples exemples dans mes bouquins et mes posts, alors vous êtes peut-être déjà tombé sur celui-là. Un producteur de mes amis avait pensé organiser un concert en plein air dans le jardin de sa propriété. Hélas, la veille de l’événement, la météo est horrible : toute la région est sous une pluie battante. Mon producteur passe son temps au téléphone avec les stations météo des environs et commence à avoir vraiment peur ! Sans trop savoir ce qui m’a pris, je lui déclare : « T’inquiètes, il ne pleuvra pas ici jusqu’à la fin du concert… ». Remarquez que ce postulat indique bien une date, pas par une heure particulière, mais par un événement précis : la fin du concert ! Que Buddhi connaît évidemment déjà, du fond de son éternité ! Et le concert a eu lieu au sec, au milieu d’une région sous les orages. Et le public est rentré chez lui. Et on a rangé le matos. Et juste une fois la dernière enceinte mise à l’abri, on a pris une douche mémorable ! Le producteur m’a regardé et m’a souri, soulagé… comme si j’y étais pour quelque chose !

Ces « coïncidences » temporelles, ces synchronisations, signatures de l’éternité, sont importantes dans ce domaine. Rappelez-vous le miracle où le Christ guérit le fils du centurion. Et le lendemain des promeneurs croisés sur la route témoignent que c’est bien à l’heure où le Christ a annoncé la guérison que celle-ci a eue lieu !

Alors, jouez avec la météo, je ne vais pas réexpliquer ici pourquoi ça a toutes les chances de marcher ! Postulez « Il pleut », si vous voulez arroser vos salades. « Il fait beau », si vous voulez bronzer. « À quoi sert autant de vent ? », si vous voulez arrêter une tornade. Les Indiens d’Amérique avaient des rites pour faire pleuvoir, mais au moins ils savaient que c’était possible, même s’ils attribuaient leurs résultats à leurs gesticulations inutiles… Même à Woodstock le public des Indiens survivants a hurlé « No rain », en chœur, et ça a eu l’air de marcher ! Preuve qu’ils chantaient juste, parce qu’il paraît que chanter faux fait pleuvoir…

Mais surtout attention : ne négligez pas la puissance des postulats ! On vient de voir qu’on peut s’en servir pour jouer avec les nuages ! L’énergie d’un cumulo-nimbus, un nuage d’orage, est considérable : on parle de dix fois ce qui a été utilisé à Hiroshima ! Pour le comprendre, nous allons retourner en Inde. Si Buddhi peut nous rendre omniscient, si on avait le temps de lui poser toutes les questions possibles, Vishnou peut nous rendre tout puissant, si on a l’occasion de lui demander n’importe quoi qui soit compatible avec notre réseau de considérations : notre paradigme. Devenir tout puissant consiste donc à avoir un paradigme parfait (= où il ne manque rien !), ce qui est très loin de ceux des matérialistes ou des rationalistes !

Vishnou n’est que le nom sanscrit de la fonction du Logos grec qui s’occupe de tout manifester, alors que son pote Shiva est l’autre fonction du même Logos, celle qui est chargée de l’inverse : le retour des choses à l’état potentiel, comme l’esprit (la conscience) quand on s’endort. C’est pour ça qu’en Occident le Logos est venu nous dire : « Sans Moi, vous ne pouvez RIEN faire ! », un écho du Paraclet : « Sans Lui vous ne pouvez RIEN connaître ! » Autrement dit ce n’est pas vous qui RÉALISEZ vos postulats, c’est Vishnou, s’Il le veut, la SEULE condition étant que ce que vous imaginez soit logiquement cohérent avec le reste de vos considérations !

Et comme le Logos –son nom l’indique–, est le principe même de la logique dont on a parlé à propos d’Heisenberg, Vishnou ne réalisera que ce qui est logique en fonction de votre collection de considérations. Un exemple : si vous considérez que toutes les causes sont matérielles, parce que c’est ce que vous a laissé à penser France-Soir, vous pouvez oublier vos espérances de psychokinèse, mais en fait vous devriez même aussi être paralysé, tétraplégique !

Heureusement, avant le lire France-Soir, vous avez pu constater –donc considérer–, que vous pouviez remuer vos gambettes et vos petits bras au fond de votre berceau, et donc votre corps, au moins, échappe à la malédiction de votre considération matérialiste, parce que votre considération de pouvoir faire bouger votre corps en le décidant, a eu lieu AVANT votre lavage de cerveau par France-Soir ! Et heureusement ! Si votre conviction de pouvoir agir sur la matière est assez forte, la lecture des quotidiens peut n’être pas suffisante pour vous convaincre et la rendre impuissante. Donc, que ce soit pour lever votre petit doigt ou jouer avec un orage, si ça a lieu c’est parce que Vishnou n’a rien trouvé d’incohérent dans votre paradigme.

J’ai aussi menti en laissant croire qu’il y avait une différence entre une considération et un postulat ! Toutes les pensées peuvent se réaliser et un postulat proprement dit comme j’en ai parlé n’est qu’une simple pensée liée à l’obtention d’un résultat dans le futur plus ou moins proche. S’il n’y a aucune date mise en jeu, votre pensée va jouer le rôle d’un postulat à un moment ou un autre, généralement quand vous n’y penserez plus. Par exemple : « tous les Bourguignons sont des cons » (oui, parce qu’il n’y a pas que les arabes ou les juifs ! Et puis avec « Bourguignons » ça rime presque !). Et vous vérifierez votre conviction ; chaque fois que vous rencontrerez un gars de la Bourgogne, il fera un truc que vous prendrez pour une connerie… ou vous ne ferez attention qu’à ses conneries, ce qui revient au même !

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